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Citations sur B.O.A., tome 1 : Loterie funeste (25)

Au commencement, il y eu le virus. Terrible et féroce, comme un prédateur affamé tapi dans l'ombre depuis trop longtemps. C'était une forme mutante d'Ebola, une saloperie qui s'attaquait à l'humain par son sang. La première étape de la transformation touchait le comportement. L'humain infecté devenait plus agressif. Puis sa peau se mettait à suppurer et à se détacher par lambeaux, comme la mue d'un serpent. Celle qui la remplaçait était si transparente qu'on voyait les veines parcourir le corps. Par la suite, c'étaient les yeux qui changeaient. Les iris pâlissaient tant qu'on les distinguait à peine. Ne restait plus dans ce blanc insondable que la pupille noire et implacable qui vous observait avec appétit. Car, pour survivre, ces êtres humains contaminés devaient boire le sang de leurs congénères vivants ou fraîchement décédés. Ils en oubliaient jusqu'à leur ancienne humanité. Les Charognards étaient nés.
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A mes parents, qui m’appris que les rêves se construisent une pierre à la fois
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Kael consulte de nouveau la couverture du livre qu(il tient entre les mains, puis il reporte son regard sur Josef.
— Vos livres m'aide à comprendre l'autre humanité, celle d'avant les BOA, explique-t-il. C'était différent, vous savez. Les humains étaient tous pareils. Il n'y avait pas d'histoire de survie par le sang. Il y avait des ethnies, des nationalités; des couleurs de peau, mais ils étaient faits de la même façon...
— C'est la maladie qui a tout fait basculer, je sais cela.
— Non, insiste Kael, ce que je veux dire, c'est qu'avant ce foutu vaccin qui a fait muter le virus, et la moitié de la planète par la même occasion, les gens étaient tous pareils. Et, pourtant, ils se détestaient. Rien n'a changé. Rien ne changera jamais. Les massacres provoqués par les BOA resteront à jamais gravés dans les mémoires, le fait qu'ils ont bien failli décimer complètement l'humanité à cause de leur soif de sang et de leur désorganisation a bouleversé les mentalités... mais le résultat est le même. Les humains et les BOA ont beau vivre ensemble, ils se détestent.
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Et puis, à quoi servent les vains espoirs si ce n'est qu'à accentuer la tristesse de son existence?
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Oxana découvre enfin le visage de celui qui les a gagnés. Son air taciturne ne lui dit rien qui vaille.
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Ils sont des Sacs à sang. Son frère va souffrir. Et elle aussi. Leurs promesses ne valent rien devant la soif de sang des BOA. La survie de ces chiens en dépend et, quand l’instinct de survie s’en mêle, les animaux les plus dévoués peuvent en venir à bouffer leur maître.
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Et voilà. Ils sont piégés. Oxana ne connaît peut-être pas les membres du groupe depuis longtemps, mais elle sait qu'ils ont tous un point en commun : l'empathie. En plus d'être solidaires, ils craignent pour la vie des autres. Voilà comment Wolfe et Steel réussissent à les briser.
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Paralysée par la peur, elle ouvre la bouche pour appeler à l’aide au moment où la créature se jette sur elle. Le cri s’échappe de sa gorge malgré la terreur qui s’empare d’elle. Son corps est projeté contre le sol, son front frappe une surface sale et humide. Une masse lourde et molle se plaque contre son dos, l’empêchant de se débattre. En dépit de la douleur, elle parvient à hurler. Il ne l’a pas mordue. Pas encore !
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Et cette étrangère, Oxana ne l'aime pas, parce qu'elle ressemble trop à un fruit juteux qu'on a envie de dévorer.
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Il attrape une pomme dans le panier de fruits, en croque un morceau et laisse le jus couler dans sa gorge. Il a soif. Soif de sang. Ça le répugne, mais il doit en boire s'il veut survivre et protéger ceux qu'il aime. S'il ne veut pas faire de mal aux humains, aussi. Un BOA en manque n'est pas fréquentable.
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