La boîte à magie

Tuva qui est en retard pour récupérer son fils à la crèche se précipite sur la neige qui a recouvert les rues de Stockholm, mais soudain ses jambes ne la porte plus, elle tombe à genoux, et c'est le trou noir... Elle se réveille à genoux, en sous vêtements, comprimée dans une caisse : un objey argentée apparaît dans l'une des fentes de la caisse..., une épée lui transperce les deux cuisses, puis une autre s'enfonce dans son dos... et la troisième lui transperce un oeil... La caisse avec le corps à l'intérieur sont retrouvés à l'entrée d'un parc d'attractions du quartier de Tivoli.

Une enquête reléguée au second plan et menée par uns équipe spéciale de la police récemment créée et dirigée par la fille du chef de la police.

L'enquête est peu développé, car les auteurs ont opté pour mettre en avant les personnages de Mina une inspectrice maniaque à l'extrême qui à la phobie de la moindre bactérie et accroc aux médicaments, et Vincent Walder un mentaliste divorcé qui a épousé la soeur de sa première femme, atteint d'un Asperger léger et obnubilé par les chiffre.

Les personnages secondaires, qui ont tous leurs problèmes, n'arrangent pas la situation et les longueurs succèdent aux longueurs. Moins de deux cent pages sont consacrées au sujet principal du roman à savoir l'enquête.

Le dénouement n'intéresse que très peu le lecteur car ce ne sont pas les enquêteurs qui piétinent qui découvrent les meurtriers, mais les meurtriers qui s'intéressent de très près aux deux personnages de premier plan. Et dans le déroulement de l'enquête aucun indice ou presque ne pouvait conduire jusqu'à eux.

Ce n'était peut être pas le meilleur roman pour découvrir l'autrice mais ce roman ne donne aucune envie de la découvrir dans l'immédiat. On ne lira pas non plus la suite des aventures de l'inspectrice Mina : c'est ferme et définitif.
Un roman plus que décevant on s'attendait à mieux vu en général les bonnes critiques sur l'autrice.
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Camilla Läckberg, une belle histoire commencée il y a bien longtemps … la mode de la littérature scandinave … l'enthousiasme pour le polar nordique … « millenium » un titre phare qui a bousculé le monde de l'édition … Camilla Läckberg a saisi la bonne vague et avec sa série qui se passait dans la charmante commune de la côte ouest de la Suède… Fjällbacka, et le couple devenu mythique Erica Falck et Patrick Hedström … 10 volumes ont épuisé le sujet.
« La boite à magie » est une tentative pour ranimer la flamme de ses lecteurs … un mentaliste lui vient en secours (1) … à voir !
Partons rendre visite à « l'homme au chien », à « la tante au châle violet », au « Scanien » ou « la fille au dauphin » et on verra bien où cela nous mène.
Découvrons les poissons chiens américains (2) … les seuls qui acceptent de venir manger dans votre main ! Une des seules informations étonnantes du livre.
Le reste,
Des phrases et des phrases commentant 19511104 … 1+9+5+1, 1+1, 0+4 … 16+2+4 … ce que ça peut vouloir dire ! (Aucun lien avec l'intrigue, juste ma date de naissance qui n'a rien à faire dans cette critique),
Des circonvolutions pour nous faire tourner en bourrique … un peu épuisantes, plutôt inintéressantes … c'est long, c'est très long,
Des personnages multiples, on s'y perd, on n'a guère le temps de s'attacher, on sent la volonté de rallonger la sauce, d'essayer de faire naître du suspense pour retomber très vite dans l'inintérêt,
Des parallèles entre l'histoire d'aujourd'hui et celle d'autrefois, une vieille recette éculée à laquelle on ne croit plus,
Un dernier détail … 653 pages … 875g … du lourd, de l'obèse, rempli de vide !
Des retrouvailles ratées …

(1)
Le mentalisme est un art du spectacle qui consiste à présenter des performances, sur les thèmes de l'étrange et les facultés mentales. Les mentalistes utilisent différentes techniques. Entre autres :
* la psychologie  : déduction avec la lecture à froid, intuition, équivoque
* la suggestion : hypnose, lecture musculaire
* le développement de la mémoire : mnémotechnie, calcul rapide ;
* le développement des capacités sensorielles
* L'illusion : prestidigitation, manipulation, magie mentale.

