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Après The Valiant, Jeff Lemire se charge de reprendre en main le personnage de Bloodshot et c'est l'occasion de se lancer dans une aventure toute neuve.

Valiant a en premier été publié par Panini en France, mais que leur manière de le proposer ne correspondait plus aux attentes des lecteurs. Heureusement, une fois ce flop passé, quelques fans enthousiastes de l'univers Valiant ont racheté les droits et créé la maison Bliss Comics pour nous faire parvenir un nouveau monde magnifique de super-héros. Non seulement, ils ont ressorti les numéros déjà parus en numérique, mais en plus ils rattrapent le temps perdu en publiant des séries oubliées (Quantum & Woody, par exemple) et surtout ils reprennent les séries où elles se sont arrêtées dans un meilleur format cartonné : The Valiant, puis Bloodshot Reborn sont là pour lancer la collection.
Avec Bloodshot Reborn, Jeff Lemire reprend la destinée du personnage de Bloodshot avec son statut hérité de la mini-série The Valiant. Celui qui a repris le nom de Ray Garrison a été libéré de l'emprise de ses nanites, perdant du même coup sa résistance physique et son invincibilité. Vulnérable et en proie à la morosité profonde à cause de ce qu'il a dû abandonner dans The Valiant, Ray Garrison se cache et se morfond dans la drogue au fin fond d'un motel du Colorado, d'où le titre de cet opus. C'est amusant de quitter les jungles des récits à la Rambo ou bien les environnements urbains des thrillers d'espionnage pour investir les motels, les scieries et les supérettes d'un cadre bien rural, mais typiquement étatsunien. Progressivement, il glisse dans un onirisme trouble et davantage encore quand il découvre que ses nanites perdues ont infecté d'autres personnes, les poussant à commettre des atrocités, ce qui attire forcément l'attention et l'intérêt du protagoniste.
Dans sa quête pourtant solitaire, Ray Garrison se sent accompagné par le truculent Bloodsquirt et de Kay, la Géomancienne, ce qui donne lieu à des jeux graphiques très intéressants. Déjà que Mico Suayan crée en temps normal des planches particulièrement expressives et profondes (l'ombre des plis des draps dans le motel est un bon exemple), mais les passages complètement hallucinés lui donnent l'occasion de se lâcher et David Baron se permet une colorisation d'autant plus flashy.

Violence et onirisme sont donc au programme de ce premier volume de Bloodshot Reborn qui se lit très bien indépendamment, il ne faut pas hésiter à commencer ici !

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Bloodshot Reborn T1 Colorado
Scénario de Jeff Lemire.
Artiste: Mico Suayan, Patricia Martin.
Coloriste: David Baron, Barja Pindado.
Lettreur: Dave Lanphear.
Couverture: Juan Doe, Mico Suayan, Raul Allén.
Edition: Bliss Comics
Le comics est fait en trois parties, une première c'est l'histoire sous le titre de Colorado, la deuxième partie est sous le titre Bloodsquirt et la troisième est une galerie de planche.
Nombre de page 144 compris la galerie.
Blodshot Rebord contient les numéros 1à5 de la série publiés en avril et août 2015.
Après The Valliant une nouvelle série de Jeff Lemire avec le héros Bloodshot tueur au service d'une organisation il est manipulé de sont passé une vrais machine à tuer grâce aux nanties qui lui on été injectés. Il a des pouvoirs sur humains. Il découvre des clones comme lui il se sens coupable des fusillades causé par ces clones et il va passer à l'action.
De beau dessin avec une histoire qui tien la route on attend la suite.
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J'avais chroniqué l'intégrale Bloodshot il y a environ un an avec un très bon ressenti. Avec le nombre de séries en retard chez Valiant je ne m'étais pas précipité, privilégiant Ninjak. J'ai eu tort tant ce premier volume de Bloodshot Reborn est une belle claque et pour l'instant ma meilleure lecture de l'univers Valiant! D'abord par les dessins de Mico Suayan que l'on a pu voir sur Bloodshot Salvation et Harbringer wars, est juste sublime. Je suis pourtant généralement réticent à ce genre de style souvent très figé. Ici l'expressivité, le mouvement, l'encrage sont totalement dans l'esprit de ce badass de bloodshot, c'est beau et ça crée un univers. En outre il introduit visuellement des dialogues mentaux du monstre avec le personnage de Bloodsquirt, sorte de surmoi violent en mode dessin-animé. Car ce qui fait la grande force de ce volume c'est à la fois la grande simplicité de l'intrigue et la focale mise sur la perturbation mentale de cet homme dévasté qui s'affronte avec ses pulsions intérieures entre humanité et inhumanité, entre rêve et réalité. C'est bien écrit, drôle, puissant, passionnant! L'album nous avertit qu'il s'agit de la suite directe de The Valiant, à la fin duquel [ATTENTION SPOILER]

