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3,36

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Parmi les loups et les bandits », Atticus Linch nous présente Zou Lei et Skinner, deux marginaux qui n'avaient, à priori, aucune raison de se rencontrer. Et pourtant, contre toute attente, la clandestine chinoise et le soldat américain de retour d'Irak vont vivre, à leur manière, une histoire d'amour.


L'auteur a situé son récit dans les bas-fonds de New York en proie aux secousses de l'après 11 septembre, celui des marginaux et des sans-papiers, des invisibles sous-payés pour des travaux dont personne ne veut, errant de squats en fast-food, loin du rêve américain.

On visite New York dans ses coins les plus pauvres, les plus retranchés. Il y a une vraie force dans le réalisme de ce roman. C'est aussi une belle rencontre entre deux cabossés de la vie qui s'agrippent l'un à l'autre pour survivre. Zou Lei la battante, lumineuse de son espoir dans des lendemains plus beaux et Skinner sombre, dépressif, traumatisé par la guerre et shooté par les calmants prescrits par l'armée.

J'aurais aimé mettre 5 étoiles à ce livre, tant les personnages sont attachants magnifiquement décrits par une écriture précise, incisive et violente parfois.
Malheureusement, j'ai trouvé que ce premier roman péchait par excès.
En voulant donner à la ville une place prépondérante dans son intrigue, l'auteur nous submerge de détails et de descriptions sans intérêt.
Je me suis perdue et énervée dans ce labyrinthe urbain.

Avec 150 pages de moins, je crois que j'aurais eu un coup de coeur.
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Il s'agit du premier roman de cet auteur, lu dans le cadre d'une Masse Critique. Gros ouvrage de 558 pages à la couverture souple d'un jaune éclatant, mais léger et très agréable à tenir en mains. La 4e de couverture en fournit un bon résumé.

Atticus Lish a-t-il voulu créer chez son lecteur un état d'esprit et un malaise proche de celui de ses personnages? Dès les premières lignes et tout au long de ma lecture, j'ai été gênée par le style qui privilégie l'usage des pronoms personnels: cela crée une confusion et oblige à une forte concentration pour ne pas se tromper de sujet, car en plus l'auteur cite beaucoup, parle de différentes personnes à la fois ainsi que d'objets. Est-ce un problème de traduction? En anglais il est en effet plus aisé de distinguer les pronoms «he» et «it» par rapport au «il» français.
La mise en page m'a également gênée avec l'absence de la ponctuation spécifique aux dialogues. On ne sait jamais qui parle, si on repasse à la narration ou si on reste sur un dialogue. Cela manque de clarté à mon goût et a fortement ralenti ma lecture.
Cela étant dit le style, qui me paraît chaotique, peut refléter la vie et les pensées des personnages qui se posent mille questions, sont sans cesse sur le qui-vive sans trop savoir ce en quoi demain sera fait et, pour certains, entendent constamment une multitude de langues diverses sans les maîtriser.

Justement les personnages. Ils sont plutôt bien campés et définissables aisément. J'aime beaucoup Zou Lei et sa volonté tenace, qui reste le plus positive possible et en devient lumineuse. Quant à Brad Skinner, personnage sombre s'il en est, est attendrissant par sa faiblesse et ses douleurs. On prend assez vite leur parti et leur rencontre semble bienheureuse. A deux ils seront peut-être plus forts, plus résistants face à l'adversité?
La ville elle-même, avec la description grouillante de nombreux habitants, devient personnage à part entière. L'auteur ne perd pas une occasion de décrire les rues, les marchés, la foule, les individus que l'on croise sur le trottoir ou dans le métro… quitte à décrire de façon détaillée des scènes qui n'ont rien à voir avec l'intrigue et la vie de nos personnages, comme un aparté.
Le destin de ses hommes et femmes est touchant, parfois bouleversant. Ce roman soulève des questions, certaines pages révoltent. Toutefois l'auteur nous en offre des portraits précis sans vraiment dénoncer directement, davantage dans un soucis de réalisme, laissant le lecteur se faire son propre jugement.

Assez rapidement on sent la tension monter et on comprend qu'un drame couve et que la fin sera tragique. Il ne peut pas en être autrement. L'auteur a su amener peu à peu le lecteur vers cette fin, en délicatesse, malgré la violence vécue par les personnages.

Un roman fort, percutant, qui ne peut certainement pas laisser indifférent.

Merci aux éditions Buchet-Chastel pour leur envoi et à Babelio pour la participation.

Challenge ABC 2016
Challenge multi-défis 2016
Challenge en choeur
Challenge 1 mot- 1 livre
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Deux âmes perdues dans Big Apple.

Atticus Lish propose une visite naturaliste impressionnante de New York post Twin Towers, loin des quartiers touristiques de Manhattan ou de Time Square.
Où se cache le rêve américain dans le quotidien sordide des clandestins, des marginaux et des laissés pour compte de la croissance économique?

C'est dans une ville sale, rude, dangereuse, bruyante, à la fois glaciale et brûlante que se croisent une sans-papiers chinoise/ouïghoure et un vétéran revenu fracassé des combats d'Irak. Deux paumés qui se trouvent et se complètent par la ténacité de la jeune femme et le réalisme dépressif du soldat. Un avenir est-il possible?

