J'ai lu d'une traite ce livre d'un rescapé de la shoah. Cela faisait pas mal de temps qu'il était sur ma table de nuit. Je n'avais pas encore pris le temps de m'y plonger. Ce témoignage de Leib Lejzon (
Leon Leyson) est sobre et percutant, adapté à un lectorat collégien.
Leon Leyson et une partie de sa famille ont survécu à l'annihilation des Juifs par les nazis grâce à un entrepreneur allemand nazi, Oskar Schindler. J'ai du mal à écrire qu'il était nazi – car son attitude envers ses salariés juifs a démontré le contraire – mais
Leon Leyson le qualifie ainsi. Je respecte son témoignage. Dans l'enfer, Oskar Schindler a permis d'être la lumière au bout du tunnel pour 1400 juifs qu'il a sauvés des camps de la mort. Mais
Leon Leyson a aussi survécu grâce à qui il était: un ado tenace, attaché à sa famille et qui a souvent dépassé ses peurs au péril de sa vie. Il m'a fait penser à
Martin Gray dans
Au nom de tous les miens, le premier livre que j'ai lu sur la Shoah quand j'étais adolescente. Il est entre l'insouciance de l'enfance et le discernement ou la clairvoyance de l'adolescent. Et
Martin Gray est devenu un exemple et une référence pour l'ado que j'étais. Je recommanderai ce livre pour des collégiens petits lecteurs plus que
La nuit d'
Elie Wiesel, qui m'a beaucoup touchée mais qui s'adresse plus à des lycéens ou des jeunes adultes.
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