En premier lieu, un grand merci aux éditions « le Livre de Poche », et Lecteurs.com, pour m'avoir permis de découvrir ce roman d'un
Prix Nobel de Littérature.
Bitna, dont le prénom signifie « celle qui brille » en coréen, jeune étudiante désargentée, quitte sa province natale pour Séoul. Une solution s'offre à elle, lorsqu'elle répond à une petite annonce d'une jeune femme, atteinte d'un mal incurable, cloîtrée dans son appartement ; en effet Salomé a besoin d'une conteuse, pour lui permettre de s'évader, de voyager par les rêves : tels de milliers de petits nuages emportés par le vent de l'envie des fleurs. Et ainsi, le destin de Bitna sera de lui donner le goût de la vie…
Elle découvrira, dès lors, son pouvoir de continuer ou d'interrompre le flux qui ajoute du temps à la vie et retardera l'heure de la mort de cette femme éthérée…
De la sorte, dans les chapitres, les contes oniriques de Bitna s'imbriquent avec sa vie réelle ! Mais où se trouve le quotidien ? Comment situer, partager celui-ci ? Doit-elle se laisser imprégner par le désir de compassion envers Salomé alors à l'acmé de sa maladie.
Une écriture souple, teintée de poésie en fil rouge, certes d'une grande souplesse de lecture ; mais j'ai eu une certaine difficulté à me projeter dans ce drame de la maladie, de la pauvreté, du côté inéluctable de fatalité,
J.M.G. le Clézio, m'a laissé, malgré ses métaphores poétiques, désillusionné par le manque d'optimiste en l'avenir de l'espèce humaine ! le vent parfumé de l'espoir ne doit pas illuminer le ciel de Séoul.
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