Lorsque je me rencontre à l’intérieur, que je m’apprécie, que j’aime la personne que je suis, que je me « sens » belle, le reste de ma vie s’aligne et mes yeux voient mon extérieur différemment (que ce soit vrai ou pas pour les autres qui me regardent !) : mes cheveux sont lustrés, bouclés et fluffy, ma peau est radieuse, mes ongles allongent, mes jambes sont fortes et sexy, mes hanches sont proportionnées, mes yeux sont brillants, j’ai le sourire aux lèvres.
Dans la vie, nos pensées noires prennent parfois le dessus, c’est comme si nous nourrissions la « mauvaise » partie de notre personne, le loup noir. Puis, quand on est conscient, nous pouvons arrêter le processus et plutôt concentrer notre énergie à nourrir notre loup blanc.
L’ombre, c’est cette partie de nous que nous préférons ne pas regarder. Ce peut être un trait de notre personnalité ou un état émotif passager que nous n’apprécions pas. On parle peut-être de tristesse, de jugement, de déprime, de rancœur, de colère, de honte, de peur.
Iphigénie est la tendresse. Elle est la fleur. Iphigénie, c’est le blanc. C’est le calme. C’est elle qui permet la douceur. C’est elle qui désarme. Qui écoute doucement. Qui comprend sans parler. Yeux doux. Iphigénie est une femme frêle qui modère la tempête d’Artémis.
Encore une fois, je vais m’imprégner de mes contrastes, et j’adore ! Sans jugement ni trompette. Entre la douceur et la séduction. Aimer mon blanc. Aimer mon noir. Mon yin et mon yang. Je suis. Peu importe la couleur que j’affiche. Je m’assume.