- Il y en a eu tant.. Par où commencer ?
- Chloé, m'avertit-il.
- Deux au lycée, un à la fac.
- Tu n'as couché qu'avec trois hommes ?
Je m'écarte de lui pour le regarder :
- Coucou Einstein. J'ai couché avec quatre mecs.
Retour du sourire sûr de lui.
- C'est vrai. Suis-je le meilleur de loin ? Hein ?
- Et moi ?
Son sourire disparaît, il cligne des yeux, surpris.
- Oui.
Si vous continuez à taper sur votre clavier comme si vous enfonciez des clous dans le mur de votre chalet, mademoiselle Mills, soyez gentille de fermer la porte entre nos deux bureaux. (Page 53)
Putain, ce type n'a pas intérêt d'aller aussi loin que ça. Je ne sais pas où je pourrais cacher un cadavre par ici
Chaque jour, mademoiselle Mills m’est apparue encore plus sexy que la veille. Chaque jour, elle s’est arrangée pour porter un vêtement ou faire quelque chose qui me faisait inévitablement repenser à ce que je voulais oublier à toute force. J’ai passé un contrat avec moi même : plus de « sessions » à l’heure du déjeuner.
Mon cœur saute dans ma poitrine. Fantasmer sur lui, c’est un aller simple pour le purgatoire. Je suis sur le point d’obtenir mon diplôme. C’est un patron. Il n’a rien à perdre, alors que moi…
Dire que j’ai passé un week-end de merde est un euphémisme. J’ai à peine mangé, à peine dormi et mes quelques heures de sommeil ont été interrompues par des fantasmes de mon boss nu – sur moi, au-dessus de moi, derrière moi… J’en étais à souhaiter reprendre les cours pour me distraire.
Un mois, ça file a une vitesse folle quand on tombe amoureux de la femme qu'on baise. Mais quand la femme qu'on aime nous quitte, deux mois semblent une éternité.
Je veux être le seul mec qui te baise contre des fenêtres et la première personne que tu vois le matin - allongée, sur l'oreiller que tu m'as volé. Je veux aussi être le mec qui t'achète des glaces au citron quand tu es malade après avoir mangé des sushis avariés.
Je le guide dans le couloir étroit, au-delà des toilettes, jusqu’à une petite alcôve abandonnée qui donne sur la scène du DJ. Nous sommes dans une impasse, enfermés, retirés dans un coin mais absolument pas cachés. À part le mur du fond du club, le reste de l’espace autour de nous est ouvert, et seule une vitre à hauteur de la taille nous empêche de tomber sur la piste de danse en dessous.
– OK. Caresse-moi ici.
Il lève un sourcil et passe un long doigt sur mes os, d’une épaule à l’autre :
– À quoi tu penses exactement ?
Ses yeux étincellent – il s’amuse de tout ce qui l’entoure. Il a l’air parfaitement normal et sensé pour quelqu’un qui me suit dans une boîte pour me dire abruptement qu’il a envie de me caresser.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
C’est très aimable à vous de m’offrir du café quand vous en faites, mademoiselle Mills. Mais si j’avais envie de boire de la boue, j’aurais rempli moi-même mon mug de terre dans le jardin en arrivant ce matin.