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EAN : 9782850610424
195 pages
Premier Parallèle (10/09/2020)
3.38/5   13 notes
Résumé :
La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient, le monde devient chaque jour plus toxique. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde, qui menace de s'effondrer tel un jeu de dominos. La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable, et que nous n'avons pas d'autre alternative que celle de nous y préparer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les deux auteurs nous proposent un plaidoyer contre la collapsologie, qui théorise un effondrement total et inéluctable de la société industrielle.

Dans un premier chapitre, on nous rappelle ce qu'est l'anthropocène, l'ère de la destruction de la nature, qui commence avec la révolution industrielle et son accélération (entre la fin du 18ème siècle et le milieu du 20ème), mais qui n'est défini qu'à la fin du 20ème siècle, quand on mesure que l'humanité consomme annuellement plus de ressources que la terre n'est capable d'en produire.

Dans un second chapitre, les auteurs nous parle du catastrophisme, théorie qui veut qu'une catastrophe mondiale est inéluctable, ce qui est plus que probable, mais dont certains voudraient qu'elle provoque un effondrement total de nos sociétés, ce qui est plus discutable et discuté.

La place de la collapsologie dans la pensée écologique est l'objet du dernier chapitre, entre ceux qui pensent que l'effondrement n'est pas inéluctable, ceux qui le pensent mais démontrent néanmoins que la société industrielle survivra peu ou prou, et ceux, enfin, qui prédisent l'effondrement total avec le retour à des formes de sociétés de type tribal.

En conclusion, les auteurs font part de leur optimisme : "le pire n'est pas certain". Une catastrophe est possible, pas certaine ; si elle devait subvenir, l'effondrement de la société industrielle est loin d'être inexorable...

A titre d'illustration, je conseille la lecture de deux romans dont le thème principal est l'état de nos sociétés après un effondrement total :
- 2084 - la fin du monde, de Boualem Sansal chez Gallimard : la société après un effondrement provoqué par l'intégrisme religieux ;
- Après le monde, d'Antoinette Rychner chez Buchet-Chastel : le monde après un effondrement économique suite à une catastrophe météorologique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Dans certains milieux intellectuels, les "collapsologues" - parmi lesquels Pablo Servigne est l'un des plus connus en France - ont le vent en poupe. Ils considèrent l'effondrement total de notre société non comme une hypothèse, mais comme une vraie certitude. Yves Cochet (l'ancien ministre) s'est même risqué à pronostiquer sa date, sa prédiction étant basée sur des considérations exclusivement écologiques et politiques. Or, en réalité, c'est une pandémie qui est à l'origine de la crise mondiale extraordinaire de 2020: ne croyons surtout pas les "experts" qui prétendent l'avoir vraiment prévue !

Après une présentation de ce livre à la télévision, j'ai été motivé pour le lire, compte tenu des circonstances actuelles. C. et R. Larrère cherchent à démontrer ce qui est clairement signifié par leur titre. Ils font d'abord un historique détaillé des notions introduites depuis plus d'un demi-siècle: le développement durable, la décroissance, la transition écologique et l'anthropocène, etc... Puis ils passent au crible tous les raisonnements développés par les lanceurs d'alerte et les collapsologues. J'ai été sensible à l'analyse de J.-P. Dupuy décrivant les systèmes (très) complexes comme étant à la fois vulnérables et résilients; mais d'autres "spécialistes" sont beaucoup plus radicaux. Les auteurs de ce livre estiment qu'une vision trop globale risque d'être grossière et imprécise. Ils croient que, pour enrayer la catastrophe, des actions sont encore possibles notamment sur le plan local. Ils mentionnent aussi sans indulgence les perspectives plus ou moins idylliques que certains collapsologues envisagent pour "l'après".

Personnellement je suis grosso modo d'accord avec les auteurs. Je suis très pessimiste sur l'avenir de la planète et, pourtant, je ne peux pas accepter la pseudo-évidence de l'effondrement. Je m'oppose aux arrière-pensées des collapsologues qui espèrent presque cette catastrophe: pour eux, elle aurait le grand mérite de "remettre à zéro les compteurs" de l'humanité.

