AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Giraud_mm


Les deux auteurs nous proposent un plaidoyer contre la collapsologie, qui théorise un effondrement total et inéluctable de la société industrielle.

Dans un premier chapitre, on nous rappelle ce qu'est l'anthropocène, l'ère de la destruction de la nature, qui commence avec la révolution industrielle et son accélération (entre la fin du 18ème siècle et le milieu du 20ème), mais qui n'est défini qu'à la fin du 20ème siècle, quand on mesure que l'humanité consomme annuellement plus de ressources que la terre n'est capable d'en produire.

Dans un second chapitre, les auteurs nous parle du catastrophisme, théorie qui veut qu'une catastrophe mondiale est inéluctable, ce qui est plus que probable, mais dont certains voudraient qu'elle provoque un effondrement total de nos sociétés, ce qui est plus discutable et discuté.

La place de la collapsologie dans la pensée écologique est l'objet du dernier chapitre, entre ceux qui pensent que l'effondrement n'est pas inéluctable, ceux qui le pensent mais démontrent néanmoins que la société industrielle survivra peu ou prou, et ceux, enfin, qui prédisent l'effondrement total avec le retour à des formes de sociétés de type tribal.

En conclusion, les auteurs font part de leur optimisme : "le pire n'est pas certain". Une catastrophe est possible, pas certaine ; si elle devait subvenir, l'effondrement de la société industrielle est loin d'être inexorable...

A titre d'illustration, je conseille la lecture de deux romans dont le thème principal est l'état de nos sociétés après un effondrement total :
- 2084 - la fin du monde, de Boualem Sansal chez Gallimard : la société après un effondrement provoqué par l'intégrisme religieux ;
- Après le monde, d'Antoinette Rychner chez Buchet-Chastel : le monde après un effondrement économique suite à une catastrophe météorologique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
Commenter  J’apprécie          341



Ont apprécié cette critique (34)voir plus




{* *}