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3,27

sur 98 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman qui s'intitule "Ailleurs" qui est présenté comme la traduction du titre original ' Inquiet " ( inquiétude ) .
Mais, l'adverbe et le nom anglais collent parfaitement à ce récit qui est décalé dans le temps et dans l'espace !
Olivia vient se réfugier en France avec ses enfants : Andrew et Lucy car elle a quitté précipitamment son conjoint en Australie et, elle revient dans le château familial !
Elle retrouve, après 12 ans d'absence suite au décès de son père, sa mère qui la reçoit froidement, Ida la gouvernante, son frère Marcus et sa belle soeur Sophie !
Son frère et Sophie reviennent de la maternité avec dans les bras leur bébé mort .Sophie serre désespérément son enfant, car elle ne veut pas s'en séparer, et encore moins l'enterrer !
Andrew protège sa soeur, mais il est méprisant avec sa mère car il doit déja regretter son père qu'il tente d'appeler au téléphone .Ces 2 enfants s'ennuient dans cette grande demeure d'autant qu'ils ne connaissent pas tellement le français, sont désorientés dans ces lieux nouveaux et insolites pour eux !
Il y aura une tentative d'enterrement organisé par Olivia mais, au dernier moment Sophie repart avec son "paquet " car elle n'arrive pas à faire son deuil et, glisse lentement dans une sorte de folie...
Julia Leigh appelle Olivia : " la femme" tout au long du récit pour donner encore plus une sensation de recul et, rajouter à cette atmosphère une distanciation dans le temps ! Plus les secrets, les non-dits, les actes manqués, la froideur des personnages : tout concourt à donner à ce roman un climat d'inquiétude, d'étrangeté, de décalage et d'ailleurs !
Un roman qui reste "suspendu" pendant 105 pages, un moment de vies sans suite, sans explication..peut-être sans fin !

L.C Thématique des plumes féminines d'avril 2021 .


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Olivia a quitté l'Australie à cause d'un mari violent. Avec ses deux enfants, ils débarquent dans la demeure familiale où vit sa mère et où séjourne aussi son frère et sa femme sur le point d'accoucher.
L'intrigue est simple, on rentre rapidement dans ce court roman. Mais curieux roman tout de même : les personnages sont sombres ; les enfants, seuls, donnent un peu de couleur à cette histoire. La façon simple d'appeler les différents protagonistes m'a un peu déroutée : la femme, le garçon, la fille. Que des descriptions, pas de pensées.
Un livre un peu surprenant qui nous laisse juger ce moment de famille assez singulier...
(Le titre original est Disquiet, "Inquiétude" résume bien l'ambiance du livre.)
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Olivia meurtrie revient dans le château familial, trouver refuge avec ses deux enfants.
Son frère Marcus devait fêter ce jour là la naissance de son premier enfant qui malheureusement n'a pas survécu.
L'atmosphère de ce livre est pesante même si les protagonistes semblent contrôler du mieux qu'ils peuvent tous les chagrins possibles.
Tous enfants, comme adultes ont des souffrances qu'ils tentent par tous les moyens de surmonter tant bien que mal.
Olivia prendra les décisions qui s'imposent et montrera une belle force de caractère.
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C'est un roman bref, court, intense. L'atmosphère est pesante car nous débarquons comme la femme et ses enfants vers cet "ailleurs". Il y a tout pour faire de ce roman quelque chose d'accrocheur, mais.... C'est inabouti, trop de blancs dans les histoires.

On arrive donc dans une propriété avec "la femme" que l'auteur nommera à chaque fois ainsi, la dépersonnalisant complètement surtout au vu de ce qu'elle a vécu qui est dit à demi mot. Je trouve cela déshumanisant. Elle est avec ses enfants, et rejoint la demeure familiale. Il y a son drame, et en parallèle, le drame que va vivre son frère qui arrive quelques temps après elle avec son épouse.

Les personnages sont décrit de par leur sentiments : on trouve des enfants enjoués mais inconscients des dangers, une femme taciturne, éprouvée, un homme qui sert de bâton sur lequel on s'appuie pour avancer, une femme qui est murée dans son silence et sa souffrance... On les imagine mais de façon flous.

Les épreuves qu'ils traversent sont teintés d'angoisse, de difficulté. Mais en même temps, j'ai l'impression que l'auteur a voulu dépeindre ainsi les événements. Cela leur donnent davantage de profondeur, mais laisse un gout d'inachevé qui pour moi est difficile à combler.

L'écriture est libre, sans finesse et sans poésie. Très mélancolique, elle est accrochante et garde le lecteur en alerte dans une atmosphère parfois voyeuriste. On ressent beaucoup d'empathie, mais celle ci est freinée par le manque d'informations.

