Tout le monde a envie de jouer les héros. Russell aussi voulait en être un. Elle trouvait sa moustache ridicule. Il ne la méritait même pas.
(Patricia Powell - Eaux Noires)
C'est fou ce que les choses peuvent changer vite.On se réveille un beau matin,et le monde entier est comme neuf.Il se tourne vers le soleil,s'étire et bâille.Puis il se tourne vers la nuit.Encore quelques heures,et il se tourne de nouveau vers le soleil.Un monde tout neuf chaque jour.
Quelqu'un vous regarde droit dans les yeux en disant:"C'est la vérité". Ou"Je le jure".Ou encore:"Je t'aime".
Que faut-il répondre, alors,"Prouve le"?
Un homme qui réussit a la possibilité de cacher son passé;un perdant s'enferre dedans.
Il était possible d'apprivoiser la solitude,du moment qu'on n'essayait pas de lui résister.
On ne maîtrise jamais rien.
Quoi qu'on en dise, le roman noir n'est pas un genre défini par les borsalinos, les volutes de fumée bleutée, les femmes fatales à la beauté vénéneuse, les énormes pneus à flancs blancs, les airs de jazz mélancoliques joués dans une atmosphère interlope et des tas d'ombres partout. Il n'y est pas non plus seulement question de salopards qui font des saloperies à d'autres salopards...