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Critique de Zephirine


Je n'ai pas lu le premier volet de cette autobiographie de Deborah Levy, mais peu importe, on entre facilement dans l'intimité de cette femme de cinquante ans qui, après son divorce, retrouve une certaine liberté pour se consacrer à la création littéraire et autobiographique.

Pas facile de recommencer sa vie. Deborah Levy emménage avec ses filles adolescentes dans l'appartement étroit et froid d'un immeuble vétuste. Elle repeint les murs en jaune
« Pour cette nouvelle vie, je m'efforcerais de vivre dans une environnement coloré »
Celia, son amis libraire, vient à son aide en lui prêtant son cabanon de bois dans son jardin afin de lui permettre d'écrire en toute sérénité.
Il lui faut réinventer sa vie sans homme, passer de l'état de femme mariée et de mère à celle de célibataire. Comment s'assumer sans un mari ?
« Se désengager de l'amour revient à vivre une vie dénuée de risques. A quoi bon vivre dans ce cas ? »
Elle achète un vélo électrique qui lui permet de sillonner la ville. Peu-à-peu, elle trouve ses marques dans l'indépendance qui est la sienne.
De belles pages aussi sur la relation avec sa mère et le deuil après la mort de celle-ci.
A travers les petites anecdotes de son quotidien, elle partage avec nous ses réflexions sur la féminité, l'indépendance d'une femme, le tout nourri des lectures de ses écrivains préférées :
Emily Dickinson, Marguerite Duras, Martin Heidegger
Ces évènements de la vie quotidienne donnent du relief à sa métamorphose et à son travail de création littéraire
Malgré quelques longueurs dans les détails anecdotiques qui pourraient perdre le lecteur, j'ai aimé la pertinence, la sincérité, l'humour parfois de cette autobiographie.
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