Un gros livre âpre et difficile dans le fond et la forme, qui ne se laisse pas aimer, dont on a envie de se débarrasser au plus vite tant la laideur du décor oppresse et les destins de misère révoltent. L'auteur ne nous facilite pas la lecture par cette écriture hachée, en mode automatique, foisonnante de détails sur le décor des quartiers, des rues, des blocs tagués, des arrière-cours insalubres, ad nauseum.
Le propos en devient mécanique et glacial et les personnages restent longtemps fermés, inatteignables, noyant leurs dialogues dans cette description au scalpel de leurs faits et gestes. Dans cette noirceur urbaine, une histoire d'amour va pourtant prendre racines,

En conclusion un livre atypique par sa construction et la vision décadente du New York contemporain. J'en ai reconnu l'originalité sans en appréciant complètement la lecture.

2,5/5 étoiles

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Skinner est un jeune soldat américain revenu traumatisé de la guerre d'Irak. Livré à lui-même dans les rues de New-York avec dans ses bagages des antidépresseurs et une arme...Mélange explosif. Visions de cauchemar, le corps de son ami déchiqueté, l'omniprésence de la mort, la négation de la vie humaine. Puis le retour à la vie civile qui n'est plus qu'une longue errance. Et l'alcool pour noyer tout ça.

Zou Lei, moitié musulmane ouïgoure, moitié chinoise, vient du Nord Ouest de la Chine, région montagneuse et désertique. Son père était soldat, mort trop tôt. Elle est venue clandestinement aux Etats-Unis dans l'espoir d'une vie meilleure. Pleine d'énergie, prête à travailler dur, à apprendre l'anglais qu'elle parle mal, mais sans papiers. Relâchée après quelques mois de prison suite à un contrôle d'identité, elle choisit d'aller à New-York, dans le quartier de Chinatown, de se fondre dans la masse des immigrés qui y survivent et y développent une économie tolérée : restaurants, salons de massage, vêtements pas chers...au prix d'une main d'oeuvre sous payée et sans aucuns droits.

Leurs destins se croisent, une histoire d'amour naît, au goût d'incertitude. Zou Lei vit dans une sorte de dortoir, Skinner a trouvé une chambre chez une famille d'obèses alcooliques dont le fils, Jimmy, est en prison. Jimmy le dégénéré, le truand, leur mauvaise étoile.

De fast-food graisseux en salles de sport mal aérées, le long d'interminables quartiers miteux, ils vont marcher, se perdre, se retrouver. de longues descriptions de ces lieux sans âme, de leurs habitants anonymes, de cette passion sans joie, de leurs journées sans but sinon celui de survivre, tentent de nous faire partager les angoisses de ces deux personnages mais sans jamais nous laisser souffler : pas un sourire, aucun humour pour nuancer le tableau sombre de cette Amérique oubliée.

Un roman sans beaucoup de nuances et parfois indigeste. Il ne se passe pas grand-chose en tant de pages, les personnages n'ont pas de contours très précis, parfois même à la limite de la caricature, le mauvais anglais de Zou Lei intégré dans le texte finit par être lassant. le texte aurait gagné à plus de légèreté à tous points de vue. La fin est prévisible. Seule la jeune femme nous apporte une note d'espoir grâce à sa force, sa ténacité, sa volonté d'aller de l'avant. Et c'est pour elle seule qu'on craint le pire.

Donc avis mitigé : je n'ai pas été transportée par ce roman - trop de longueurs, trop de froideur journalistique - sensation de reportage sur les bas-fonds de New-York -, une volonté de trop en dire - ce qui n'empêche pas le talent prometteur de l'auteur.
Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cette découverte.
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Reçu dans le cadre d'une masse critique, je remercie les éditions Buchet-Chastel et Babelio pour l'envoi de ce roman, qui malgré ses quelques défauts et son abord assez difficile fut une belle découverte.

Parmi les loups et les bandits, premier roman de l'auteur américain Atticus Lish, nous décrit la rencontre de Zou Lei, une Chinoise d'origine ouïghoure (peuple musulman de l'ouest de la Chine) qui est entré clandestinement dans le pays et qui a déjà fait un passage par la prison pour cela et de Brad Skinner, Américain qui revient d'Irak avec beaucoup de séquelles notamment psychologiques. Ces deux êtres, que finalement beaucoup de choses opposent mais qui ont le point commun d'être assez perdus et seuls dans ce pays, vont malgré tout apprendre à se connaître et à s'aimer.

Parmi les loups et les bandits est un roman de plus de 500 pages, ce qui est assez conséquent pour un roman de ce genre et j'ai malheureusement trouvé que le roman avait tendance à perdre le rythme. le roman nous décrit l'environnement et les conditions de vie de nos deux protagonistes de façon très précise, et parfois c'est très long et on s'ennuie assez vite. Malgré la démarche très intéressante de l'auteur de nous faire découvrir ce côté très dur des Etats-Unis, cela reste beaucoup trop long. On a, par exemple, sur le derniers tiers, une trentaine de pages pour nous décrire des rues par lesquelles Zou Lei passe, et c'était très compliqué de ne pas lire en diagonale.