la géomancienne mourante expulse les nanites du corps du soldat. Redevenu un homme en trouvant l'amour en même temps que la perte de cette dernière, il ne sait plus que faire de sa vie. Lorsque des meurtres se produisent il réalise qu'il est lié à ces assassins et s'interroge sur son libre arbitre… Ce volume marque un vrai saut qualitatif, du fait notamment du brillant scénariste Jeff Lemire déjà lu sur l'impressionnant Divinity, dans un catalogue Valiant déjà assez chouette et montre le potentiel qu'un tel personnage entre Punisher et Wolverine pourrait permettre au cinéma…

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• Bloodshot Reborn, Tome 1
Jeff Lemire (Scénario) & Mico Suayan (Dessin)
• Bliss Comics

Bloodshot Reborn est la reprise de la série Bloodshot par Jeff Lemire après l'évent The Valiant, scénarisé par ce même auteur.

Ainsi, après s'être fait ses armes sur un évent mettant en scène un grand nombre de personnages de l'univers Valiant, l'auteur canadien part sur un personnage solo pour un run plutôt long.

Si j'avais beaucoup aimé l'intégrale Bloodshot regroupant la précédente série sur le personnage, Jeff Lemire va nous proposer quelque chose de différent.
Comme à son habitude, l'auteur va explorer les thèmes du deuil et de la famille.
Et il faut dire que ça fonctionne plutôt très bien !

Si j'avais beaucoup aimé la série précédente, elle était assez "blockbuster", et voir Bloodshot dans une série plus accès sur la psychologie change un peu.

Dans ce premier volume, nous allons suivre le personnage de Bloodshot qui a perdu ses nanites suites aux évènements de The Valiant et qui cherche à vivre une vie normale.
Pas facile lorsqu'on ignore qui l'on est et qu'on a toujours vécu une vie de machine à tuer.

Un premier tome qui fonctionne bien et qui donne envie de lire la suite.
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Il s'agit du premier tome de la relance du personnage Bloodshot en 2015. C'est un personnage créé en 1992 par Kevin VanHook et Yvel Guichet, voir Valiant Masters: Bloodshot Volume 1 - Blood of the Machine (VO). Lors du retour aux affaires de l'éditeur Valiant, il a bénéficié d'un redémarrage à zéro, à commencer par Setting the World on fire (VO) écrite par Duane Swierczynski, série débutée en 2012. En 2014, l'éditeur Valiant a commandité une minisérie permettant un redémarrage du personnage : The Valiant de Jeff Lemire, Matt Kindt et Paolo Rivera. le présent tome fait donc suite à cette minisérie. Il comprend les épisodes 1 à 5 de la série suivante, initialement parus en 2015, écrits par Jeff Lemire, dessinés et encrés par Mico Suayan pour les épisodes 1 à 4, et par Raul Allen pour l'épisode 5.

Qui était Bloodshot ? Des yeux rouges, une peau blanche, des tas de flingues et des nanites dans le sang qui lui permettaient de guérir de tout, mais qui le plaçait également sous le contrôle d'une entreprise appelée Projet Rising Spirit. Kay McHenry (la géomancienne) a expulsé les nanites du sang de cet individu. de nos jours, Ray Garrison travaille comme homme à tout faire dans un motel du Colorado, dans la région de Red River, employé par Gene Tremont. Cette dernière a également en charge son petit-fils Toby. le soir, Garrison a pris l'habitude de s'anesthésier en abusant de boissons alcoolisées pour éloigner les souvenirs de son ancienne vie. Ça ne suffit pas pour l'empêcher de voir Kay McHenry dans sa chambre, puis une sorte de diablotin évoquant une réplique miniature de Bloodshot et se faisant appeler Bloodsquirt.