(2)
Ce poisson ressemble au genre characidés, mais fait partie de la famille des Umbridae, il n'a pas de nageoire adipeuse.
Poisson grégaire, il est en général calme, mais devient agressif à la saison des amours.
Alimentation sur les larves d'insecte, vers, mollusques, crustacés alevins. 
Peut avoir un comportement prédateur envers les plus petites espèces.
Peut vivre en bassin extérieur à l'année. Espèce introduite et potentiellement invasive en France, à ne relâcher dans la nature sous aucun prétexte.

Appréciant grandement les aventures d'Erica, j'ai voulu tenter « La boîte à magie » : quelle déception ! Je ne reconnais pas l'écriture de Camilla Läckberg ! Trop de détails dans des scènes violentes ou sexuelles, trop de paroles vulgaires, trop d'exagérations peu crédibles… J'ai même sauté des passages qui me dérangeaient. Apparemment, depuis la fin des tomes sur Erica, Camille Läckberg a totalement changé : quel dommage ! Je ne comprends vraiment pas son évolution et je ne tenterai plus un autre livre d'elle.

Je suis déçue par la lecture de ce livre. Rien ne m'a fait vibrer comme dans les histoires avec la Erica et son mari. Je pense que l'auteure s'est complètement fourvoyée en inventant un nouveau personnage qui n'a rien de spécial mais aussi en écrivant avec quelqu'un d'autre.
J'ai mis longtemps à le lire car vraiment il passait difficilement mais bon peut être que c'est moi qui ne colle pas au livre.

Il est rare que j'abandonne la lecture d un livre…
Mais quand je l ai commencé depuis plus d un mois et que je n'avance plus, je dois bien me faire une raison…
J'ai lu 200 pages sur environ 600…

Ça commence fort avec la description du meurtre ! on est tout de suite emmené… et puis plus rien…
Les 200 pages suivantes ne servent qu'à décrire les personnages… leur relation, les défauts, ce qu'ils aiment…
Quel ennui !!!

Je ne dévoilerai pas d'éléments de l'intrigue car au bout de 200 pages, on n'a pas grand chose 😰…

Il me fallait lire un livre facile. Alors, j'ai choisi celui-ci. C'est comme si les auteurs devaient absolument écrire un livre qui ferait un certain nombre de pages, pages qu'il faudrait remplir avec des mots. Il faudrai un crime qui change de l'ordinaire. Donc pour remplir le livre, il faudrait broder un maximum sur les personnages. Voili, voilà. C'est fait

J'avais abandonné un moment les romans de Camilla Läckberg car toujours construits sur la même trame (alternance de chapitres dans le passé pour expliquer l'origine du meurtre avec des chapitres dans le présent pour suivre l'enquête) et par le manque d'originalité dans la résolution de l'énigme.

Voyant que son dernier roman était écrit à quatre mains, je me suis lancé dans la lecture de La boîte de magie en espérant y trouver du renouveau. Mais en fait je pense que Henrik Fexeus n'intervient que en tant que consultant de spécialité tant l'écriture et la structure du roman transpirent celles de l'auteure suédoise.

Et deuxième déception, le rythme du roman : c'est d'une lenteur soporifique. Ne vous attendez pas à une enquête à forts rebondissements ou courses-poursuites, on est proche de L'inspecteur Derrick. Une grande part du roman se consacre aux relations et à la vie des personnages. A se demander si l'auteure n'aurait pas du faire une chronique plutôt qu'un roman « policier ».

Bref, si vous n'êtes pas insomniaque, faire disparaître ce livre de votre vue.
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