Les Entremondes, tome 1 : Lazarr

James Bird s'empare du pistolet posé sur la table de chevet. Il s'apprête à accomplir ce qu'il aurait dû faire il y a des années. Il va mourir pour la 2ème fois. La 1ère, c'était il y a bien longtemps...
Mississipi, 1965. Au volant, le shérif admire et fit une déclaration d'amour à Lee Harvey... son pistolet! Raciste et plein de haine, il tient à éliminer la racaille noire de son territoire. Comme à son habitude durant sa patrouille, il se rend chez Maggie boire un petit noir bien serré. Aux toilettes, il tombe nez à nez avec Bird, un black qui n'a pas l'air de savoir lire puisqu'il est placardé "White only" sur les murs. le shérif embarque ce dernier et décide de lui faire sa fête. Il s'arrête sur un pont, le fait descendre de voiture et pointe son arme. Bird se jette alors sur lui et les deux hommes tombent par-dessus bord et coulent... Ils se réveillent alors dans un bien étrange monde peuplé de bêtes toutes plus saugrenues les unes que les autres...

Lorsque deux êtres que tout oppose et surtout lorsque l'un d'eux tient à buter l'autre, l'entente risque d'être tout sauf cordiale. Mais lorsqu'ils sont condamnés à rester proches l'un de l'autre, pas d'autre moyen que d'y mettre de la bonne grosse volonté. le shérif et le noir, une fois morts, vont être projetés dans un autre monde nommé Lazaar. Manu Larcenet n'a pas son pareil pour nous raconter des histoires à dormir debout et nous filer une bonne leçon de morale sur le racisme ! Les personnages au caractères bien trempé et dotés d'un certain humour noir sont délicieux dans leur rôle. Il nous offre un album jouissif et original. le dessin reste larcenesque pour notre plus grand plaisir...

Les Entremondes... un autre monde !

Après une tentative pour tuer James Bird, un homme noir des Etats-Unis des années 1960, un shériff raciste se retrouve avec Bird dans un entremonde, cet endroit entre la vie et la mort. Comble de l'ironie, les deux hommes ne peuvent pas s'éloigner plus de quelques mètres l'un de l'autre. Et la présence du pistolet à Lazarr, cet entremonde, va déclencher pas mal de problèmes.
Comme d'habitude avec Manu Larcenet, on a le droit à une histoire très drôle. Pourtant, il est question de racisme, de haine mais il arrive très bien à équilibrer son histoire pour ne pas en faire une histoire sur les horreurs de ségrégation : une pointe de fantastique, un monde parallèle, des créatures glauques et beaucoup d'humour !

Premier volume des Entremondes de Larcenet. Les Entremondes sont ces passages entre la vie et la mort.Pas la série que je préfère chez Larcenet, mais ça vaut tout de même le détour. Un des personnages principaux est un shérif du sud des Etats-Unis, raciste, proche du Klu-Klux-Clan, un sale type. En tentant d'assassiner un noir, il va se retrouver avec se second individu qu'il méprise dans l'Entremonde, obligé de coopérer. Cet BD de Larcenet est plus dans l'esprit de la série Donjon imaginée par Johann Sfar et Lewis Trondheim, le monde fantastique est magique et noir et nos deux personnages se lancent dans une véritable quête « donjonnesque ». Entremonde n'aura produit que 2 volumes, mais le thème sera repris dans « une aventure rocambolesque de Vincent van Gogh » avec plus de brio.

Tiens, tiens, une BD de Larcenet que je n'ai lu ?!
Aussitôt vu, aussi pris à ma bibliothèque.
Le génialissisme auteur français se joint ici avec son frère Patrice Larcenet pour nous conter l'entremonde. Mais qu'est ce que c'est ? L'entremonde est le monde entre la vie et la mort, une sorte de passage.
Pour ce premier tome, le lecteur suit l'entre deux d'un flic blanc totalement racisme et nazi, le shérif Metzger,et d'un noir un peu paumé, James Bird. Par le Lazarr, tous deux sont liés. Ils ne peuvent pas s'éloigner l'un de l'autre.
Je ne vous en dis pas plus car tout s'enchaîne très vite. Une logique ainsi qu'un humour noir, propre aux Larcenet en découlent, et c'est tout simplement excellent !
Bref, à lire !

J'ai bien aimé cette histoire des frères Larcenet. dans un monde très coloré (qui ressemble beaucoup à celui de Donjon de Sfar) nous suivons l'histoire de deux êtres dont l'un est pétri de haine. Ce récit est une caricature (à peine par moments) du racisme de la période ségrégationniste américaine. le tout est traité avec beaucoup d'humour, tout comme ce voyage dans cet entremonde qui connait aussi ses turpitudes.

des anti-héros peu amènes; la satire sociale d'une société racisée transposée aux enfers , des dialogues peu conventionnels mais anti langue de bois.
où comment le bien et le mal poursuit son bonhomme de chemin mort ou vif.

Dans le fin fond du Mississippi deux personnages se retrouvent projetés hors du temps.
L'un est un pauvre noir, l'autre un shérif plein de haine.
Ils se retrouveront, tous les deux liés, dans un monde étrange...
Très bon scénario de Patrice & Manu Larcenet, nous emportant facilement dans ce cauchemar. Une façon très étonnante de nous parler du racisme, ça percute et accroche dés la première page.
Une fois commencé on ne peux que finir cette bédé.

Grande découverte de grande qualité.

Chabouté nous a proposé sa vision du purgatoire, voici celle des Larcenet. Encore un monde grouillant. Il faut croire que l'après-mort nous réserve un bain de foule si on est pas assez lumineux intérieurement. Préparons-nous dès à présent afin d'y échapper ! Quelle poisse ce karma ! Quelle glu ! Empêtrés encore dans cette humanité agitée et collante, même après la mort ! le dessin est laid, les visages sont grimaçants et chiffonnés comme des pruneaux. Les planches sont dominées par du rose maladif. le tome 2 de la série m'a beaucoup plu. Celui-ci est plus bizarre, plus foutraque, j'ai beaucoup moins accroché, voire pas du tout.

Un vieux flic raciste et un jeune noir se voient forcés de cohabiter dans l'autre monde où s'affrontent le bien et le mal. Très réussi, vraiment.