Après avoir lu
La poupée sanglante il y a quelques mois, sans savoir que c'était à suivre, l'existence de
la Machine à assassiner avait continué à me trotter dans la tête et voilà ... Il est bien évident qu'il est indispensable d'avoir lu le premier volume avant d'attaquer celui-ci, sinon ce sera totalement incompréhensible!
Le fantastique étant revenu à la mode, convenons que cette histoire du cerveau d'un guillotiné placé dans un automate est des plus actuelle ! Je continue à dire que l'écriture a un brin vieilli , reproche que je faisais déjà à
La poupée sanglante, mais le suspense parvient quand même à prendre, sans être pour autant insoutenable. le livre souffre de longueurs, surtout au début, et quelque part l'histoire ne débute qu'à mi-parcours, une fois que le lecteur a réussi à en passer par une série de témoignages plutôt interminables de toute une série de personnages imbus d'eux-même et formant un tableau peu réjouissant des Parisiens de l'époque. La vision que
Gaston Leroux propose de ses semblables ici est sarcastique et semble considérer que bien peu ont reçu le don d'une cervelle en état de marche, toujours prêt à s'enflammer pour les rumeurs, les informations relayées plus ou moins intelligemment par la presse à scandale.... Cela aussi, c'est une critique qu'on peut voir comme très actuelle!
C'est d'autant plus dommage que l'histoire démarre si tard car elle se résout ensuite presque d'un seul coup, à peine le temps d'entrapercevoir des personnages du premier volume qui manquaient à l'appel et voilà notre énigme résolue d'un coup de baguette magique...
L'un dans l'autre, un peu décevant et c'est dommage vu les promesses qu'on trouvait dans le premier volume...