Sept, tome 5 : Sept Guerrières

Sept guerrières était le dernier de cette collection que je n'avais pas encore lu. J'ai un peu retardé l'échéance car les critiques plutôt unanimement négatives ne m'y incitaient guère. Cependant, c'est comme tout : il faut se faire sa propre idée par soi-même.

La lecture de cette aventure de sept guerrières qui tentent de sauver l'héritier d'un trône menacé par les armées perses et byzantines n'a pas été du tout désagréable. le trait du dessin manque encore un peu de maturité dans la finesse mais cela passe encore.

Ce qui a été réellement impardonnable à ce récit, c'est la grande faiblesse du scénario qui ne surprend jamais. On connaît dès le départ le secret et sa révélation en sera manifestement gâchée. On aurait voulu avoir un peu de suspense. Privé de cela, on devient le simple spectateur de scènes d'action classiques qui s'enchaînent inlassablement. Dommage...

Bref, un titre à oublier qui clos une collection bien inégale.

Il y a très longtemps dans le désert lybien, des tribus ennemies se livrent bataille très férocement. Et la lignée royale d'une de ces tribus assiégée est menacée d'extinction. Alors vite vite vite, la reine met en place un super plan top infaillible pour contrer cet affreux sort.

La bande dessinée s'ouvre sur une très belle planche très sensuelle et sans vulgarité. Puis j'ai commencé à lire, et 3 pages plus tard j'ai commencé à m'ennuyer. Tous les symboles berbères, les aventures façon Indiana Jones avec les belles et rebelles guerrières amazones se dirigeant vers une cité style Petra revisitée n'y ont rien fait.

Scénario trop facile et bien trop prévisible et scènes de batailles ridicules...

Pas la peine de s'attarder davantage sur cette lecture.

Intrigué par ce concept inhabituel, j'ouvre le premier des 3 tomes de cette "séri" en ma possession. L'univers et l'époque proposés m'interpelle particulièrement, la Lybie du VIè siècle, et nous plonge au coeur d'une guerre opposant un petit royaume imaginaire, le N'Nas Amon, aux empires Perses et Byzantins. le dernier espoir de survie de ce royaume est de permettre à son dernier prince de fuir la capitale pour une cité salvatrice secrète, Jabbaren où il y retrouvera les femmes de haute naissance du royaume et pourra assurer la noble lignée. L'accent est mis sur la distinction évidente entre nobles et barbares. le prince ne peut que s'accoupler à des femmes nobles pour assurer une dynastie pure. Pourtant ce même prince est accompagné de 7 guerrières barbares sensées assurer sa protection jusqu'à Jabbaren. le petit contingent connaîtra quelques aventures avec son lot de morts et son rebondissement final.
L'histoire est simple et efficace, mené par des dessins très corrects ( les décors restent tout de même pauvres et les combats sont peu lisibles), mais elle me laisse un après goût de frustration. Je m'attendais à plus retentissant, à plus original. 64 pages pour nous révéler à la fin les véritables objectifs de la reine de ce royaume perdu, objectifs qui n'ont rien de bien exceptionnels, et qui sont d'une telle banalité, que ma patience ne fut absolument pas récompensé tant j'attendais quelque chose de plus original.

Le concept est très sympa. Sept BD, dessinées et scénarisées par sept équipes différentes, racontant l'histoire en one-shot de sept groupes d'individus distincts d'une histoire à l'autre.
Pour ce tome là on se retrouve avec sept guerrières pour assurer l'escorte d'un prince oriental dans un exil plus sûr. Si le dessin est sympa, l'histoire est bateau, sans surprise, mêlant plusieurs références, d'Indiana Jones au classique combo sexe-amour-sang-larmes. Dommage pour un thème de série qui semblait original au départ.

Sept guerrières charger de protéger le fils héritier d'un royaume attaqué de toutes parts. Cet album vaut pour son scénario et son rebondissement final, inattendu. A côté de ça, on a à faire avec une histoire somme toute classique d'une expédition mouvementée servie par des dessins agréables et classiques du genre.
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