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3,56

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Me voilà de nouveau en présence de l'inspecteur Brunetti !

Malgré quelques longueurs et quelques lenteurs, j'ai passé un excellent moment en sa compagnie ! J'ai beaucoup savouré le côté désuet , "retro" qui est très charmant : à cette époque, la police ne dispose pas de GSM, ni de GPS, et pas de techniques sophistiques ! Cela change des enquêtes des experts !

Toujours en poste à Venise, il en profite pour nous faire déambuler dans les quartiers et les rues de la Serenissime.
Toujours prêt à résoudre ses enquêtes, il fait fi de la hiérarchie, de la bureaucratie et applique ses méthodes personnelles.
Toujours décidé à être juste, il essaie de faire éclater la vérité même s'il doit franchir certaines limites.
Toujours un peu sentimental, il aime retrouver sa femme et ses enfants qu'il entoure de beaucoup d'affection. Il est aussi parfois déçu, découragé par la tournure que prennent les événements.
Toujours audacieux, il ose frapper à certaines portes et demander des services à des personnages haut placés.
Toujours pointilleux, il soulève de graves problèmes de société comme la pollution, la corruption...
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La police repêche, au petit matin, un cadavre flottant dans les eaux sales d'un canal de Venise. Tous les indices concluent à une agression crapuleuse, mais pour le commissaire Brunetti le mobile apparent est un peu trop simple. Et l'identité du mort est embarrassante : c'est un militaire américain de la base de Vicence.
Peu de temps après, un palazzo appartenant à un riche homme d'affaires milanais est cambriolé. Les deux affaires semblent apparemment sans rapport et pourtant Brunetti s'obstine à en voir un, d'autant plus que dans son entourage on essaie fermement de le détourner de cette hypothèse.
Et comme ici tout s'entrelace, à l'image du labyrinthe des canaux, Brunetti devra naviguer dans les eaux que ne trouble pas seulement la pollution, entre les colères de son supérieur irascible et sa trépidante vie de famille.
J'aime me plonger dans ses enquêtes en ayant pour images les ruelles ou lieux emblématiques de Venise
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Un cadavre est retrouvé flottant dans un canal, tué à l'arme blanche. Les pièces de monnaie dans ses poches laissent supposer qu'il était américain.
Le vice questeur craint pour l'image de marque de Venise, que ce crime ne ternisse la renommée de la Sérénissime, effraie les touristes, brouille l'entente entre l'Italie et les forces américaines sur place. Bref, Patta tremble comme toujours.
Brunetti est plus posé, ne veut surtout pas tomber dans le piège des conclusions hâtives, avec son flegme vénitien (qui se rapproche par tant d'aspects à l'anglais) il va enquêter sur l'identité de la victime et remonter petit à petit le fil de l'intrigue et surtout les ramifications d'une histoire sordide.
J'ai beaucoup aimé le réalisme de cette enquête, Brunetti m'est de plus en plus sympathique et j'apprécie son tempérament, son empathie.
Je ne connais pas la série télévisée tirée de ces romans, il faudrait que je tente !
Rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle lecture commune avec Zazaboum ;)
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J'ai de nouveau passé un bon moment avec Brunetti à Venise alors qu'il enquête sur un mort découvert dans un canal. Il s'avère que l'homme était un militaire américain rattaché à la base de Vicence. le Vice-questeur Patta craint pour le tourisme, la renommée de la ville et les relations avec les Etats-Unis : ça ne se fait pas d'assassiner des américains à Venise !

J'aime beaucoup comme sont traitées les relations entre les deux hommes, le ridicule de Patta n'a pas besoin d'être forcé et pour avoir vu la série, je rigole parfois !

Ce tome est assez sombre, pas seulement à cause des morts mais par les problèmes qui gangrènent, encore aujourd'hui, l'Italie : corruption, trafics, mafieux...

J'aime le petit côté tranquille de la vie vénitienne, obligé par les déplacements fluviaux qui ne dégagent pas le sentiment d'agressivité des poursuites en voiture.

Le prochain tome pour... le mois prochain !

Challenge Pavés 2023
Lecture Thématique mai 2023 : Littérature étrangère non francophone
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Le corps d'un jeune homme est retrouve au petit matin dans l'eau de la lagune de Venise. Une nouvelle enquête commence pour notre commissaire Brunetti et c'est également une autre occasion pour Donna Leon de nous parler d'écologie et de mettre en avant les dégâts qui sont causés à la planète et aux hommes. Ce nouvel opus est également l'opportunité de mieux connaitre la vie à Venise au travers de multiples détails et certainement plus que dans les deux autres enquêtes que j'ai déjà pu lire : les ruelles, les églises, la façon de vivre à l'italienne, le café, la cuisine, la vie familiale mais aussi le pourquoi de la présence de soldats américains sur le sol italien. Un meurtre, deux meurtres et autres rebondissements, une enquête rondement menée par notre commissaire. L'occasion également de mieux connaitre son épouse Paola, sa famille et bien sûr. La série compte une trentaine de romans, nous avons ici le 2eme.
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J'ai retrouvé le commissaire Brunetti avec plaisir et même avec une certaine surprise, car Foster, le premier mort que l'on retrouve un matin au bord d'un obscur canal vénitien, apparemment victime d'une agression de rue, est un Américain qui travaillait au service de santé publique de la base américaine de Vicence. L'occasion pour le commissaire de se souvenir de l'histoire et de(s) (l')intérêt(s) de la présence US en Italie et de rencontrer la charmante supérieure hiérarchique de la victime, le docteur Peters. Brunetti va collaborer avec un capitaine de carabiniers présent sur la base le major Ambrogiano. Les autorités américaines font clairement de la rétention d'informations, voire de la manipulation, faisant croire à des histoires de drogue, mais impossible de rien prouver… Les intuitions de Brunetti se confirment quand, quelques jours plus tard, on retrouve la médecin morte d'une overdose. Suicide, déclare l'autopsie… Pendant ce temps, un riche industriel milanais se fait cambrioler dans son palais vénitien.

