- Il va falloir bander ton torse, souffla-t-elle en regardant par la vitre.
- Pour l'instant, je suis plus préoccupé par une autre partie de mon corps qui bande, ironisa-t-il.
Eh petite, Amarok n'a jamais été comme ça avec une fille, même avant la malédiction. Il s'amusait, prenait, jetait... Et après ce qui s'est passé il y a cinq ans, n'en parlons pas. Son animal est plus proche de la surface que le nôtre. Il souffre depuis cinq ans, au point que ses crises de violence sont légendaires dans toute la région et là... c'est un véritable toutou qui quémande la moindre caresse de sa maîtresse, cracha-t-il. Bon sang, mais que lui a-t-elle fait? Jamais il ne se serait opposé à moi, il est parfaitement au courant de la hiérarchie. Or, j'ai bien reconnu la lueur dans ses yeux. Il me menaçait! Moi, Son Alpha!
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Vous rappelez-vous les histoires que maman me racontait lorsqu'elle venait me brosser les cheveux avant qu'elle ne nous fuie? Sa préférée était celle des âmes soeurs...
Un grondement s’échappa de la poitrine de l’homme lorsqu’il sentit les formes sensuelles de Manuela se plaquer contre son torse. A son tour, il la caressa, avec délicatesse tout d’abord, puis avec plus de rudesse, plus de passion. Il ne la dégustait plus, il la dévorait, meurtrissant ses lèvres purpurines, irritant le peau de son menton de la sienne un peu rêche… Il se saisit d’une de ses fesses, la malaxant de sa paume, l’enveloppant de sa chaleur.
Manuela était au bord de quelque chose qu’elle n’avait encore jamais éprouvé. Elle percevait la rigidité de l’érection du frère de Tala qui battait contre son ventre. Elle se sentait au bord du précipice, celui dont parlaient les filles du lycée, celui de l’appel de la chair, du sexe…