Dans un New-York aux airs de fin du monde décimé par des attentats multiple et une pandémie de grippe létale, ceux qui ont fait le choix de rester sont dans la débrouille permanente. En effet, tout vient à manquer dans la Grande Pomme, à commencer par l'électricité et l'eau.
Dewey Decimal, lui, est satisfait d'être resté. Ayant perdu la mémoire (de manière pas très claire), il a décidé d'élire domicile dans la New York Public Library (la plus grande bibliothèque de New York), ce qui lui vaut son nouveau nom. Hypocondriaque et bien souvent parano, il gobe cachet sur cachet pour se calmer, passe son temps à se désinfecter les mains et souffre de curieux TOC, comme celui qui le contraint de toujours tourner à gauche lorsqu'il arrive à un embranchement. Lorsqu'il n'est pas en train de lire ou à ranger « sa » bibliothèque, il vivote en acceptant diverses missions pour le procureur. Mais tout cela prend une autre tournure lorsque l'édile lui demande d'éliminer un parrain de la mafia ukrainienne.
En tant que bibliothécaire, j'ai apprécié suivre les aventures d'un confrère « badass », loin des clichés éculés de la vieille dame à chat et à chignon. On ne la fait pas à l'envers à Decimal mais malgré ses bizarreries et sa dureté, il est plutôt attachant. L'intrigue n'est pas folle d'originalité mais ça se lit bien et je lirai volontiers sa seconde aventure :
le système nerveux.