Mais j'ai trouvé que ce livre est plutôt pénible à lire, car le raisonnement développé n'est pas très clair, les considérations successives - juxtaposées, sans liant - ne donnent pas une impression de progression logique, et l'argumentation peine à convaincre. En fait, j'ai eu l'impression que, ici, les auteurs sont partagés entre la défense de leurs convictions personnelles et leur volonté d'objectivité vis-à-vis des thèses de leurs contradicteurs: cette tension tend à créer de la confusion dans l'esprit du lecteur... Malgré tout, je reconnais volontiers que cet ouvrage a (au moins) le mérite d'analyser ces sujets difficiles et extrêmement graves.

Je me permets d'ajouter un avis général. Je suis actuellement effaré par les analyses de certains idéologues qui sont critiqués dans ce livre et que, moi, je trouve "hors sol". Certes, la société réelle où nous vivons me semble extrêmement mal fichue; mais un vrai effondrement ne conduirait pas à "des lendemains qui chantent"; selon moi, ce serait probablement encore pire !
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J'ai écrit des notes au fur et à mesure :

Au bout de 3 dizaines de pages je ne saisis pas encore le point de vue des auteurs : ils disent qu'ils sont contre un catastrophisme, on s'attend donc à de l'argumentaire sur des choses positives, en ce sens le titre est trompeur (et le sera jusqu'à la fin) Dès le départ il s'agit surtout d'une énumération de textes existants (ce qui n'est pas sans me rappeler certains cours barbant quand j'étais en licence d'Histoire) et surtout de démontrer que c'est une crainte ancienne, et que donc quoi ? On s'en fait trop on verra bien ? En vérité dans L Histoire des civilisations se sont bel et bien effondrés, des peuples entiers ont été décimés donc bon ! Crainte ancienne mais plutôt légitime.

A noter également que c'est un livre pour des lecteurs relativement avertis sur les notions d'économie, ils ne prennent pas vraiment la peine de définir ou vulgariser leurs propos.

Vient ensuite un long débat de plusieurs pages sur la pertinence à appeler notre période "anthropocène" ou non, j'attends toujours des arguments contre les collapsologues...

Grosso modo, ils finissent par dire qu'on peut être catastrophiste ou collapsologue mais on peut aussi décider de voir les choses autrement. Voilà. Il n'y a pas vraiment d'arguments ni d'orientation donc on en est là et on n'avance pas. C'est possibles que les collaspsologues aient raison mais c'est aussi possible qu'ils aient tort... nous voilà bien avancé.es !

Ils nous éclairent sur la différence entre catastrophisme et collapsologie, d'un côté il y a une volonté de considérer la catastrophe comme inévitable justement pour pouvoir l'éviter et obtenir un sursaut collectif, de l'autre c'est l'idée de dire que quoi qu'il arrive la catastrophe arrivera et qu'elle est inévitable. Avec tout ça on n'est pas plus éclairé sur l'origine du titre de ce livre, de toute évidence il est bien plus angoissant que rassurant. (Et je suis page 74, soit la moitié quand même)

Ah, p.77 on commence à avoir une réelle critique de la vision collapsologue, roulement de tambour... bon pour les paraphraser "ce qui est acquis un moment donné de l'état du savoir est régulièrement remis en question, et une science sans controverse est une science qui ne fait que piétiner" En somme, ils leur reprochent de refuser toute controverse puisqu'ils (les collapsologues) partent du principe que tout va indéniablement s'effondrer et sur ce seul principe ils ont tort. Voilà. ça se défend, toutefois, un peu plus loin, ils citent Jean-Pierre Dupuy "En revanche, si une ou plusieurs plaques tournantes sont attaquées, le système s'effondrera tout d'un coup." Et ils ont l'air de considérer que cette position est, elle, tout à fait tenable. Je commence à comprendre le titre : le pire n'est pas certain mais il faut quand même s'inquiéter. du coup je me demande encore le sens de ce travail : c'était censé être rassurant ? Ou, plutôt, de dire "soyez catastrophistes, parce que c'est la merde, mais pas collapsologues parce que c'est des relous" ?

Ensuite, on nous explique le principe de climax (ce vers quoi tend spontanément une nature en libre évolution) mais je ne comprends pas trop l'intérêt (je dois être particulièrement bouchée ces jours-ci) si ce n'est qu'ils nous remettent sous le nez que la nature est imprévisible. Ok, mais les actions de l'Homme, elles, le sont beaucoup moins ! Donc l'imprévisible qui pourrait advenir serait un espèce de miracle auto-nettoyant de la planète ? j'ai hâte de voir ça !

Réfugiés climatiques entre 2008 et 2012 : de 16.7 à 43.3 millions selon les années. Au sein de leur pays ou dans un pays limitrophe. D'ici à 2050 on parle de 150 à 250 millions de personnes concernées.