En fait tout n'est pas rose pour Ray Garrison. Il est satisfait d'être débarrassé des nanites, et de ne plus être l'instrument non consentant de Projet Rising Spirit. Par contre, il n'arrive pas à se résoudre à ouvrir le dossier remis par les représentants du Projet et contenant son fichier personnel. Il ne veut pas affronter la découverte de sa vie passée. Pire encore, un soir la télé montre des images d'une tuerie dans le Colorado. Un individu est entré dans un cinéma à Broomfield et a ouvert le feu sur les spectateurs. Il s'était teint la peau en blanc et arborait un rond rouge sur la poitrine. La police patauge, malgré la participation de l'agent spécial Diane Festival, avec l'aide de l'agent Daniel Hoyt. Ray Garrison ne peut pas rester les bras croisés et ignorer cette tuerie.

Il est indispensable d'avoir lu le crossover The Valiant avant d'entamer cette nouvelle série, pour comprendre qui est cette Kay McHenry et dans quel état se trouve Ray Garrison. Sous cette réserve, le lecteur entame sa lecture sans trop savoir ce qu'il va découvrir, mais en comprenant les références à un état antérieur du personnage. En surface, Bloodshot ressemble à une variation du Punisher (un monsieur pas commode avec des flingues qui dézingue tout ce qui bouge), avec une apparence idiote (peau blanche et cercle rouge sur la poitrine) qui le rend reconnaissable du premier coup d'oeil (pas pratique pour des missions discrètes). En plus, cette nanotechnologie présente dans son corps lui permet de récupérer de ses blessures en un temps record, ce qui a tendance à le rendre invincible et à tuer le suspense dans l'oeuf puisque de toute façon il s'en remettra. Pourtant ce premier tome de cette nouvelle mouture du personnage jouit d'une excellente réputation.

En scénariste chevronné, Jeff Lemire fait exprès de ne pas donner au lecteur ce qu'il attend. Il ouvre même son récit de manière très sarcastique. Au travers du résumé (en 4 pages), il dépeint Bloodshot comme une caricature de mec avec des gros flingues, pendant les 3 premières pages. Il prend le lecteur à contrepied en décriant le personnage avec ses propres arguments. Par la suite, il colle au personnage de Bloodshot (ou plutôt de Ray Garrison), en insérant quelques cellules de texte avec son flux de pensée, mais avec parcimonie. Garrison n'est pas de toutes les prises de vue, certaines sont consacrées aux enquêteurs. Mais il reste le point focal du récit, le scénariste donnant ainsi au lecteur, un récit centré sur le personnage. L'enjeu du récit devient donc de savoir comment Garrison va se retrouver associé avec Bloodshot, s'il va reprendre son rôle précédent, ou s'il va se retrouver embringué dans la genèse de la prochaine incarnation du personnage. L'intrigue est donc focalisée sur lui, et les conditions de son existence sont en jeu : replonger dans le cauchemar de perdre la maîtrise de ses actes du fait des nanites, de redevenir un tueur efficient, ou continuer à s'abrutir dans l'alcool sans espoir d'une évolution positive de sa situation et voir un autre devenir victime des nanites.

La tonalité du récit l'inscrit dans le roman noir, où le protagoniste est conscient d'être prisonnier de sa condition humaine, de ses actes passés, avec une forme avérée de dégout de lui-même. Les dessins de Mico Suayan reflètent bien cette dimension étouffante. Ils ont une apparence réaliste, et même photoréaliste, avec un niveau de détail élevé. L'artiste dessine des individus avec une morphologie athlétique, mais sans abus de stéroïdes, sans musculature impossible. Il représente des visages souvent durs et fermés, traduisant un état d'esprit préoccupé, voire accablé. À l'exception des ersatz de Bloodshot (des copycats), les protagonistes portent des vêtements ordinaires, différents pour chacun, donnant l'impression de pouvoir être achetés dans le magasin d'à côté.