J'aurais aimé qu'on aille plus loin, que l'auteur décortique les événements, explique le passé de ses personnages. Nous suivons simplement une tranche de vie, j'aime beaucoup cela en règle générale. Mais les thèmes abordés sont tellement poignants et importants qu'on se dresse face à un mur : il est impossible d'y grimper car nous n'avons pas de cordages. Nous avançons en terrain aveugle. Cela peut beaucoup plaire, et cette ambiance noire est l'une que je préfère pour m'immerger dans une histoire. Mais ce développement si court je ne m'y suis pas faite.

Dans la réalité, nous arpentons les vies de nos proches et de nos connaissances, sans connaître tout de leurs vies et des contraintes qu'ils rencontrent. Est ce le message de l'auteur?

Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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Une femme quitte l'Australie avec ses deux enfants, une valise, un bras dans le plâtre et des ecchymoses sur le corps. Elle revient en France dans la propriété familiale après douze ans d'absence. le même jour, son frère et sa femme rentrent de la maternité avec leur premier enfant, mort.

Ainsi commence un huis-clos familial sombre et suffocant, ponctué par le quotidien de ce bébé sans vie que la mère inconsolable s'évertue à nourrir, choyer et refuse d'enterrer. Face à cette pietà plus que dérangeante, personne ne dit rien, même pas les enfants, chacun tentant désespérément d'échapper à ses propres démons. Car tout le monde est en apnée, empêtré dans ses deuils et sa solitude, au bord de renoncer à remonter à la surface. le roman est court mais il n'y a rien à ajouter ou à enlever, tous les mots sont pesés. L'écriture est particulièrement sobre, toute en ellipses et en dialogues lapidaires. Un monde tout en retenue pour une douche froide bien réussie.
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L'ambiance est bien sûr lourde et pesante. Les personnages tristes renferment des secrets et des non-dits. Il se passe très peu d'événements, tout l'art de Julia Leigh est de nous captiver avec seulement de l'attente. L'écriture est prenante, directe : phrases plutôt courtes, peu de dialogues -ils se parlent tellement peu ! Tous les protagonistes ont un prénom, utilisé régulièrement dans le récit, sauf pour la femme qui revient d'Australie que l'auteur nomme "la femme" (alors que l'on connait son prénom, Olivia). C'est un petit roman (104 pages) qui marque par son climat, son ambiance et sa densité. Il fait partie de ces livres qui mériteraient sûrement une seconde lecture, plus tard, pour confirmer la première impression ou pour peut-être "creuser" un peu plus le sujet. Relativement simple à envisager étant donné son format.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Un livre beaucoup trop court pour moi.

Je n'ai pas beaucoup aimé. C'est un peu trop survolé selon moi. Les relations entre les personnages sont un peu bizarre. D'habitude lire de petits romans ne me dérangement pas en soit, mais j'aime bien que se soit un peu plus recherché.

Je lirai certainement un autre livre de cette autrice, car je sais qu'elle a reçu des prix, du coup je me tournerai vers l'un de ses romans prisés.
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Cette histoire courte de 105 pages se situe quelque part en France dans un château d'un autre âge où travaillent encore jardiniers et gouvernante, mais à l'époque actuelle.
Une famille se retrouve dans des circonstances tristes, l'un d'eux a perdu son bébé.
Ce huis-clos est bien étrange. L'auteur n'explique jamais totalement les évènements et les sentiments reliant les personnages. C 'est à nous lecteur de deviner sinon d'interpréter, comme par exemple les paroles crues de la petite fille qui déconcertent et auxquelles seul le frère réagit. Il y règne une tension sous-jacente permanente dès le début du récit créant ainsi un certain suspense.
En cours de lecture on ne peut s'empêcher d'attendre des éclaircissements de la part de l'auteur, c'est là tout le charme du roman.
Ce roman à l'atmosphère pesante qui évoque la mort sans jamais la nommer, cette histoire morbide sous forme de drame fait appel à notre imagination et notre réflexion. Et si Julia Leigh a voulu nous choquer, c'est réussi. A découvrir.
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Le livre de Julia Leigh Ailleurs est écrit d'une manière très serrée, condensée. Il tient plus de la nouvelle que du roman: peu de développement, pas d'analyse psychologique, pas d'explication ou si peu mais les faits bruts, denses, présentés avec une grande intensité. de cette brièveté, de cette épuration du style, naît la force du récit.

Les faits : dans une vaste demeure, en France, où vit la grand mère et ses serviteurs, arrive une femme, venue d'Australie, avec ses enfants. ..
lire la suite dans mon blog Ma Librairie
Lien : http://claudialucia.blog.lem..
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Certes, l'écriture est belle mais c'est un livre très dur....
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