« Et si ces deux innocents avaient accidentellement mis les pieds là où il ne fallait pas, tout ça à cause d'une éruption suspecte sur le bras d'un garçonnet ? »

Dans cette enquête qui prend son temps faute de clarté dans les relations italo-américaines (et aussi pare que le commissaire doit contourner avec précautions les ordres du vice-questeur Patta, toujours aussi imbu de lui-même et attentif avant tout à flatter les autorités), Brunetti va naviguer en eaux troubles et découvrir – notamment grâce à son riche beau-père, qu'il ne porte pourtant pas dans son coeur – à quel point les autorités politiques, militaires et économiques peuvent user et abuser de leurs pouvoirs réunis. Sans vouloir révéler le fin mot de l'affaire, l'enquête se termine sur une note amère car Brunetti est muselé en beauté à la fin de l'affaire. Je me demande même si son sens de la justice et de l'honnêteté ne le mettra pas carrément en danger dans une future affaire… Ce sont ces qualités qui font que j'aime Brunetti, avec son sens de l'humour inébranlable. J'apprécie aussi le compagnonnage indéfectible de sa femme Paola.

Petit clin d'oeil : ce n'est que le deuxième Brunetti que je lis mais il y a à chaque fois une petite allusion aux Belges, purement anecdotique, mais ça me fait sourire.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Très bien écrit, ce roman policier fait la part belle à la politique. Il ne nous remonte pas le moral avec ces politiciens et industriels véreux qui nous empoisonnent dans tous les sens du terme. Heureusement l'art de vivre à l'italienne si bien décrit par Donna Leon nous sauve.
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J'ai toujours autant de plaisir à retrouver le commissaire Brunetti, sa famille et en sa compagnie à parcourir les canaux de Venise.
Une intrigue très agréable et vraiment ancrée dans la réalité mettant en lumière la corruption, les mafias, les trafiques d' influence, les déchèteries sauvages avec tous les problèmes que l' on peut facilement imaginé sur la préservation de l'environnement et la santé publique. Sur tous ses points, le 18ème épisode des Enquêtes du Commissaire Brunetti, Une femme de chair, présente d'ailleurs de très étrange similitude.
J'ai hâte de continuer cette série désormais synonyme pour moi de plaisir et de détente.
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Bien loin de l'image habituelle (on pourrait même dire du cliché) que l'on peut avoir du flic, divorcé et alcoolique, tourmenté par ses démons intérieurs, le commissaire Guido Brunetti est un mari et un père de famille à la vie tout ce qu'il y a de plus banale : il rentre déjeuner chez lui à midi, il a du mal à comprendre son fils adolescent, il s'intéresse au problème d'équilibrage du tambour de la machine à laver... Au travail, il passe plus de temps à remplir de la paperasse qu'à poursuivre des criminels. S'il n'avait un supérieur incompétent, plus préoccupé par l'accroissement de son carnet d'adresses que par la recherche de la vérité, Guido Brunetti serait un commissaire heureux. En effet, dans une Italie gangrénée par la mafia et la corruption politique, Venise fait figure d'exception car les crimes y sont plutôt rares.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert les enquêtes de ce policier intègre et désabusé. L'intrigue, plus complexe qu'il n'y parait à première vue, est bien menée et les rebondissements sont nombreux. Il n'y a ni courses poursuites ni de fusillades, le rythme de l'enquête est assez lent, mais parfois cela fait du bien de lire un roman qui prend le temps de bien poser les choses. J'ai bien aimé la découverte de Venise de l'intérieur, sans concessions, bien loin des circuits touristiques et de l'image idéalisée que l'on peut en avoir. La description de la vie quotidienne sur la base militaire américaine et les problèmes engendrés par cette "occupation" sont très intéressants et ajoutent un côté réaliste au roman. Ajoutez à cela des personnages sympathiques et attachants, que l'on a envie de suivre au quotidien, et vous obtiendrez un très bon roman policier, agréable à lire. Une chose est sûre, je lirai les autres volumes de la série (il y en a plus d'une vingtaine publiés actuellement) avec beaucoup d'intérêt.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Il y avait : « Un Américain à Paris », ici c'est « Mort d'un Américain à Venise ». C'est la deuxième enquête du commissaire Brunetti que nous conte Donna Leone. le décor de Venise à vous faire rêver et cette Italie dans tous ses charmes. Des vacances en lecture... Vous aimerai !
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