AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 234 notes
5
30 avis
4
17 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lire "Chanson bretonne" en étant confiné au bord de la mer, c'est un grand bol d'oxygène. le mot chanson est parfaitement adapté, c'est en fait une chanson poétique qui vous emmène très loin dans les rêves et les émotions. Je ne suis pas Breton, mais à travers ce texte éblouissant je crois avoir capté (glané?) un peu de l'âme du pays breton.
J'ai eu la chance de séjourner quelques jours à Sainte Marine, de parcourir Benodet plus touristique et Loctudy. Saint Marine est un village où l'on se sent bien. le paysage de l'Odet, de l'embouchure sur l'océan, des arbres magnifiques, des fleurs dans la lande, tout cela vit sous la plume de JMG le Clézio. Des petites maisons sur le port, avec quelques petits bateaux, le calme et la sérénité! Merci Mr le Clézio pour une si belle et touchante chanson.
Commenter  J’apprécie          60
Notre prix Nobel de littérature français, JMG le Clézio nous apporte avec Chanson bretonne / L'enfant et la guerre une touche de douceur, de sensualité dans le confins de la France dans cette période de confinement.
Chanson bretonne nous conte l'impression de ses vacances durant son enfance à Sainte Marine, dans le Finistère sud. Né d'une mère bretonne, la famille a séjourné de nombreuses années en Bretagne durant les vacances. Il revient sur le hier et l'aujourd'hui, le passé de Combrit, de Sainte Marine et l'aujourd'hui occupé durant les vacances par les nombreux estivants, souvent la cause de la restructuration des villages et des villes comme les infrastructures.
Il revient sur les saveurs, les odeurs des lieux, sur la langue que les Bretons ont abandonnée au profit d'une modernité.
Chaque réminiscence apporte son lot de comparaison mais avec beaucoup de douceur et toujours une vision positive. Il retrouve le paradis perdu de son enfance à la pointe du Raz qui a su conserver son authenticité, ses paysages de bruyères, d'ajoncs.
Pour caractériser cette période, le verbe glaner est repris dans son sens le plus littéral. « Glaner c'est un geste très ancien ». Pourtant, JMG le Clézio glane à droite et à gauche des histoires savamment racontées par des Bretons de souche.
Dans L'enfant et la guerre, il amène le lecteur à s'interroger sur l'enfant qui vit la guerre aujourd'hui. Pour cela, il revient sur son enfance d'enfant de la guerre. JMG le Clézio est né en 1940. C'est avec beaucoup de sensibilité qu'il revient sur ce vide qu'il ressent enfant. Il ne peut nommer ou décrire la guerre mais seulement les sensations qui se sont ancrées en lui.
L'écriture est remarquable et chaque mot porte en lui une histoire, une douceur, une tolérance, une présence à soi. Ce livre est un bel hommage à la Bretagne, à la Bretagne de son enfance.
A lire !
Commenter  J’apprécie          80
J'avoue que je découvre par ce roman l'immense écrivain qu'est J.M.G. le Clézio.
Dans ces deux textes, tout ce passe à hauteur d'enfant, mais c'est l'homme qu'il est qui raconte. Ce n'est pas un livre de souvenirs d'hier, ce sont des souvenirs vus d'aujourd'hui.
C'est impressionnant, le point de départ de la narration c'est l'aujourd'hui de l'auteur, ce sont ses émotions, les souvenirs sont des émotions.
Le résultat est que ce roman est tout à la fois entièrement personnel et universel.
Je me suis laissée bercer comme par une histoire de famille, tout en sachant que je n'avais rien à voir dans ce monde.
Pour le deuxième conte "L'enfant et la guerre" je crois que si je n'avais pas déjà été profondément pacifiste ce conte aurait terminé de me convaincre de l'absurdité de la guerre. Une guerre vue à hauteur d'enfant, l'auteur assume toutes les inexactitudes, toutes les questions, pour ne retenir que la marque laissée, le souvenir inscrit dans l'âme, vécu par un enfant et raconté par cet enfant qui a grandi. Un homme qui sait que ses souvenirs ne sont pas les seuls, et ne sont pas la vérité, mais ses émotions, et ce qui fait de lui ce qu'il est aujourd'hui.
Une très belle lecture. Un régal. Un moment hors de tout, les deux pieds dans l'histoire.
Commenter  J’apprécie          80
J'aime beaucoup Le Clezio dont l'écriture est poétique. J'ai apprécié ces 2 contes nostalgiques. Tout d'abord parce qu'ils courts et qu'en ces temps de confinement, même si on a du temps, j'ai besoin de changement, et je n'ai pas forcément envie de rester longtemps sur une même lecture. le 1er raconté l'année Bretagne de son enfance, il nous livre des images, ses vacances. le 2d raconte Nice de sa petite enfance, c'est plus dur car teinté par la guerre.
