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Citations sur Secrètement, à la nuit (14)

FUIR LE MONDE

Je veux regagner le Sans-limite,
Faire retour vers moi.
La colchique de mon âme
Fleurit déjà.
Serait-ce trop tard pour faire retour?
Oh, je me meurs parmi vous!
Votre présence m'étouffe.
Je voudrais tendre des fils autour de moi,
En finir avec ce pêle-mêle!
Que cela s'emmêle,
Vous harcèle...
M'enfuir
Vers moi.
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La nuit est veloutée et tendre, telle une rose;

Viens, donne-moi tes mains,
Mon cœur bat, il est tard
Et à travers mon sang, vaque la nuit ultime qui va
Et vient, sans bornes, sans fin, comme une mer.

Et puisque tu m'as tant aimée,
Cueille donc la joie suprême de ton jour,
Et donne-moi cet or que nul nuage ne trouble.

Du lointain pays de la nuit, des harmonies
se pressent, s'enflent-
Je fais le pas
Je serai la vie
Vie blottie contre vie
Quand au dessus de moi des astres édéniques
Berceront leurs premiers humains.
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Secrètement, à la nuit


Je t'ai choisi
Parmi tous les astres.

Et je veille — fleur aux aguets
Dans le feuillage susurrant.

Nos lèvres s'apprêtent à préparer le miel
Nos nuits chatoyantes sont écloses.

Les cieux de mon cœur s'embrasent
À l'éclat radieux de ton corps —

Tous mes rêves irradient de ton Or,
Je t'ai choisi parmi tous les astres.
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Mon chant d'amour


Sur tes joues reposent
Des pigeons d'or.

Ton cœur — un tourbillon,
Ton sang, tendre ruisseau,

Frémit, comme le mien,
Auprès des framboisiers.

Oh, comme je pense à toi —
La nuit te le dira.

Personne, avec tes mains,
Ne joue aussi joliment que moi,

Ni ne bâtit, comme je le fais,
Des châteaux en doigts d'or ;

Des forteresses aux tours puissantes !
Nous voilà pilleurs d'épaves.

Quand tu es là,
Je suis fortunée.

Tu me tiens si près de toi —
Je vois ton cœur, scintillement d'étoile.

Tes entrailles —
Lézards chatoyants.

Tu es fait Or —
Toutes lèvres retiennent leur souffle.
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TOI SEUL



Dans sa ceinture de nuages,
Le ciel porte le croissant de lune.

Sous l’image en faucille
Je veux reposer dans ta main.
Toujours il me faut suivre la tempête,
Je suis mer sans rivage.

Mais depuis que tu quêtes mes coquillages
Mon cœur scintille.

Il repose tout au fond de moi,
Ensorcelé.
Peut-être mon cœur est-il le monde,
Il bat –

Et ne cherche que toi seul –
Comment donc t’appeler ?
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Suspendue à mon cil — une étoile.
Éblouie de lumière,
Comment dormir ?


(Au garçon Giselheer)
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À l'ombre de tes rêves, la nuit venue,
Mon cœur d'anémone s'abreuve de vent,
Et je traverse, florissante, les jardins
De ta paisible solitude.


(Mélodie)
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Ce n'est ni le jour ni l'astre,
Le monde, je ne le connais plus,
Hormis toi — tout est ciel.


(Au prince Tristan)
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Nous scellerons le jour dans le calice de la nuit...


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Le soir


Soudain, je me pris à chanter —
Sans que je sache pourquoi.
Pourtant le soir, je pleurai. Chaudes larmes.

De toutes les choses
Une douleur sourdit, passa —
Et se posa sur moi.
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