Mico Suayan s'investit tout autant dans les décors pour leur donner une apparence tout aussi réaliste, avec une consistance telle que le lecteur éprouve la sensation qu'il pourrait les toucher ou s'y promener. Au fil des séquences, il contemple une ruelle souillée par des papiers (quand Garrison sort les poubelles), la chambre de Garrison avec des draps très froissés sur le lit (attestant de nuits passées à se retourner faute de trouver le sommeil). Il laisse son regard parcourir les rayonnages d'un magasin de sport, avec un assortiment impressionnant (mais réaliste) de fusils de chasse. Il a l'impression de pouvoir toucher le revêtement à la fois agréable et inusable des fauteuils d'une salle de cinéma. Il détaille avec dégout le capharnaüm dans l'appartement d'un dealer de drogues. Par ces images, le lecteur peut constater que Ray Garrison évolue dans des environnements plausibles et ordinaires, mais dont l'usage est marqué par des activités sinistres.

Régulièrement le dessinateur utilise des mises en page avec des cases de la largeur de la page, donnant une impression de film d'action en grand écran. Il varie régulièrement les angles de prises de vue, entre des plans très rapprochés concentrés sur Garrison, ou des plans avec plus de recul pour donner une vue d'ensemble. Les premiers donnent l'impression au lecteur de pouvoir entendre la respiration du personnage, les seconds permettent de saisir la globalité de la situation. Il n'est pas possible de connaître le degré d'interaction entre scénariste et dessinateur, les comics américains étant majoritairement des produits réalisés à la chaîne. Mais plusieurs séquences attestent que Jeff Lemire a pensé ses séquences en termes visuels et qu'il a fait toute confiance en Suayan pour raconter l'histoire de manière visuelle. Dans ces moments-là, le lecteur constate avec plus d'acuité la force avec laquelle les dessins transcrivent les ambiances, et le soin avec lequel Lemire évite de surcharger les cases avec des mots.

Le dernier épisode est dessiné par un autre artiste : Raul Allen. Ce dernier n'essaye de singer la manière de dessiner de Suayan : il s'éloigne du photoréalisme pour des formes plus simples, sans traits et aplats de noir pour figurer les textures. Visuellement, il y a donc un fort contraste entre l'épisode 5 et les précédents, mais cela se révèle justifié du point de narratif, car Jeff Lemire développe le conflit psychique qui se joue dans l'esprit de Ray Garrison et qui atteint un point de non-retour. du coup l'approche graphique de Raul Allen se trouve légitimée par le centre d'intérêt et permet de faire passer la forme du conflit de manière plus appropriée que ne l'aurait fait les dessins de Suayan.

Arrivé à la fin du tome, le lecteur n'a qu'une envie : celle de connaître la suite. Pourtant l'intrigue est facile à anticiper et ne fait pas beaucoup de doute. Mais les dessins de Mico Suayan sont très immersifs avec une intensité peu commune, en phase avec la nature du récit. En 5 épisodes, Jeff Lemire a réussi à faire suffisamment exister son personnage pour générer un bon niveau d'empathie chez le lecteur. Par le biais des 2 personnages Kay McHenry et Bloosquirt, il a développé les pensées conflictuelles présentes chez Garrison. En scénariste chevronné, il n'a pas oublié les scènes d'action qui comprennent un haut niveau de violence. Elles arrivent de manière naturelle dans le récit, et ces conflits ont des conséquences psychologiques sur le personnage principal. Elles ne donnent jamais l'impression d'avoir été intégrées là pour assurer le quota d'action ou pour rythmer le récit.

