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Citations sur Armorican Psycho (58)

- Vous êtes une balise de détresse dansant dans un raz-de-marée, monsieur Rosko.
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Exceptionnellement, il s'autorisa à déroger partiellement à ses standards et il choisit non pas un mais deux Sex on The Beach. Vodka, liqueur de pêche, canneberge et orange.
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Vous êtes une balise de détresse dansant dans un raz-de-marée, monsieur Rosko.
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Son équipier était le portrait type du marin breton, casquette vissée sur le tête, pattes grisonnantes, visage buriné et le regard d'un vieux loup de mer.
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Yoran était venu au monde avec une pathologie visuelle, qui répondait au doux nom d'achromatopsie. Cette anomalie de la vision le contraignait à voir le monde en noir et blanc et en nuances de gris, et il craignait la lumière du jour plus que tout, au point d'en faire une obsession. Il vivait presque exclusivement dans le noir. Son acuité visuelle diminuait en effet fortement en cas de luminosité vive. A l'inverse, ses yeux s'adaptaient plus rapidement que la moyenne à l'obscurité.
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- Certains chemins de vie sont faits de souffrance. C'est inévitablement douloureux, mais bien souvent nécessaire. Et l'on ne s'en rend compte que bien plus tard...
- Que voulez vous dire ?
- Nous portons tous en nous des sentiments. Ces sentiments sont notre force, mais ils peuvent également devenir vecteurs de tristesse. C'est ainsi qu'ils donnent un sens à nos vies.
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— Avez-vous déjà entendu parler de Nils Olav, monsieur Rosko ?
Face au silence de son interlocuteur, le policier, toujours absorbé par l’activité sur la glace, continua sans se retourner, sûr de lui.
— Sir Nils Olav était un manchot royal vivant au zoo d’Édimbourg. Il est devenu la mascotte de la Garde royale norvégienne, et a été décoré plusieurs fois.
— Dois-je comprendre que vous tenez un suspect ? répliqua cyniquement Yoran en enfilant ses lunettes, sans ébaucher le moindre sourire.
Ne s’attendant pas à une telle salve, le policier se retourna, et fixa Yoran, non sans un sourire forcé.
— Nils Olav est mort, monsieur Rosko. En 1987. Comme notre type là-bas, Andresen. D’après vous, que faisait un capitaine de cargo norvégien chez M. Garrec, à Brest même ?
— J’ai bien peur de ne pas avoir de réponse à cette question. J’espérais, en venant ici, que vous auriez appris quelque chose. Est-ce le cas ?
— Nous cherchons, monsieur Rosko. Enfin, je cherchais, pour être exact. Mais il y a eu un autre meurtre.
Un lourd silence s’installa.
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— On a l’identité du type retrouvé mort chez Garrec.
Yoran était tout ouïe. Le policier relâcha son attention de la glace et le regarda dans les yeux.
— Riulf Andresen.
L’information était essentielle mais, en l’état, elle n’apportait pas grand-chose à Yoran, hormis que leur homme n’était probablement pas du coin, et vraisemblablement d’origine nordique. La sirène indiquant la fin de la phase d’entraînement retentit.
— Norvégien et capitaine de cargo jusqu’en 1995, année à laquelle il est… hum… était censé avoir disparu en mer. On n’en sait pas beaucoup plus. L’identification a été possible grâce à l’ADN, mais on avait été mis sur la piste par la présence de tatouages en langue nordique sur le corps.
— Du norvégien, donc ?
— Du høgnorsk, en fait, corrigea le policier.
Répondant au silence de Yoran, il précisa.
— Du haut norvégien, si vous préférez. Je vous concède que ça ne se devine pas…
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Alors qu’il posait ses lèvres sur le verre, son attention fut retenue par un détail étrange. La porte de la chambre était ouverte, et à l’intérieur de la pièce, il entrevit ce qui ressemblait à un sac. Il reposa son verre, les lèvres désespérément sèches, puis se leva et se rapprocha. Dans la chambre, un grand sac en toile de jute était bien posé contre le lit.
— C’est quoi, ça ? lâcha-t-il, incrédule.
Il n’avait aucune idée de la provenance de ce sac, qu’il n’avait jamais vu jusqu’alors. Qu’y avait-il là-dedans ? Il allait bientôt le savoir.
Une lanière refermait le sac. Il s’agenouilla et commença à défaire le nœud.
Le vent s’engouffra dans la cabine, telle une lame affûtée.
Il finit par enlever la lanière, sans remarquer l’ombre qui passait sur son verre, derrière lui.
Il ne s’expliqua pas ce qu’il découvrit à l’intérieur du sac. Il entrevit juste du blanc, puis une immense douleur le plongea dans le noir.
Son blouson était constellé de gouttelettes. Des gouttelettes de sang.
Ce ne fut que bien plus tard que Laurent Le Naour atteignit la lumière blanche.
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Le Delher 38 quitta son emplacement. Le claquement des cordages sur les mâts l’accompagnait.
Debout sur le pont, il salua un couple de promeneurs sur la berge, puis son bateau quitta rapidement la rade de Brest.
Peu après, il était seul sur la mer. Sa mer d’Iroise. Au loin, juste au-dessus de l’horizon, il distinguait une ligne de lumière blanche. C’était là qu’il voulait aller.
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