Commenter  J’apprécie          10
Jean-Marie Gustave le Clézio plus connu sous son nom de plume J. M. G. le Clézio nous revient, en ces temps de confinement, avec un livre d'une beauté renversante, un hymne à la Bretagne et à son enfance dans la ville de Sainte Marine, à l'embouchure du fleuve Odet, dans le Finistère entre 1948 et 1954. Ce premier texte appelé "Chanson bretonne" nous fait revivre les grands moments de l'auteur qui enfant contemplait les champs de blé face à l'océan ou bien encore s'amusait lors de la fête du village. On y redécouvre des fragments du quotidien en Bretagne, comme autant d'éléments d'une mosaïque éclairant, sans nostalgie aucune, car pour l'auteur « la nostalgie n'est pas un sentiment honorable », cette période de l'histoire en pays bigouden. Il fallait ainsi aller au puit pour puiser l'eau nécessaire qui était ensuite bouillie pour éliminer les risques d'infection. J. M. G. le Clézio parle des pêcheurs, ces bouffeurs de curé mais aussi des moissons avec les paysans d'alors, du prêche en breton du vieux curé, de la langue bretonne encore très présente à cette époque. On voit revivre tout un pays, une nature célébrée avec des accents Malickiens (je songe au réalisateur contemplatif) sous la plume sublime de l'immense J. M. G. le Clézio qui obtînt, est-il besoin de le rappeler, le prix Nobel de littérature en 2008, célébrant "l'écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante". Sa mère, Simone le Clézio avait une affection toute particulière pour la Bretagne où elle reçu notamment la demande en mariage de son père, où elle a accouché de son frère et où elle est revenue se réfugier trois mois après la naissance de le Clézio à cause de la guerre. La langue est magnifiée par de tels auteurs. On se surprend à relire des passages juste pour le plaisir d'être envahi par la douce sensation de ces mots qui coulent en nous telle une eau vive. J. M. G. le Clézio est issu d'une famille de Bretagne émigrée à l'île Maurice au XVIIe siècle. Les chapitres sont autant de "chansons" revisitant ses souvenirs d'enfance puis son regard d'adulte sur ce pays de coeur. Il est né à Nice le 13 avril 1940. La guerre gronde et pour un enfant aussi jeune, elle est une expérience extrêmement traumatisante qui est l'objet d'un second texte, beaucoup plus court : "L'enfant et la guerre" où l'auteur nous parle de l'arrière-pays niçois où il vécut durant l'occupation. Il témoigne d'un évènement particulièrement traumatisant, cette bombe échappée d'un avion canadien et qui tomba dans le jardin juste à côté de l'immeuble où il habitait. Ce dernier trembla mais ne s'effondra pas et Jean-Marie Gustave le Clézio eût la vie sauve. Autre expérience difficile dont il nous fait part : la faim. Pas cette faim de celui qui levé tôt le matin attend le repas du midi avec impatience.. non cette faim qui vous ferait manger la semelle de vos chaussures, une faim qui fait si intimement partie de l'enfant qu'il était alors, qu'elle le traumatise pour toute l'existence. Les deux textes sont superbes mais mon coeur breton doit avouer que je fus davantage touché par le premier récit. Je ne peux que vous inviter à découvrir ces deux contes comme il les appellent. Avec J. M. G. le Clézio, c'est une certaine idée de la littérature, de celle qui élève l'âme, qui l'enrichit incontestablement, qui est célébrer. Lire le Clézio c'est vibrer, se brancher sur la fréquence du coeur et c'est une expérience à nulle autre pareil.
Commenter  J’apprécie          5111
Quelle magnifique retour au source ! Merci et Bravo
Commenter  J’apprécie          00
Un peu de lecture en ces temps difficiles :
Dans Chanson Bretonne suivi de L'enfant et la guerre, Deux contes, sorti il y a quelques jours, J.M.G le Clézio raconte ses souvenirs d'enfance lorsqu'il venait passer ses étés à Sainte-Marine dans le Finistère de 1948 à 1954. Il décrit la disparition rapide d'un monde et d'une langue… le symbole du changement et du modernisme, il le trouve dans le Pont de Cornouaille qui remplace le bac qu'il prenait enfant pour aller de l'autre côté de la rivière, à Bénodet. Il écrit : « Cela a pris un air urbain, définitif, c'est puissant et inamovible comme un barrage. Je ne suis jamais retourné sur le pont. »
Le deuxième conte raconte sa période enfant dans la région de Nice pendant la guerre. Souvenirs de faim et de bombes, en des temps encore plus difficiles.

