![]() |
J'étais une grande fan de la série des polars de Fjällbacka... jusqu'à ce que je discute avec une copine qui trouve Erica Falck complètement niaise. Apparemment, elle m'a refilé le virus, parce que j'ai été bien agacée par les tentatives d'Erica d'attendrir son mari quand elle fait des boulettes en rapport avec l'enquête en ''prenant l'air adorable'', par les 36 références au fait qu'elle soit trop grosse pour se lever (c'est bon, on a compris qu'elle est enceinte de jumeaux !) ou par les scènes de gavages avec sa soeur (pourtant je suis gourmande !). Bref, je ne sais pas si Camilla Läckberg a forcé le trait dans la personnalité normale/gnangnan d'Erica ou si la discussion mentionnée ci-dessus m'a ouvert les yeux dessus. Mais le résultat est là : autant j'ai accroché avec le personnage d'Erica dans les tomes précédents, autant là ben non. Idem d'ailleurs dans une moindre mesure pour Patrick, que j'ai trouvé un peu lent à la détente et vraiment pas efficace dans ses relations avec les témoins ou dans l'enquête. Sans parler de Mellberg à la bêtise abyssale dont l'incompétence s'aggrave à chaque épisode. Honnêtement, il était suffisamment con au début, pas la peine d'en rajouter à chaque fois, ça devient énervant. En revanche, l'intrigue est à mes yeux tout à fait à la hauteur, comme toujours : prenante, imprévisible et bien construite. Les personnages de Christian, Kenneth, Erik, Louise, Cia et Sanna sont crédibles et complexes, ça sonne juste. On comprend assez vite de quoi il retourne, mais on garde toujours un petit doute qui fait qu'on avale les pages jusqu'à la fin. Comme dit dans un autre commentaire, les thèmes abordés sont nombreux, intéressants et riches : maltraitance, difficultés de couple, cancer, maladie mentale... L'alternance des points de vues fonctionne bien. Au final donc une lecture passionnante et agréable (si on fait abstraction des personnages principaux trop caricaturaux à mon sens) + Lire la suite |