Page 92 par contre je ne peux qu'acquiescer, la pique est imparable (citation reprise) l'effondrement est une peur de ceux qui ont quelque chose à perdre, qui connaissent le confort.

Sur la fin je pensais vraiment que j'allais doucement glisser dans la dépression à force de lire ce livre. "Le pire n'est pas certain" ils me font bien rire ! L'argument suivant c'est : "oui la fin du monde tel qu'on le connait arrive mais il faut en faire son deuil et écrire un nouveau monde dans lequel il fera bon vivre (pour ceux qui auront survécu) allez quoi, faites un effort, oui vous allez tout perdre, beaucoup de ceux que vous aimez d'ailleurs, mais c'est pour mieux reconstruire !" Ah bah d'accord alors ! je ne voyais pas les choses comme ça c'est vrai que tout de suite ça va beaucoup mieux !

Ils finiront par dire que la collapsologie exagère mais qu'elle est nécessaire pour éveiller les consciences. D'où une certaine tolérance des autres mouvances envers eux.

Tout ça pour ça.
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Le sous-titre (Essai sur l'aveuglement catastrophiste) annonce le thème du livre. L'écologie, bien souvent devenue écologie politique, a adopté largement des thèses annonçant la fin du monde. En tous les cas, du monde que nous connaissons. Soit parce que cette fin est plus que probable - ce sont les catastrophistes - soit parce que cette fin est inévitable - ce sont les collapsologues.
Dans ce livre, les auteurs étudient en détail l'histoire de ce courant de pensée et montrent qu'il a des racines intellectuelles et politiques déjà longues et des ressorts philosophiques et épistémologiques parfaitement identifiables.
Les auteurs montrent - de façon convaincante, je dois dire - que les tenants de ces courants écologistes commettent de nombreuses erreurs d'analyse qui rendent leurs conclusions assez fausses voire carrément contre-productives.
Le fond de l'objection tient en ce qu'une approche trop globalisante - le recours systématique à la notion de Système Terre, le trop célèbre recours au terme de "Gaïa" - sont des niveaux de réflexion bien trop vastes pour être justes et adaptés au passage à l'action et à la nécessaire transition écologique. Pour deux raisons : à ce niveau, aucun modèle scientifique ne permet de rendre compte de l'intégralité des phénomènes tellement nombreux et complexes qui se produisent en permanence sur la Terre (les analyses ont donc de nombreuses chances d'être fausses - voir les travaux d'Edgar Morin) et, d'autre part, le niveau mondial n'est pas le niveau auquel les décisions peuvent être prises et les actions menées. (L'accord de Paris, partant salué comme une avancée mondiale majeure, a depuis été ignoré ou dénoncé par de nombreux pays aussitôt signé - les Etats-Unis notamment).
L'idée des deux auteurs est que les initiatives locales, régionales voire nationales doivent se multiplier partout dans le monde. Et que cette approche de "bas vers le haut" rendra la Terre tellement mosaïque, tellement hétérogène du point de vue de la transition vers une utilisation plus parcimonieuse de notre planète, qu'une catastrophe majeure - quelle qu'elle soit - ne pourra pas s'appliquer partout de la même manière et donc ne pourra pas emporter la planète à la catastrophe.
"Le pire n'est pas certain" constitue de ce point de vue un appel à l'action bien plutôt qu'une résignation à l'inaction comme c'est souvent le cas des discours catastrophistes dont le champ lexical n'est pas très loin des discours finalistes de religions : fin du monde et apocalypse, châtiment, homme pécheur, ambitions démiurgiques qui courroucent les dieux et notamment de la déesse Gaïa...

Une véritable bouffée d'air frais et d'espoir par les temps troublés que nous traversons.