Lien : https://fabilemg.com
Commenter  J’apprécie          60
Tout a déjà été dit avant mon avis (23 mars 2020) et je partage l'enthousiasme collectif; je retrouve la belle écriture de cet écrivain hors norme, Nobel très mérité. J'ai lu presque tous ses livres(non, la liste est bien trop longue) y compris ceux pour la jeunesse, certains m'ont déçue mais la plupart m'ont touchée et des années plus tard je les ai encore en tête. Alors que je ne faisais que des lectures professionnelles, j'ai profité de vacances pour découvrir l'auteur avec, je crois, La Ronde.
"deux contes"? en fait c'est difficile de mettre un nom de genre sur ces deux magnifiques textes; pas récit, pas roman, pas autobiographie, pas vraiment nouvelle. "Chanson" pas mal.
Je suis née juste après la fin de la guerre mais il me semble ressentir profondément L'Enfant et la guerre. Je ne suis pas bretonne mais je connais ces lieux et surtout la difficulté de voir les transformations des lieux familiers de l'enfance. Partout où j'ai vécu, tout a été rasé !
Commenter  J’apprécie          245
Chanson bretonne suivi de L'enfant et la guerre, deux contes de J. M. G. le Clézio, une lecture tout simplement magnifique. Un coup de coeur.
Aucun autre auteur ne parvient à me transmettre autant d'émotions dans la descriptions des paysages, des paysages qui sont des personnages essentiels de l'histoire tant J. M. G. le Clézio les anime avec toute la poésie de ses mots.
Chanson bretonne a été pour moi un véritable réconfort en ces temps d'angoisse. J. M. G. le Clézio y raconte ses souvenirs d'enfance en Bretagne, à Sainte-Marine plus précisément. Avec ses mots magnifiques pour décrire cette région si chère à mon coeur, l'auteur nous emmène en balade dans le Finistère avec quelques incursions en Morbihan sur les traces de ses ancêtres. Dans ce texte, résonne toute l'émotion liée à l'histoire de la Bretagne, à sa culture, à sa langue, en écho j'entends les propres souvenirs de mes grands-parents et même de mes parents. La lecture de ce texte a été une véritable parenthèse d'une douce mélancolie dans laquelle j'ai adoré me glisser.
A ses souvenirs plutôt heureux de vacances en Bretagne, J. M. G. le Clézio fait suivre L'enfant et la guerre, un texte en total contraste, où il évoque des souvenirs plus douloureux, ceux d'un enfant né en pleine Seconde guerre mondiale. L'auteur analyse ses émotions, son ressenti d'enfant face à la guerre sans avoir rien connu d'autre que cette terreur, sans avoir connu les temps de paix. Tout commence par le souvenir effroyable d'une déflagration qui a secoué l'immeuble niçois où l'auteur logeait avec sa mère, son frère et ses grands-parents. Des sensations ancrées en lui et qui prennent sens quand des mots, des faits rapportés bien plus tard y sont raccordés. L'auteur en évoquant ses souvenirs pense à tous les enfants qui naissent et grandissent dans la violence de la guerre, en tout temps et en tout lieu. Des enfants liés entre eux par les mêmes traumatismes et aussi par les mêmes échappatoires que seuls les enfants savent imaginer.
Avec ces deux contes, J. M. G. le Clézio rend hommage à l'enfance en partageant ses propres souvenirs, entre l'insouciance des étés sur la côte bretonne et l'effroi de la guerre au coeur des vallées provençales. Deux textes magnifiques. Deux textes touchants. Deux pépites.
Commenter  J’apprécie          184
Chanson bretonne - L'enfant et la guerre : Deux contes, c'est le dernier ouvrage que vient de publier J.M.G. Le Clézio. Ces deux textes se veulent être justement pour l'auteur deux contes. L'écrivain, qui nous habituait jusqu'ici à introduire une dimension romanesque dans son oeuvre, s'en détache désormais avec pudeur et délicatesse, avec émotion aussi.
C'est un rapport à l'écriture, à la création, à l'enfance aussi, surtout l'enfance, ce thème qui domine ces deux contes. L'enfance ici est en effet au coeur de ce double récit, comme une passerelle, quelque chose qui va et vient, comme un écho, comme une balançoire, comme le vent dans les arbres, comme une respiration entre le temps d'avant et le temps de maintenant. C'est un voyage entre la Bretagne et la Provence. C'est douloureux comme si l'enfance n'avait jamais existé.
Le premier conte nous ramène à la Bretagne, un endroit que je connais très bien, le village de Sainte-Marine, en Finistère, au bord de la mer. Avant qu'il ne devienne une station balnéaire prisée par les touristes parisiens, c'était avant tout un village de pêcheurs. J.M.G. Le Clézio y venait l'été avec son frère. J'aime cet endroit, je préfère y venir l'hiver loin de la foule estivale. Jusqu'à la pointe de Combrit, jusqu'à la mer plus belle encore l'hiver. Il y a un sentier côtier qui offre une vue splendide sur la mer, l'horizon et au détour de la pointe, l'île Tudy. Lorsque le ciel est bien dégagé, on aperçoit au loin Les Glénans...