Parti sans grandes attentes vis-à-vis de ce récit et de ce personnage un peu monolithique et dérivatif, le lecteur plonge dans des visuels de grande qualité, donnant corps à des personnages intenses et des lieux consistants. Il découvre les tourments de Ray Garrison, avec lesquels il compatit, sans que le personnage ne devienne un héros lisse et générique. Il compatit à sa condition humaine, son présent étant déterminé par ce qu'il a été et par ses compétences.
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Quoique Marvel et DC en soient les leaders incontestés, ils ne sont pas les seuls éditeurs sur le marché du comic super-héroïque. Avec moins de séries et une histoire nettement plus récente, Valiant, fondée en 1990 par un ancien de la Marvel, Jim Shooter, entendait bien prendre sa (plus modeste) place sur ce marché aujourd'hui encombré. Devenu le troisième éditeur du genre et vendant jusqu'à 1 500 000 exemplaires de certains de ses titres à son apogée, la compagnie va néanmoins souffrir d'un écroulement des ventes à la fin des 90's. Après sa faillite en 1999, Valiant renait cependant de ses cendres en 2007. Et de nouvelles séries, dans la continuité des publications antérieures, sont lancées en 2012. D'abord publiées par Panini elles sont aujourd'hui éditées, avec beaucoup de soin, chez Bliss Comics.
Bloodshot, créé en 1992, reste un des personnages phares de l'éditeur. Il revient ici dans une nouvelle aventure qui constitue la suite du crossover THE VALIANT ayant établi le nouveau statu quo de l'éditeur. Rappelons que cet anti-héros possède des capacités surhumaines (super force, agilité, pouvoir auto guérisseur, etc.) grâce à des mini robots « nanites » injectés dans son corps pour le transformer en soldat invincible. Cependant, avant sa mort, Kay la Géomancienne a expulsé les nanites du corps de Bloodshot, alias Ray Garrisson, pour lui rendre son humanité. Depuis, il vivote en tant qu'homme à tout faire dans un motel, boit plus que de raison et, victime d'hallucinations, « voit » Kay et un double cartoonesque de lui-même.
Dans le même temps, les nanites, libérées de son corps, se sont cherchées un nouvel hôte…En réalité sept, tous transformés en ersatz de Bloodshot et qui, incapables de contrôler leurs nouveaux pouvoirs, se mettent à accomplir des tueries de masse. Ce-dernier, se sentant responsable, part donc supprimer ces « infectés » et, au cours du processus, récupère les nanites de ses victimes. Bloodshot renait, pour le meilleur et pour le pire !
Ce premier tome de BLOODSHOT REBORN constitue une belle réussite avec son ton sombre, très adulte, presque désespéré et son mélange de violences brutales et d'intermèdes psychologiques réussis qui rappellent les meilleures bandes dessinées du PUNISHER ou de WOLVERINE avec un zeste d'humour déjanté à la DEADPOOL.
L'univers Valiant, plus restreint et réaliste que le foisonnement de Marvel ou DC Comics s'avère très plaisant et on y plonge avec bonheur, à la découverte de nouveaux personnages et d'intrigues efficaces. Pour les allergiques au genre super héroïque, nous sommes ici davantage dans le polar science-fictionnelle que dans la baston d'encapés et, quoique ce premier arc (qui trouvera sa conclusion dans le deuxième tome) se montre relativement linéaire et prévisible, la qualité des dialogues compense ce bémol.
Au niveau des dessins, ils sont très réussis et photoréalistes pour les quatre premiers épisodes (par Mico Suayan), complètement « comic » pour le cinquième (signé Raul Allen) qui tranche avec ce qui précède mais sans être désagréable pour autant. du très bel ouvrage !
Pour les lassés des intrigues à rallonges, des crossovers interminables et du statu quo permanent du duo DC / Marvel, l'univers Valiant constitue, à coup sûr, une bouffée de fraicheur. Ce premier tome, très bien présenté (couverture cartonnée, bonus sur le scénario, couvertures alternatives, etc.) pour un prix attractif (moins de 15 euros) est donc vivement conseillé !

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(...) Que dire de ce comic, sinon que j'ai adoré ma lecture? L'univers dans lequel se déroule l'histoire, l'intrigue palpitante, l'anti-héros à la dérive et ses hallucinations déjantées, l'enquête du FBI: j'ai tout aimé dans ce tome 1 haletant et imaginatif.

Les dessins de Mico Suayan et les couleurs de David Baron m'ont immédiatement accrochée et, si j'ai regretté le changement de dessinateur en cours de route (c'est un truc qui me dérange dans les comics, de passer d'un style artistique à un autre comme du coq à l'âne), Raul Allén a su me séduire également, notamment pour tout ce qui concerne la partie onirique du récit. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Bien, mais j'attends mieux.

On pourrait résumer ce livre comme une remarque de prof sur un bulletin trimestriel.

Je veux lire la suite pour savoir ou ça nous mène, on sent du potentiel, mais un peu déçu quand même : les dessins sont de qualités, mais pas assez précis à mon sens, j'ai besoin d'exactitude dans les rendu des visages, et je les trouve un peu trop lisses à mon goût.

Le scénario est bien ficelé, mais des ellipses avec le FBI rendent la lecture quelque peu difficile.

Bref, j'attendais mieux, et j'espère pouvoir dire que cela s'améliore parce que je sens le potentiel, et j'ai envie que cela se poursuive.
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