Sur le plan littéraire, une langue impeccable et peu d'anglicismes, ce qui est devenu rare ! Un bémol peut-être, les auteurs mobilisent trop de citations et trop souvent toujours les mêmes plutôt que laisser libre cours à leur propre pensée. C'est un peu dommage mais rien de bien gênant.
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Catherine et Raphaël Larrère dissèquent avec précision les théories des collapsologistes pour qui la Terre toute entière constitue un seul écosystème qui de toutes les manières va s'effondrer (les plus précis parlent de 2030).
La note d'espoir qu'ils donnent est que la Terre est en fait de leur point de vue un ensemble d'écosystèmes plus ou moins liés les uns aux autres et que des actions locales, pertinentes volontaires peuvent retourner la situation.
On le voit avec l'amélioration de la qualité des eaux de rivière, le bouchage du trou de la couche d'ozone, ......
Intéressante confrontation de points de vue sur une longue période. Croissance ou décroissance, technologie protectrice ou destructrice,
René Dumont dénonçait en 1974 les mégapétroliers, la pollution atmosphérique et prédisait pour le XXIeme siècle l'effondrement de notre monde.
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critiques presse (2)
NonFiction
05 mai 2022
Les pensées de l'effondrement renouent avec l'écologie profonde, qui se parait de philosophie. En s'adressant à la sensibilité, la collapsologie inaugure-t-elle une esthétique de la crainte ?
Lire la critique sur le site : NonFiction
Bibliobs
16 septembre 2020
Dans « Le pire n’est pas certain », Catherine et Raphaël Larrère, qui furent parmi les défricheurs de la philosophie de l’environnement en France, critiquent les thèses effondristes.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L'historien et philosophe des sciences Georges Canguilhem en tire la leçon dans une conférence intitulée "La question de l'écologie", qu'il prononce en 1973 : "Il est certain que la croissance exponentielle des besoins énergétiques dans les sociétés industrielles (énergie alimentaire, énergie motrice) est, à terme, incompatible avec la limitations des ressources organiques et minérales offertes à l'espèce humaine."
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Le capitalisme suppose le déni de la finitude: pour qu’il puisse se développer, il faut que les désirs des individus soient illimités afin qu’ils consomment les produits de l’industrie et des services. Les ressources indispensables à la production nécessaire pour satisfaire ces désirs doivent de même être illimités. La croissance est ce qui dope le système économique, en garantissant la paix sociale en dépit des inégalités. Or, il n’est plus possible de tabler sur des ressources illimitées et sur la capacité de la planète à absorber une quantité croissante d’effluents, de déchets et d’artefacts. Depuis l’industrialisation, notre prospérité tient à l’extraction de ressources fossiles a a pour effet de dérégler le climat et d’éroder la biodiversité. (p. 68-69)
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C'est ce que nous avons appris pendant la crise du coronavirus. On a besoin de l'État. Sans État, pas d'hôpitaux, pas de chômage partiel, pas de maintien des services essentiels... S'il n'y a pas eu d'effondrement, c'est que l'État a tenu. Mais s'il a tenu, ce n'est pas tant grâce à la gestion avisée d'un executif qui a plutôt acumulé les retard, les imprévoyances, les négligences et les bévues, qu'aux très nombreux travailleurs qui ont continué d'assurer les services vitaux - des travailleurs qui sont d'ailleurs surtout des travailleuses, ce qui attire l'attention sur la hiérarchie des travaux et leur distribution selon le genre. C'est cette base sociale de travaux sous-payés, invisibilisés, ignorés, tardivement reconnus pendant la crise, qui a évité la catastrophe annoncée.
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p. 89, Edgar Morin a écrit dans Le Monde en avril 2020 à propos de l'épidémie du Coronavirus : « Toutes les futurologies du XXe siècle qui prédisaient l'avenir en transposant sur le futur les courants traversant le présent se sont effondrées. Pourtant, on continue à prédire 2025 et 2050 alors que l'on est incapable de comprendre 2020. L'irruption de l'imprévu dans l'histoire n'a guère pénétré les consciences. Or, l'arrivé d'un imprévisible était prévisible, mais pas sa nature. D'où ma maxime constante "Attends-toi à l'inattendu"[...]. Sachons enfin que le pire n'est pas sûr, que l'improbable peut advenir et que, dans le titanesque et inextinguible combat entre les ennemis inséparables que sont Eros et Thanatos, il sain et tonique de prendre le parti d'Eros. »
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(p. 173)
Pour échapper à la sidération que peut provoquer la hantise de l’effondrement, il nous faut retrouver confiance dans notre capacité d’agir. Pour cela, nous devons nous déprendre du point de vue exclusivement global qui ne met en avant que notre impuissance. C’est d’autant plus difficile que l’histoire de l’environnement a été massivement construite comme une histoire globale. (…) Ce que [la connaissance de l’écologie] gagne en généralité, elle le perd en précision. Elle ne rend pas compte de la diversité des situations sociales et environnementales du monde. Elle ne nous livre pas les moyens qui nous permettent d’avoir prise sur elles et renvoie systématiquement le reflet de nos échecs, de notre impuissance.
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