Quand on s'attend au pire, le moins pire à une saveur toute particulière, que vous dégustez avec plaisir même si c'est pas la meilleure.
Je veux rester là. Je veux être un château de sable.
Je veux être le sable, les mouettes, la mer, les vagues.
Je veux être une vague qui court sur la plage.
Ou alors, la plage, et attendre la délicatesse des vagues qui viennent me caressée doucement.
Les larmes font du bien. Langage du cerveau, karcher du chagrin. Alors d'où leur vient cette idée saugrenue qu'il ne faut pas pleurer sous prétexte qu'on a des couilles.
L'empathie, c'est tendre la main à celui qui est dans le trou ce n'est pas sauter dedans pour l'aider à remonter.
Détrompez-vous, la poisse, c'est comme la bêtise humaine, elle est inépuisable.
Morte. Il n'y a que mon père qui ose dire "morte". Les autres préfèrent éviter la brutalité de ce mot. En usant d'euphémismes, en ne disant pas les choses comme elles sont, ils s'imaginent qu'elles n'existeront pas tout à fait, que leur réalité s'en trouvera atténuée.
La vie est légère comme une plume quand le souffle qui la porte est animé d'amour et de tendresse, alors, je veux bien me délester de quelques plumes.
Parfois dans la vie, on a le sentiment de croiser des gens du même univers que nous... des extra- humains, différents des autres, qui vivent sur la même longueur d'onde, ou dans la même illusion. c'était mon impression aujourd'hui... et ça fait du bien.
Un bord de mer n'est jamais silencieux, jamais.
La vie s’apparente à la mer.
Il y a le bruit des vagues quand elles s’abattent sur la plage, et puis le silence d’après quand elles se retirent.
Deux mouvements qui se croisent et s’entrecoupent sans discontinuer. L’un est rapide, violent, l’autre est lent … C’est ça la vie… C’est le mouvement, c’est le rythme, le fracas parfois durant la tempête, et le doux clapotis quand tout est calme. Mais le clapotis quand même.
Un bord de mer n’est jamais silencieux, jamais ! La vie non plus. Ni la vôtre, ni la mienne.