Le lecteur navigue entre deux personnages. L'un a l'obsession du dodo, oiseaux exterminés par l'avidité de l'homme. L'autre est rongé par une maladie qui fait de ses jours une souffrance interminable.
Pour celui qui connait l'île Maurice, cela doit être très intéressant. Moi j'ai trouvé très pénible de vaguer ainsi de souffrance en souffrance, de déchéance en désespoir. Lourd, très lourd.
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Le début de l'histoire est plutôt réussie. L'idée des 2 narrateurs, l'un occidental sur les traces de sa famille, et l'autre autochtone qui s'exprime en langage semi-créole, sans savoir ce qui les relie, lance bien le récit autour de cette interrogation. L'ile Maurice en décor et son histoire liée à l'esclavage et à l'exploitation de la canne à sucre offre un cadre intéressant. le style est aussi très beau, en particulier dans la description de l'île Maurice.
Malheureusement, l'histoire se perd petit à petit dans un foisonnement de personnages secondaires et une évocation souvent floue des événements parfois limite surréaliste. Enfin, l'ambiance très sombre de l'ensemble achève l'enthousiasme des débuts. A côté, Houellebecque passerait pour un joyeux drille!
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J'ai mal ciblé mon choix de livre. Je ne m'attendais pas à "ça", j'ai été déçu. Je crois que je suis simplement passée à côté du bouquin.
Je cherche encore la signification à cela, le message à faire passer.
Les histoires, destins croisés de deux personnages principaux et de quelques personnages secondaires, sont tous tristes, sans but, sans intérêt.
J'ai été dérangée par le désir d'un personnage pour une fille mineure, et la manière dont j'ai l'impression que l'auteur ne trouve pas cela anormal (ou encore une fois, peut-être que je suis vraiment passée à côté).
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