Les Contes du Korrigan, tome 2 : Les Mille Visages du diable

Avez-vous peur de Lucifer? Après avoir lu ce deuxième tome, toutes vos craintes vont disparaître .

Est-ce que cette attitude face à Lucifer décrit l'une des caractéristique du peuple breton? C'est-à-dire le goût du risque. le goût de tourner en dérision ses peurs? Aux Bretons de m'expliquer

"Le Cornik, Diaoul Ruz, Pôll le Rouz, Pôl Gornek"... Vous savez de qui on parle...Le diable quoi!

Chez les Korrigans, il est loin de leur faire peur, ils n'ont de cesse de lui jouer de vilains tours et de le tourner en ridicule avec la complicité des hommes.
Entre" le forgeron, Au moulin manque une pierre, le diable et les Korrigans, Les menhirs de Plouhinec", on n'a pas le temps de s'ennuyer dans cette BD!

Bien souvent, le Cornik , en terre armoricaine, trouve plus malin que lui dans les légendes bretonnes. Et oui, le diable est bien bête en Bretagne. Pourquoi se moquer de lui? Peut-être une façon d'en avoir moins peur, il en devient ainsi moins effrayant.

Je n'ai pas trouvé le scénario très intéressant dans le conte" le diable et les Korrigans". J'ai préféré entre tous "Les menhirs de Plouhinec", pour son histoire et aussi pour ses illustrations.
Un bon moment passé dans ce petit monde merveilleux, où "Pôl Rouz" a compris la leçon; il ne fait pas bon se frotter au petit peuple!

Second tome, sixième conte lu et je suis toujours autant ravie qu'à la lecture du premier tome. Là encore l'objet est une fois de plus magnifique. j'adore vraiment leur couverture que je trouve vraiment sublime ; au cours de ce tome nous retrouvons donc Koc'h pour trois nouveaux contes cette fois axés sur les relations entre nos amis les Korriagns et Pôl Gornek, An Diaoul, le Cornik enfin bref le Diable. j'ai là encore aimé chacun des contes ma préférence allant pour ce tome pour le Diable et les Korrigans dont le ton humoristique m'a arraché de nombreux sourires bien que les autres comptes ne soient pas non plus en reste. J'ai également beaucoup apprécié les contes du forgeron qui fait transition aux trois autres contes. Enfin bref vous l'aurez compris j'ai de nouveau beaucoup apprécié cette lecture rafraîchissante car après tout que demander de plus : de beau dessein, de belle couleur, trois jolis contes qui donnent le sourire. Des Korrigans toujours aussi malicieux et un Diable tourné en bourrique. Tous les éléments sont réunis pour une très agréable lecture.

Dans ce deuxième tome en pays breton, les korrigans nous proposent plusieurs contes sur le diable... de quoi nous rappeler qu'ils sont de grands farceurs et qu'ils aiment tourner en ridicule le Cornik qui trouve toujours matière à effrayer et se venger.
Certains contes sont moins passionnants et plus répétitifs que d'autres mais la bande dessinée se lit toujours avec plaisir.

Une excellente suite, cette série s'embellit de tome en tome, elle me ravit en tant que fan de belles histoires celtiques. Avec la bonne musique derrière, vous passez un très bon moment de lecture, je suis sous le charme !

Comme pour le premier opus, l'esthétisme est soigné. La couverture ainsi que la quatrième de couverture nous montre différents peuples fantastiques comme les petites fées ou nos chers Korrigans, avec en arrière-plan, la figure inquiétante du Diable. On entre de suite dans la féerie, dans l'enchantement, c'est magique en quelque sorte, on se laisse bercer par les images et nous entrons dans un autre monde. Les dessins malgré les différents illustrateurs conservent une certaine fluidité, ils sont travaillés : l'architecture est splendide, les objets sont beaux, les costumes réalistes, les effets sont de toute beauté. Ces dessins participent à cette ambiance celtique et magique, et les couleurs choisies ne font que les embellir ! Ces couleurs correspondent aux ambiances souhaitées, aux personnages, à leur tempérament, les ombres et les jeux de lumière sont réussis. C'est très sincèrement un excellent travail, je suis fan.

Je retrouve pour mon plus grand plaisir ce cher Koc'h, conteur korrigan qui une fois de plus a choisi un thème original, le Diable. On pourrait s'attendre à des histoires effrayantes ou très tristes et bien vous êtes bien loin du compte ! J'ai beaucoup ri avec ce deuxième opus. le Diable est bien amusant, il est manipulateur, sournois, cependant, il possède une certaine classe, un côté terrifiant sans être trop redoutable. Rire à ses dépens m'a bien amusée. Comme pour le précédent tome, il y a une histoire fil rouge entrecoupée de trois histoires, toutefois, la fluidité est de rigueur, je ne me suis pas sentie perdue une seule seconde.

