Le troisième accompagnement de la caresse clitoridienne est un lieu également érogène : la zone anale. La marge de l'anus est chatouilleuse en diable et la conjugaison de ses chatouilles avec celles du clitoris fera faire un sacré bond au plaisir. Un peu plus d'audace et l'homme introduit un doigt ensalivé et infiniment doux dans le canal anal ; le geste est facilité par une sorte d'anesthésie de l'anneau que procure le plaisir clitoridien.
... vous le savez, la vie c'est toujours donnant-donnant : la femme, en se dilatant, espère aussi recevoir sur son col utérin de voluptueux coups de bélier de la part du gland ; quant à la nature, en la dilatant, elle crée une pression négative, qui aspirera les spermatozoïdes vers l'orifice du col.
Le plus difficile, c'est plutôt la gymnastique intellectuelle - si je puis dire : coordonner vos mouvements et sans jamais décrocher du clitoris. Heureusement, je vous sais maestro.
On remarquera la particularité de l'arithmétique érotique : l'addition engendre une multiplication... Donc, tandis que vous chatouillez brillamment le clitoris de votre adorée, n'hésitez pas à accorder d'autres faveurs à son sein; avec votre main libre.
L'homme, en effet, s'il veut donner plus d'ampleur à sa caresse clitoridienne, doit la composer avec une autre caresse ; il choisira une zone particulièrement érogène comme le sein, le vagin,n ou l'anus. Le but est d'additionner les plaisirs et d'érotiser un peu plus la zone accompagnatrice.
En vérité, le meilleur apprentissage pour l'homme serait de voir comment les femmes s'auto-caressent le clitoris.
Le "branlage" du clitoris est une caresse d'orfèvre, une nanocaresse qui réclame autant de doigté que de confiance entre les aimants. Il s'agit pour l'amoureux de retrousser la capuche, de prendre le gland entre pouce et index et de le branler d'avant en arrière, et vice-versa. Sans doute faut-il pour cela des doigts de Merlin l'enchanteur.
Dès que l'orgasme s'achève, l'homme doit arrêter ses stimulations car elles sont maintenant douloureuses, le clitoris étant devenu hypersensible.
Le piège est le suivant : quand la femme s'approche de l'orgasme, son clitoris se met en érection maximale, donc se redresse, donc disparaît, en partie, sous la capuche. Le doigt masculin perd quelque peu le contact et est désorienté. Alors surtout, pas d'interrogation-interruption, continuez à stimuler pareillement ce qui se trouve sous votre doigt.
Pour parvenir à ce zénith ,encore faut-il que l'homme fasse un "sans faute" et ne tombe dans aucun piège. La faute serait, une fois l'amoureuse bien en route, de modifier quoi que ce soit ; le sens de la caresse ,sa pression, sa vitesse, son rythme, et surtout de la surprendre, ne serait-ce que brièvement, spécialement au moment où l'aimée s'approche de l'orgasme. L'excitation retomberait aussitôt et peut-être faudrait-il repartir de zéro. Parfois même le redémarrage ne se produit pas et la femme peut-être à ce point frustrée qu'elle en est furieuse et maudit le maladroit. Elle aurait "envie de le tuer". Si l'incident se reproduit ; danger ! Une fois, ça va... Si vous devez changer de doigt, Monsieur, faites-le sans "blanc"', tout dit s'enchaîner.