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Citations sur Chronique des rivages de l'Ouest, Tome 1 : Dons (23)

Ces vers m’allégeaient le cœur chaque fois que je les lisais. Quand je les disais, ils me possédaient et chantaient à travers moi. A la fin, j’entendis pour la première fois de ma vie ce silence qui est la plus douce récompense des artistes.
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Or un cheval ne se soumet pas à notre volonté à la manière d’un chien, puisqu’il s’agit d’un animal de troupeau, et non de meute, qui préfère le consensus à la hiérarchie. Le chien accepte, le cheval consent.
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Ainsi, je vis ce récit et il vit en moi. C’est le meilleur moyen que je connaisse de tromper la mort. Elle croit mettre un terme aux contes, sans comprendre qu’ils puissent lui survivre, quand en elle ils s’achèvent.
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Le visage de ma mère. La petite opale qu’elle portait à une chaîne d’argent. Chacune de ces visions me causa une douleur cruelle mais de chacune je m’imprégnai car tous ces brefs élancements, quoique innombrables, étaient plus faciles à supporter que la seule et immense souffrance de comprendre que je ne devais plus rien voir, que je devais fermer les yeux, que je devais être aveugle.
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La perte d'un être cher, comme la cécité, est une expérience qui demande un apprentissage. Chacun cherche à être entouré mais, une fois les premières larmes versées, les éloges prononcés, les jours heureux remémorés, la lamentation hurlée et la tombe refermée, il n'est de compagnie possible dans le deuil. C'est un fardeau qui se porte seul. Il appartient à chacun de découvrir comment. C'est du moins ce qu'il me semble. Peut-être en écrivant cela fais-je preuve d'ingratitude envers [...] les habitants de ma maison, de mon domaine, mes compagnons sans qui ma peine m'aurait sans doute été trop lourde à porter au cours de l'année noire. C'est ainsi que j'appelle cette période en mon for intérieur: l'année noire.
Tenter d'en parler revient à décrire la progression d'une nuit sans sommeil. Il ne se passe rien. On réfléchit, on rêve un peu, on se réveille encore. Des frayeurs surgissent et s'évanouissent, aucune idée ne prend clairement forme, des mots dénués de sens hantent l'esprit, le frisson d'un cauchemar se fait sentir, le temps semble s'être arrêté, il fait noir et il ne se passe rien.
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S’il m’était impossible d’apprendre à user de mon don, je pouvais au moins apprendre à ne pas m’en servir. […] Seule cette servitude m’offrirait la liberté.
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Un silex et une lame d’acier peuvent reposer côte à côte pendant des années dans une tranquillité absolue. Mais frappez-les l’un contre l’autre et surgit une étincelle. La rébellion est instantanée, immédiate. C’est une flamme, un incendie.
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Pour lui, il n’y avait pas de privilège sans obligation ; de commandement sans service ; de pouvoir – de don – sans une lourde perte de liberté.
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Il était toujours très doux avec moi. Je ne redoutais aucun mal de sa part. Lui obéir était un plaisir difficile et intense, sa satisfaction ma récompense.
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« Nous demandons à un cheval de faire ce qui ne lui est pas naturel. Or un cheval ne se soumet pas à notre volonté à la manière d'un chien, puisqu'il s'agit Dunn animal de troupeau, et non de meute, qui préfère le consensus à la hiérarchie. Le chien accepte ; le cheval consent. »
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