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2,99

sur 87 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'Italienne qui ne voulait pas fêter Noël est un livre étonnant, amusant, parfois très sérieux. Il est écrit de façon très vivante par Jérémie Lefebvre, un auteur que je découvre et qui sait maintenir l'intérêt jusqu'au bout tout en faisant preuve de beaucoup d'érudition. Les surprises s'enchaînent, des plus inattendues aux plus drôles, parfois tristes ou émouvantes.
L'Italienne en question s'appelle Francesca Randazzo et elle est étudiante à la Sorbonne. Elle doit terminer sa thèse à propos de la littérature du Moyen-Âge mais Serguei, un ami très proche, la pousse à rompre l'appartenance à sa famille. Bien que Palermitaine et donc Sicilienne, elle décide d'aller au bout du défi : ne pas fêter Noël avec ses parents, Tommaso, son frère, et Chiara, sa soeur.
Enfin, ce qui paraît simple déclenche une cascade d'événements, de petits drames familiaux avec une machination impossible à divulgâcher. Merci à Babelio (Masse Critique privilégiée) et aux éditions Buchet/Chastel pour cette découverte d'un auteur talentueux qui saupoudre son roman de réflexions savoureuses, bien senties, pertinentes et percutantes. Cela ne l'empêche pas, en revanche, d'élever le débat en poussant la réflexion philosophique sur le sens de la vie et les relations humaines.
Francesca dit se confier à son chat qu'elle nomme Souris, dans sa chambre parisienne où tout commence et finit mais c'est à Palerme que l'essentiel se passe. Je me suis régalé en lisant ces scènes dans la rue, dans les magasins ou en famille. Malgré tout ce qui lui arrive – en est-elle la cause ou subit-elle ? – au final, Francesca n'est fâchée avec personne. Comme le lui a avoué son père lors d'une scène très émouvante : « D'ailleurs, au fond, qu'est-ce qui compte le plus… Connaître quelqu'un, ou être là pour lui… Simplement là… »
L'auteur m'a épaté par sa connaissance de l'Italie, de Palerme surtout même si j'apprends qu'il a étudié la langue et la littérature italienne. Les détails qu'il donne sont d'une précision impressionnante mais ce qui me laisse le plus admiratif, c'est son talent pour s'exprimer en tant que femme, autant qu'une femme pourrait le faire et donc l'écrire. C'est d'ailleurs une chose qui se vérifie dans l'autre sens, une écrivaine se mettant dans la peau d'un homme.
De plus, dans ce livre au format original (14 x 18 cm), une bonne idée de l'éditeur car c'est très pratique, Jérémie Lefebvre fait plusieurs fois référence à la réalisation d'un film. de plus, il gratifie son lecteur d'un festival de formules en vogue dans le monde du travail grâce au petit ami de Serguei, Mathieu, « un type devenu un vrai stéréotype » grâce au « DÉVELOPPEMENT PERSONNEL » où yoga, méditation et action caritative tiennent une grande place. Tout cela est très corrosif et j'aime ce regard lucide sur ces modes qui s'installent et coûtent beaucoup d'argent à ceux qui se laissent séduire.
J'ai passé de très bons moments en lisant ce livre et je n'ai pas pu m'empêcher de faire partager à haute voix de succulents passages comme la scène de l'hypermarché un 23 décembre ou encore la séance de maquillage des deux soeurs et un débat familial du meilleur cru.

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Elle m'a bien fait rire, cette italienne qui ne voulait pas fêter Noël, mais pas que. Elle m'a fait réfléchir, aussi, et me poser avec elle des questions, qui pour ne pas être vraiment novatrices (état de notre planète, politique, famille, choix de vie..) sont agrémentées de commentaires à la fois drôles et futés.

Donc la jeune étudiante Erasmus originaire de Palerme, accepte de relever un défi proposé par son prof de fac, et accessoirement amant d'un soir : elle devra prouver ses revendications de non- appartenance en refusant de passer Noël en famille!


Si elle annonce d'emblée la couleur à ses parents, son frère et sa soeur, que la nouvelle sidère un instant, la famille n'est pas à cours d'imagination pour contrecarrer les projets de leur fille.

Cela pourrait se rapprocher d'un roman de chick-lit, à la Bridget Jones, en moins gaffeuse, encore que, mais surtout en plus intellectuelle ; imprégnée et formatée par ses études littéraires de haut niveau (la demoiselle est doctorante en lettres et prépare une thèse pointue sur la persistance des codes médiévaux dans la littérature dite moderne), le langage est aisé et élaboré.

