J'ai une grande préférence pour deux nouvelles en particulier, les enfants de Satan est une histoire lugubre a souhait mais qui, rédigée sous forme de comptines nous renvoi vers les ogres et autre loups qui terrorisait nos nuits d enfants. J en conviens ,ici les enfants de Satan vont bien plus loin que le vieux loup de mère grand. Mais en prose, il gagnerait en puissance. En tout cas elle est délicieusement affreuse.
Ensuite, le Déluge, est une nouvelle courte mais efficace, une lecture qui ne laisse pas indifférent, un vrai talent. J'adore, les mots sont justes et fonctionnent parfaitement ensemble. C'est super beau à lire!
Toutes les nouvelles sont différentes, j'aime aussi bien Un clone au Paradis pour le débat, Sans Visage et La Clef. le Repas des Chasseurs est vraiment gore mais la fin la rend plus originale. Bref, un recueil plein de surprises.
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Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce recueil, le style est agréable. J'adore la nouvelle du Déluge, elle est très inspirée. le Repas des chasseurs marque également beaucoup, trash comme Lasciate ogni speranza. J'adore la nouvelle Les enfants de Satan, vraiment originale. Je recommande, il en a pour tous les gouts.
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Un livre qui trainait dans ma PAL, que je ne savais plus pourquoi je l'avais. Je l'ai lu sans savoir de quoi il parlait. Et je dois dire que j'ai été agréablement surprise.
13 petites nouvelles horrifiques, que j'ai beaucoup aimé avec "les enfants de satan" comme ma préférée.
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2 ou 3 nouvelles intéressantes mais pour le reste, je n'ai pas du tout accroché.
A voir avec d'autres livres de l'auteur...
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Elle prit soin de fermer la porte de sa chambre à clef puis elle alla dans la salle de bain pour se rincer les mains et s'asperger d'eau de parfum. Elle releva la tête et aperçu son reflet dans le miroir, un visage rond et crispé, des traits disgracieux et bien ordinaire, un teint blafard, des cernes creusées... Elle piqua à sa mère le peu de maquillages qu'elle possédait. En l’appliquant, elle se rendit compte que ce n'était pas aussi simple que ça en avait l'air et le résultat n'était pas celui escompté. Ses lèvres étaient trop rouges et le fard sur ses paupières, bien trop vert. Tatiana manqua de perdre son sang-froid et de pleurer, elle craignit que cette soirée, planifiée depuis des lustres, qui lui fit faire tous ces sacrifices, ne soit pas à la hauteur de ses espérances. Elle avait invité tous ses camarades de classe dont la moitié ne connaissait même pas son nom. Tatiana misait tout sur ce soir pour parfaire sa réputation et peut-être changer de vie.
Je pense qu'on a tous l'impression que le monde est injuste et cruel. On sait qu'il y a bien pire que notre petite vie, mais cette idée ne nous rend pas plus joyeux.
Nous, occidentaux, avons dépassé la simple survie. Nous voulons plus que manger, boire et dormir. Toujours plus quand d'autres n'ont même pas droit à ces "privilèges". Quand je suis dans le métro parisien et que je croise des gens faisant la manche, parfois je leur donne une pièce. Mais le plus souvent, je passe sans les regarder. Je les méprise même. Je pourrais leur donner un billet, même plusieurs, j'en ai bien assez pour moi, mais je ne le fais pas. Ils en auraient bien plus besoin que moi. Je réfléchis. Je me dis que la faim dans le monde n'est pas si inévitable. Qu'on pourrait tous y remédier. Mais qu'on ne le veut pas.
Mon père était accro à la vodka, il devenait plus cool avec moi et ma mère quand il buvait. Ça me fascinait, lui qui était si austère. Je ne comprenais pas. Je voulais découvrir le secret de ce breuvage qui le faisait tant rire et qui lui rendait la vie plus belle. Puis c’est moi qui fut accro, je finissais toute la bouteille, j’allais ensuite à l’épicerie pour acheter la même et la buvais assez pour donner l’illusion que pas une goutte n’avait disparue en son absence. Vous vous doutez bien qu’il avait tout remarqué. J’allais à l’école complètement bourré et j’ai été renvoyé. Depuis, je n’ai connu qu’échec scolaire sur échec scolaire.
Le clonage n’en est pas moins une méthode ignoble, une abomination pour l’homme et de plus, c’est inutile et sans intérêt. Je vous le dis, ce n’est pas parce qu’on a la possibilité de faire quelque chose qu’on doit le faire. Vous produisez pour la science et non pour la vie.
Parfois je regarde quelques-uns de mes films avec ma femme, elle trouve ça marrant de me voir à la télé. Elle est fière de moi. Mais moi je suis effrayé, toutes ces scènes d’actions, je ne me souviens absolument pas les avoir jouées. Toutes ces phrases prononcées, je ne me souviens pas les avoir dites un jour. Comme si c’était un autre homme sur cet écran. Je n’ai jamais eu l’impression de vivre dans un monde doré, celui que toute personne lambda admire, je n’ai vu que le chaos.