Wild Seasons, tome 2 : Dirty rowdy thing

Money can’t buy you happiness, but happiness sure is a hell of a lot easier to find when you’re not worried about where your next meal is coming from.

Tout le monde connaît la force d'Harlow montre si rarement ses faiblesses. Elle vient me dire qu'elle ressentait la même chose que moi - j'ai trouvé mon âme sœur, moi aussi - et je n'ai pas envie de tout foutre en l'air.
- On parlera de tout, me promet-elle. Mais ne me quitte plus jamais. Promets-le moi.
- Je te le promets.

Je réalise qu'à Vegas, il ne s'est pas comporté comme avec une inconnue. Le Finn, dominant et brutal, c'était le Finn déchaîné, qui se laisse aller avec moi, l'inconnu parfait. Tout à coup, je comprends qu'avec quelqu'un d'autre, Finn aurait été beaucoup plus doux la première fois. Plus doux et plus mesuré. Mais avec moi, c'était impossible.
Il ne pouvait s'empêcher de se déchaîner parce qu'il ressentait ce que je ressens : le relâchement total qui vient quand on rencontre la personne qui nous délivre.

Lola me donne un coup de coude.
- Es-tu en train de chercher une raison pour ne pas être avec lui ?
- Pas besoin. Il est insupportable.
Elle éclate de rire.
- Il est bâti comme un dieu ( ou plutôt un mec qui travaille avec ses mains), il a un sens de l'humour à toute épreuve, son unique but dans la vie consiste à te faire jouir. Quel cauchemar !
Lola, c'est la voix de la raison.
- Tu es dure avec moi.
- Tu dis toujours ça quand tu sais que j'ai raison.
- Sors de ma tête, sorcière ! Et ne m'emmerde pas. Je t'offrirai de la lingerie trop petite pour Noël et je ferai de ta vie un enfer.

Je plonge mes yeux dans les siens. Je m’attendais à de la gêne, après nos préliminaires d’hier soir, mais il ne détourne pas le regard. Au contraire, il sourit. Ses yeux marron tirent sur le vert, ses cils semblent encore plus épais et foncés. Ses lèvres gercées me donnent envie de les sucer, de les embrasser pour les apaiser.
Ivre, je lui roule des pelles et, sobre, il me semble encore plus sexy ? Ce n’est pas juste, l’Univers.

C'est toi.
Soudain, tout se renverse. Que peuvent signifier ces mots ? Mais il se hâte de clarifier.
- J'ai envie de te donner du plaisir. (Il me fait rouler pour pouvoir me regarder et m'embrasse.) Tu me rends fou.
- J'ai remarqué, je crois.
- Ce que je veux dire, c'est que l'amour que je ressens pour toi me rend fou.
Tout mon sang se concentre dans ma poitrine, la pression, l'excitation montent, explosent, de soulagement, d'amour me donne le vertige.

La tequila me monte à la tête, ma poitrine brûle de l’intérieur. Je me penche pour sentir son parfum. Son odeur est chaude, sucrée, épicée. Une fragrance de plage, de crème solaire et de chèvrefeuille. Ces cinq dernières minutes, j’ai plus discuté avec Harlow qu’au Canada. Je suis assez surpris : elle a la répartie facile et, par-dessus le marché, de l’humour.
– Mon impression te concernant évolue à toute vitesse, maintenant que tu n’es plus seulement un joli visage entre mes jambes.
– Tu es un enfoiré de première classe, Finn.
– Depuis qu’on parle, notre horizon ne cesse de s’élargir.
Elle avale son shot en grimaçant.
– Ne t’affole pas, chaton. Notre arrangement me convient parfaitement.
– Quel arrangement ?
Elle ressert deux autres shots.
– On s’insulte ou on baise. Je préfère l’option baise.
– Moi aussi.

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Il tient une pièce de moteur dans un chiffon graisseux, son T-shirt est tellement mouillé que je distingue tous les muscles de sa poitrine. Même ses tétons. Et la ligne de poils qui descend de son nombril à son ... Dieu tout puissant.
Hé l'univers, tu te fous de ma gueule !!!

Il m'adresse un sourire qui me donne l'impression d'être l'étoile la plus brillante et la plus belle du ciel tout entier.

Le couple devant moi met des plombes à commander. Le garçon demande:
- si on n'aime pas le café, qu'est ce que vous conseillez ?
Probablement pas un coffee shop, ducon.