Clin d'oeil sur la dérive commerciale des fêtes de Noël : l'Italie n'a rien a envier à la France, et le plus drôle c'est que malgré les principes qu'elle revendique, il lui est vraiment difficile d'échapper à cette frénésie de consommation qui caractérise notre monde illogique. Il faut dire que la famille met le paquet pour la faire renoncer à ses résolutions.

Très agréable lecture, divertissante, mais pas stupide.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Buchet/Chastel pour m'avoir envoyé ce livre qui a été un régal !

Jérémie Lefebvre nous plonge d'emblée dans une ambiance sympathique. Son personnage principal, une Sicilienne du nom de Francesca, thésarde de littérature à la Sorbonne, ne peut s'empêcher de commenter chaque petit instant quotidien d'un ton acerbe et politiquement incorrect. L'histoire, qui peut paraitre lente et sans substance au premier abord, gagne finalement notre sympathique : Francesca fait le pari avec un ami qu'elle ne passera pas Noël en compagnie sa famille, alors même qu'elle retourne à Palerme pour les fêtes de fin d'année. La raison de ce défi ? Une discussion où Francesca veut prouver à son ami Serguei que les Italiens et leur sens de la famille ne sont que des clichés.

Francesca rentre donc à Palerme et explique à ses parents et à sa soeur qu'elle ne veut pas passer Noël avec eux, sans aucune raison.

Jérémie Lefebvre a le talent d'un bon auteur car son récit est rythmé, l'humour dont il pimente son histoire est toujours égal et les caractères qu'il décrit sont attachants.

Avant d'être un livre sur Noël et l'esprit de famille, ce roman est drôle et tourne en dérision nos vies de tous les jours. Si vous ne savez pas quoi offrir pour Noël, L'Italienne qui ne voulait pas fêter Noël sera un très bon choix, à la hauteur des meilleurs Gilles Legardinier.

Lien : http://raisonlectureetsentim..
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Francesca est italienne, de Palerme plus exactement. C'est une jeune étudiante en littérature à Paris et elle nous raconte à nous lecteur cette histoire, comme elle l'a raconte à son chat souris !

Lors d'un dîner avec ses amis Serguei (professeur la à Sorbonne, qui fut son amant, devenu son ami) et Mathieu son compagnon, ils vont avoir une discussion à la fois des plus sérieuse comme on pourrait imaginer des plus invraisemblable sur le thème de l'appartenance. de son côté elle soutient le fait que l'appartenance est une idée dangereuse, source de conflit, lui, il est d'avis que l'appartenance est nécessaire, c'est une histoire de racine. Et lui vient l'idée d'imposer à Francesca un défi et pas des moindres, il lui demande puisqu'elle se dit n'appartenir à quiconque comme à aucune tradition qu'elle soit culturelle, politique ou autre, de ne pas fêter Noël avec sa famille.

Piquée au vif, elle va mener le défi afin de démontrer à ses amis combien elle peut être très indépendante, même si elle est Italienne, en allant chez les siens à l'occasion des fêtes mais en ne restant pas à leurs côtés le soir du 24 décembre, en démontrant qu'en " Italie aussi, ils savaient piétiner les fondamentaux."

Cependant accepter ce défi, va lui faire vivre bien des choses, entendre des paroles qu'elle était loin d'imaginer !!

Mais Serguei était-il vraiment sérieux ? Qui se cache derrière cette personnalité qui se permet d'imposer une tel défi ? Car il faut bien noter qu'il n'a pas choisi n'importe quelle fête en plus, n'est ce pas ! il a choisi peut être la fête la plus sacrée dans cette Italie catholique emprise à la tradition bien plus que chez nous en France. Est-il tout à fait possible de se soustraire à certaine tradition sans que cela ne devienne un drame ?

Et sa famille comment va-t-elle accueillir cette idée ?

A la fois Drôle, ironique mais pas que, car sous couvert d'un humour certain, Jérémie Lefebvre, que je viens de découvrir avec ce roman, nous invite à une réflexion pertinente, philosophique sur l'appartenance et la famille.

Une jolie tragi-comédie à l'italienne qui nous offre un excellent moment de lecture que vous pouvez trouver dès aujourd'hui dans toutes les librairies !


