Un passionnant récit de voyage truffé de références historiques sur des dizaines de lieux et mené d’une plume poétique qui nous invite à poser un regard neuf sur ce qui nous entoure.
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C’est avec J’habite une île que l'écrivain nous livre aujourd’hui le « récit de voyage géopoétique » de ce court périple à travers l’espace et le temps. Un périple urbain qui se veut aussi un hommage oblique au poète et cinéaste Pierre Perrault (1927-1999), qui écrivait dans J’habite une ville (L’Hexagone, 2009) : « J’habite une ville entourée d’eau, mais nous ne savons pas que nous avons égaré nos destins d’archipel. »
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(p.11) J'habite une île qui tourne le dos à l'eau. Deux millions d'insulaires dont la plupart ont besoin d'attendre que les ponts soient gelés, les tunnels inondés ou l'état d'urgence décrété pour se souvenir qu'ils sont entourés de liquide. Les eaux bleu-vert du fleuve Saint-Laurent au sud, celles limoneuses des rivières des Prairies et des Outaouais au nord. Une des plus grandes et des plus populeuses îles fluviales au monde. Une île-ville.
(p.119) Le Voyageur-né n'est qu'un observateur qui fuit le familier, une personne qui sait conserver en toutes circonstances des yeux étrangers, consciente de la frontière mouvante du voyeurisme, un observateur aguerri qui se dope à l'éclat de diversité du monde, chez lui comme ailleurs, accro aux pincements électriques de ces étincelles fugaces, ces moments parfaits d'exotisme. On appelle ça aussi, parfois, avoir un regard d'enfant.
L'auteur Rodolphe Lasnes nous présente le guide Ulysse Escale à Mexico.