Le forgeron : le fil rouge de ce deuxième opus est une histoire très amusante et très drôle, se jouer de la mort de cette manière, je l'avais déjà vu. Mais cette histoire fait du bien, l'on se prend de passion pour ce forgeron plus malin que le Malin lui-même. J'ai revu Goulven, le bossu du premier tome avec joie, c'est un personnage de second plan, tout en restant bien sympathique.

Au moulin manque une pierre : l'histoire du moulin de Youann et de sa femme, une histoire très intéressante au sujet de ce que l'on est prêt à donner pour obtenir ce que l'on souhaite le plus au monde. Youann perd son moulin, il rencontre la reine des Korrigans en sauvant l'un d'entre eux, puis il tombe sur le Diable. Je ne gâcherais pas cette histoire très passionnante en vous contant la fin, c'est une très belle surprise pour ma part.

Le diable et les korrigans : l'histoire que j'ai le plus aimée dans ce second opus. Un vrai coup de coeur. Les korrigans sont clairement intelligents, drôles et festifs, ils sont pleins de ressources et j'ai adoré les tours qu'ils jouent au Diable lors de concours. Barba Gwenn entre parmi mes korrigans préférés ex aequo avec Koc'h. C'est un korrigan très malin, son character design est très réussi, comme celui du Diable en fait, très étonnée de son apparence qui tranche avec les clichés habituels.

Les menhirs de Plouhinec : une belle histoire. Une agréable surprise pour celle-ci. Gurvan se fait piéger par un vieil homme (Nik) qui sert le Diable, Nik veut à tout prix mettre la main sur un trésor caché près des menhirs de Plouhinec. J'ai eu un peu peur pour ce bon Gulvan qui nous rappelle à ne pas gober tout et n'importe quoi venant du premier venu. La fin est très belle, j'ai adoré le retournement de situation.

En conclusion, nous avons une nouvelle fois un très bon tome plaçant les Contes du Korrigan comme une excellente série autour des légendes et mythes celtiques. Les personnages sont fort sympathiques et attachants, les histoires sont variées et très belles, les dessins sont soignés et les textes, travaillés. On est transportés dès la première bulle dans un autre monde et c'est très agréable à la lecture.
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Dans la digne lignée du première opus, Les mille visages du Diable, comme son nom l'indique parle du Cornik, de Pôl Gornek, An Dioul... en un mot du diable. C'est avec un grand plaisir que j'ai suivi Koc'h en train de rouler le diable dans la farine. Encore un tome plein de sagesse et d'humour.

C'est avec plaisir qu'on retrouve Koc'h, notre korrigan conteur dans ce deuxième volume de la série de ses contes.
Généreux (quoique...) Koc'h partage l'affiche de cet album avec un éminent et cornu personnage: le diable en personne, le Cornu, Pôl Gornek comme on dit en Bretagne. Si le roi des Enfers est censé nous effrayer, force est d'admettre que dans la plupart des contes traditionnels, les personnages finissent par le vaincre et le tourner en ridicule. Sans doute est-ce là une manière de tenir le mal et la peur surtout à distance... Les contes bretons ne font pas exception. le pauvre cornu attiserait presque la compassion quand il se trouve en but aux espiègleries des korrigans s'il était un tout petit plus sympathique (comme Jules Berry dans "Les Visiteurs du Soir", Satan, meilleur personnage du film!).
Au gré des pages d'un ouvrage, aussi beau et luxueux que le premier volume, nous allons à la rencontre d'un forgeron qui signera un pacte infernal avec la complicité de l'inénarrable D.Bottez, un meunier dont l'aïeul fut l'aimé des fées, un Cornu trop sûr de lui, sans humour et brûlé par la folie des grandeurs pour finir par le conte le plus sombre du volume où incantations infernales et golems de pierre chercheront la perte de deux amoureux.
"Les milles visages du Diable" est sans doute de tous les tomes des Contes du Korrigan le plus drôle et le plus filou, presque le plus léger et j'ai ri à gorge déployée aux mille facéties des Korrigans poussant à bout le Cornik. "Au moulin manque une pierre" et "Les menhirs de Plouhinec" injecte néanmoins au volume sa dose de noirceur et de frissons, juste ce qu'il faut pour que le lecteur se pâme de peur entre deux rires. Savant dosage qui prouve à quel point les Contes du Korrigan ne sont pas qu'une anthologie de contes de plus mais aussi un véritable travail de création.