#LitalienneQuiNeVoulaitPasFêterNoël #NetGalleyFrance

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En commençant ma lecture de « L'italienne qui ne voulait pas fêter Noël », je n'attendais pas autre chose qu'un feel-good sympathique, avec lequel je passerais un (très) bon moment. Et on peut dire que cela a été le cas ! Ce roman est drôle, parfois totalement déjanté. J'ai beaucoup aimé l'idée que Francesca raconte son histoire, en dialoguant avec Souris, son chat.

Plus loin qu'une histoire agréable, Jérémie Lefebvre propose également une belle réflexion sur la famille : une super surprise !
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les « Éditions Buchet-Chastel » pour m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée. Je souhaite aussi m'excuser pour le retard de cette chronique, mais parfois la vie en décide autrement et on est obligé de remettre certaines de nos obligations à plus tard, même si cela donne une image bien peu sérieuse de nous. « L'Italienne qui ne voulait pas fêter Noël » c'est un livre qui saura vous surprendre par son côté à la fois drôle, mais aussi son côté réfléchi. La plume de Jérémie Lefebvre est très prenante, entraînante, savoureuse, mais aussi très fluide et rafraîchissante. C'est le premier livre que je lis de l'auteur et, tout ce que je peux vous certifier, c'est qu'il sait vous captiver et ce, du premier au dernier chapitre. Tout au long de votre lecture, vous irez de surprises en rebondissements, parfois même vous les soupçonnerez tandis que d'autres vous laisseront complètement scotchés. C'est un roman à la fois drôle, difficile, troublant, émouvant ; bref il vous fera passer par mille et une émotions. J'ai beaucoup aimé Francesca Randazzo, l'héroïne de l'histoire que j'ai trouvée très attachante, avec du caractère, mais qui, nous montre aussi ses faiblesses et c'est ce qui, pour moi, en fait un personnage fort. Je ne vous en dirais pas plus, car c'est un livre qui s'apprivoise et qui doit se lire à l'aveugle. Ce que je veux dire par-là, c'est qu'il faut vous plonger entre les pages de ce roman sans même lire son résumé. Laissez-vous emporter par la découverte de l'écriture d'un auteur qui mérite amplement d'être découvert. Laissez-vous envoûter par les somptueuses descriptions de l'Italie et venez voyager entre les lignes de ce roman qui a été un énorme coup de coeur. Si vous hésitez encore à le lire après tout mon petit laïus, alors je ne vous dirais plus qu'une seule chose : « Foncez ! Vous ne le regretterez absolument pas ! » À lire, sans aucune hésitation !
#Virginie
Lien : https://unpeudelecture.blogs..
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Enfin un livre français contemporain qui ne vous tombe pas des mains, comme ceux de tant de chères vieilles têtes couronnées dont on nous bassine depuis tant et tant de décennies: Ou ceux dont se dit: oui c'est vrai, c'est très bien fait . C'est charmant, c'est savant, c'est brillant. Mais dans deux heures, j'aurai tout oublié ! (Merci aux lectrices qui ont publié, ici même, d'excellentes critiques, et m'ont confirmée dans mon envie de lire ce livre)

Car ici, tout est drôle. Vraiment, vraiment, irrésistiblement drôle, je n'insisterai jamais assez. Et puis en plus, c'est profond, c'est intelligent (…engagé).
Je ne suis pas sûre que l'ensemble de son oeuvre soit tout à fait ma tasse de thé («Avril», par exemple , me fait un peu peur….). Mais quel meilleur compliment faire à Jérémie L. que d'avouer ceci: non seulement je n'oublierai jamais sa « Cesca » ( son héroïne), aux prises, comme nous le sommes tous, avec sa loufoque famille , en l'occurrence sicilienne; avec ses études de lettres, qui la destinent dit-elle, à devenir une travailleuse pauvre; et en conflit avec le concept d'appartenance, par exemple à la tradition de Noël, sur un mode à la fois personnel, politique, anthropologique.
Mais en outre, Jérémie L. je crois que je ne mangerai plus jamais de foie gras de la même façon. Ou peut-être même plus jamais….
Comme quoi…. Les effets inattendus de la littérature. … Et des très bons livres.
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Un livre choisi au hasard dont l'humour caustique et acerbe m'a bien fait rire. Drôle avec rebondissements.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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