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Critique de candlemas
Suite de ma critique des Aventures extraordinaires d'Arsène Lupin volume 2 :
Dire que les 2 1ers volumes n'ont à ce jour été commentés que 2-3 fois sur Babelio, et ce dernier pas du tout ! Une injustice à corriger...
Ces romans ouvrent la voie à un genre policier ou roman noir plus ésotérique. Populaire par les histoires qu'il raconte, Maurice Leblanc ne l'est pas par son style, qui se veut travaillé et littéraire, beaucoup plus que ce que l'on peut ressentir des traductions de Sir Arthur Conan Doyle.
Du point de vue psychanalytique, comme l'a écrit Gérard Guasch, « face à Lupin, le désir d'être comme lui sournoisement nous possède et, sensibles à sa puissance autant qu'à sa séduction, nous ne tardons pas à y succomber. Identifiés à lui, nous pouvons alors satisfaire, le temps d'une lecture, le temps d'une rêverie, les plus secrets de nos désirs refoulés. »
Le lecteur poursuivra le gentleman cambrioleur, après ses premières apparitions en feuilleton, dans le 1er recueil éponyme de 1907. Il le verra ensuite affronter Herlock Sholmes, résoudre le célèbre mystère géographique de L'Aiguille Creuse, révéler son passé trouble dans de noires Confidences, affronter ses démons dans La demoiselle aux yeux verts et la Comtesse de Cagliostro, traverser les années de guerre dans L'Eclat d'obus et créer son agence de détective Barnette et Cie, et disparaître bien des fois, réapparaissant tel un phoenix sans visage et sans âge.
Maurice Leblanc a l'art de conduire, sans le perdre, son lecteur dans des récits pleins de rebondissements et riches de découvertes permanentes. Fantômas et Rouletabille en sont les dignes rejetons.
Comme nombre de lecteurs de toute génération, j'ai beaucoup apprécié ces lectures, enchaînant les volumes, jusqu'à la Cagliostro se venge, publié initialement en 1935, avec toutefois un peu de lassitude dans la lecture de ce 3ème et dernier volume de l'intégrale.
Merci aux éditions Omnibus, pour l'intégrale en 3 volumes brochés, et à Maurice Leblanc pour ces heures passées à rêver d'aventure, dans un style littéraire toujours exigeant. J'en recommande particulièrement la lecture au public jeune, même si, comme Tintin, le héros touche de 7 à 77 ans.
Dire que les 2 1ers volumes n'ont à ce jour été commentés que 2-3 fois sur Babelio, et ce dernier pas du tout ! Une injustice à corriger...
Ces romans ouvrent la voie à un genre policier ou roman noir plus ésotérique. Populaire par les histoires qu'il raconte, Maurice Leblanc ne l'est pas par son style, qui se veut travaillé et littéraire, beaucoup plus que ce que l'on peut ressentir des traductions de Sir Arthur Conan Doyle.
Du point de vue psychanalytique, comme l'a écrit Gérard Guasch, « face à Lupin, le désir d'être comme lui sournoisement nous possède et, sensibles à sa puissance autant qu'à sa séduction, nous ne tardons pas à y succomber. Identifiés à lui, nous pouvons alors satisfaire, le temps d'une lecture, le temps d'une rêverie, les plus secrets de nos désirs refoulés. »
Le lecteur poursuivra le gentleman cambrioleur, après ses premières apparitions en feuilleton, dans le 1er recueil éponyme de 1907. Il le verra ensuite affronter Herlock Sholmes, résoudre le célèbre mystère géographique de L'Aiguille Creuse, révéler son passé trouble dans de noires Confidences, affronter ses démons dans La demoiselle aux yeux verts et la Comtesse de Cagliostro, traverser les années de guerre dans L'Eclat d'obus et créer son agence de détective Barnette et Cie, et disparaître bien des fois, réapparaissant tel un phoenix sans visage et sans âge.
Maurice Leblanc a l'art de conduire, sans le perdre, son lecteur dans des récits pleins de rebondissements et riches de découvertes permanentes. Fantômas et Rouletabille en sont les dignes rejetons.
Comme nombre de lecteurs de toute génération, j'ai beaucoup apprécié ces lectures, enchaînant les volumes, jusqu'à la Cagliostro se venge, publié initialement en 1935, avec toutefois un peu de lassitude dans la lecture de ce 3ème et dernier volume de l'intégrale.
Merci aux éditions Omnibus, pour l'intégrale en 3 volumes brochés, et à Maurice Leblanc pour ces heures passées à rêver d'aventure, dans un style littéraire toujours exigeant. J'en recommande particulièrement la lecture au public jeune, même si, comme Tintin, le héros touche de 7 à 77 ans.
