Il parait qu'il y a des gens qui aiment l'inconnu… Moi pas. Ca me terrifie. D'ailleurs, en règle générale, j'ai peur de tout et je passe ma vie à avoir peur d'avoir peur.
Certains disent que je suis paranoïaque… J'ai un doute.
Un jour je serai un fantôme aussi.. J'espère seulement qu'il y aura quelqu'un pour m'héberger.
Lorsque nous critiquons, il faut le faire avec une humilité et une courtoisie qui ne laisse subsister aucune amertume.
"Des fois, on décide de descendre le plus bas possible.
Jusqu'en enfer, juste pour être certain qu'il n'y a pas pire.
Mais c'est dangereux de faire ça.
Parce que, à chaque fois, il faut se trouver un nouveau moyen de remonter."
Il y a nos lâchetés, nos manques, nos handicaps...
Nos méchancetés gratuites, notre égoïsme, nos envies gâchées...
Nos mensonges, nos vies pas vécues, nos regrets, les cadeaux qu'on n'a pas fait...
Nos remords, les choses pas dites aux bons moments...
Il y a tout ça et on a le culôt de me demander d'être heureux!
J'aimerai grimper au sommet d'une grande montagne. Une fois le but atteint on doit se sentir fier de soi, on doit se sentir.. l'homme le plus haut du monde !!
Seulement, quand on a plus de but, on se sent bizarre.. Il nous faut alors en retrouver un d'urgence..
Sinon on meurt.
Il y a toujours quelqu'un pour vous regarder tomber.
"Il paraît qu'il y a des gens qui ont vécu une "Near Death Experience".
Une "Near Death Experience, c'est des gens qui ont été très très près de la mort... mais un truc les a fait revenir de justesse.
Beaucoup d'entre eux parlent d'un long couloir noir avec une petite lumière au bout...
ça m'étonne franchement que l'image qu'ils ont de la mort soit si proche de celle que j'ai de la vie."
"Le goût prononcé des gens à se réunir me sidère.
Non pas que ma seule compagnie me satisfasse, mais je déteste les rassemblements. Comprenons-nous bien, l'idée du groupe m'effraie...
... mais celle de n'être plus accepté dans aucun me terrifie.
C'est pas un beau paradoxe ça? "
Quand on est petit, on a peur des monstres. Même en grandissant, ça ne s'arrange pas. Il y a toujours quelque chose qui nous hante. Mais quand on est petit on peut toujours se réfugier sous les couvertures. Tandis qu'après, il n'y a plus que notre graisse qui nous protège.