Mais je dirais plutôt que c'est l'enfance et la guerre qui sont au coeur de ces deux récits. Être enfant pendant la guerre est terriblement cruel. J.M.G. Le Clézio nous le rappelle avec cette manière à la fois distanciée, douce et douloureuse.
Les enfants ne savent rien lorsque la guerre vient, lorsque la guerre est là. Les adultes tentent de les protéger comme ils peuvent, parfois avec des mots, des sourires, des contes, des astuces inouïes et merveilleuses pour les distraire du bruit des bombes et de l'envie de sortir dans les rues pour courir. Que restent-ils longtemps après ce traumatisme ?
Que reste-t-il de cette enfance ? Qu'aurait été cette enfance sans la guerre ? Qu'aurait été l'insouciance ? le sable, le soleil sur la peau, les jeux cruels sur la plage ? Pourtant, ces souvenirs furent là aussi...
La dimension romanesque laisse place à la vie d'avant, un voyage vers l'enfance, l'odeur du foin et des moissons, du cidre qu'on buvait tiède à cette époque, la langue bretonne, ceux qui la parlaient avant, ici, tandis que le second conte se déroule dans l'arrière-pays niçois, sur le versant d'un texte plus douloureux. Le coeur de l'auteur bat entre ces deux rivages...
C'est une merveilleuse communion avec les gens d'ici et d'avant. Chanson bretonne, le premier conte est une hymne à la Bretagne, à celle que j'aime, authentique, sobre, respectueuse de sa terre et de ses chants. L'auteur évoque comment la langue bretonne fut anéantie progressivement et je me suis alors souvenu ce que ma grand-mère me racontait, les enfants punis à l'école parce qu'ils parlaient bretons, condamnés à rester dans la cour de la récréation sous la pluie battante avec une pancarte humiliante autour du cou : « je ne parlerai plus breton ».
Nous apprenons que le patronyme Le Clézio provient du mot « Cleuziou », qui signifie en breton : talus, ces talus détruits par l'agriculture intensive qui a dévasté progressivement les paysages bretons. L'écrivain s'en révolte aussi...
Le second conte, L'enfant et la guerre, est antérieur au premier texte, dans la vie de l'écrivain. Il offre les premiers souvenirs de la vie de J.M.G. Le Clézio. Ils sont terribles puisque ce sont des souvenirs de violence. Des bombes qui tombent du ciel comme de la pluie... C'est la fin de la guerre, mais les fins de guerre sont parfois pires que leurs débuts...
L'auteur nous révèle que cette enfance fut « une peur sans visage, sans nom, sans histoire ».
Est-ce la magie de la mémoire, savoir oublier ce qui fut horrible, savoir trier dans l'horreur et trouver l'écho d'une fête dans le petit village de Sainte-Marine, des enfants qui crient sur une barge entre deux quais, entre deux rives, se jettent de l'eau à gorges déployées ? Plus loin c'est un champ de blé qui ondule face à l'océan, comme un prémices au mouvement de l'océan.
« Les enfants ne savent pas ce qu'est la guerre ». Comme cette phrase est douce et douloureuse...
Ce n'est ni une confession, ni un album de souvenirs. Ce n'est pas une autobiographie de l'auteur, il s'en défend farouchement. Il se défend de délivrer un récit chronologique, car « les souvenirs sont ennuyeux, et les enfants ne connaissent pas la chronologie ». Ce n'est qu'une chanson bretonne, quelque chose qui revient dans la mémoire comme un refrain, un air entêtant qui ne vous lâche plus, jusqu'à l'obsession, un kan ha diskan comme on dit ici, le mystère de la Bretagne et de l'enfance en même temps...
Ces retrouvailles avec J.M.G. Le Clézio m'ont étonné. Agréablement surpris. J'ai l'impression que cet auteur auquel je suis attaché depuis longtemps, pour l'avoir également rencontré dans une librairie brestoise en 1995 à l'occasion de la dédicace d'un de ses romans, La Quarantaine, se délivre plus que jamais, laissant tomber le voile sur un pan intime de son existence qui a, je pense, forgé et dicté son esprit créateur à jamais. C'est pour moi un coup de coeur et je tenais à vous le partager...
Commenter  J’apprécie          6720




Lecteurs (479) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage au pays des arbres

Quel est le personnage principal ?

Jules
Pierre
Mathis

3 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Voyage au pays des arbres de J.M.G. Le ClézioCréer un quiz sur ce livre

{* *}