Zou Lei et Skinner sont réellement le point fort du roman. On a envie de suivre leurs histoires, leurs évolutions et la façon qu'ils ont de vouloir s'entraider et de s'aimer est assez beau et émouvant. On a du mal à lâcher le roman tant on s'attache à eux et on a envie d'en connaître toujours plus sur leurs histoires personnelles. On sent cependant que l'auteur cherche à les garder à distance des lecteurs : au moment où les personnages s'ouvrent un peu plus, tout de suite on sent une remise à distance et les personnages se renferment encore plus sur eux. Finalement cette démarche s'accorde totalement avec la personnalité de ses personnages et j'ai trouvé cela particulièrement intelligent de la part de l'auteur.

L'auteur a une plume très travaillée, les moments descriptifs bien que trop long sont proposés avec une belle plume. J'ai cependant eu un peu plus de mal avec la forme notamment concernant les dialogues, sûrement un effet de style mais qui a eu plus tendance à me perdre qu'autre chose.

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai eu la chance de recevoir ce roman dans le cadre d'une masse critique (qui dit masse critique, dit seulement un mois pour le lire) et j'avoue que je pense qu'il faudra que je relise ce roman pour choper un peu plus tout l'univers et les subtilités de l'auteur. le roman, malgré beaucoup de longueurs, fut une belle découverte et nous décrit le côté sombre du rêve américain de façon très élaborée et avec des personnages que l'on a envie de suivre.
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Que se passe t-il lorsqu'on attend trop d'un roman et que le rendez-vous ne se fait pas ? Que se passe t-il lorsque tout y était pour en faire un des coups de coeur de cette rentrée et que cela ne passe pas ? Parmi les loups et les bandits avait tout et je croyais sincèrement que ce roman allait être dans mon top 10 et puis au fur et mesure de ma lecture c'est malheureusement la déception...

Nous avons une intrigue des plus fascinantes : d'un côté une jeune immigrée chinoise -Zou Lei- qui tente de s'en sortir avec des petits boulots mal payés et difficiles, de l'autre un jeune soldat -Skinner- revenu de la guerre avec des séquelles mentales terribles. Une rencontre et puis ces deux êtres trouvent en chacun d'eux la force de continuer à avancer, d'y croire, de s'aimer. Je me suis dit que cela devait être merveilleux et extraordinaire mais pourquoi n'ai-je pas eu le déclic ?

Vous savez (ou pas) que j'aime énormément les pavés littéraires, je n'ai pas peur du nombre de pages dès lors que cela reste passionnant et équilibré. Mais ce livre est beaucoup trop long pour ce qu'il cherche à dire : nous sommes face à des répétitions à outrance, des descriptions lourdes dans le style et ennuyeuses dans le fond. le début fort prometteur avec le passé des personnages est complètement gâché par les 250/300 pages qui suivent : elles sont presque inutiles car elles ne font que décrire la décrépitude de la vie de Zou Lei qui essaye de se battre pour gagner sa place au soleil américain et de Skinner qui se laisse parfois morfondre et parfois remonter à la surface du fait de la ténacité de sa compagne.

A côté de la longueur il y a aussi l'écriture : je n'ai pas du tout aimé ce style qui est trop pompeux, trop pesant. Ce roman est rempli de "trop" à mes yeux. D'autant plus que si Skinner est un personnage vraiment très intéressant, je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à Zou Lei alors qu'elle représente une force féminine de la nature par son opiniâtreté.

Pourtant le début est excellent et la fin spectaculaire. J'attendais une fin de cette qualité : puissante, étonnante et pleine d'émotions. Néanmoins je n'ai pas réussi à oublier tout le milieu du livre : ce livre aurait été un chef d'oeuvre avec 200 pages de moins et une connexion plus évidente entre les deux héros et Jimmy. Ce dernier avait de quoi mériter une place plus palpitante et plus essentielle dans l'histoire.

En définitive, une déception malgré un début et une fin réellement excellents.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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New York, après les attentats du 11 septembre 2001.
Zou-Lei, clandestine chinoise d'origine ouïghoure, rencontre Brad Skinner, vétéran américain de la guerre d'Irak. Leurs destins à tous les deux changent, les portant vers la liberté et l'espoir.

Pour son premier roman publié en France, Atticus Lish frappe très fort. Il peint avec talent les Etats Unis, son immigration, sa colère et sa pauvreté. Parmi les Loups et les Bandits est un roman fort, très juste autour des hommes.
Mais, malgré tout cela, ce roman m'a malheureusement pas convaincu. J'ai trouvé le style de l'auteur trop lourd, trop lent et, les personnages ennuyeux. Je n'ai pas réussi à "rentrer" dans l'histoire. Dommage...

Je remercie tout de même les éditions Buchet Chastel et Babelio pour ce roman reçu dans la cadre d'un masse critique.
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Un roman atypique qui joue beaucoup sur le style.
Un style qui passe peut-être mieux en anglais qu'en français et qui repose sur l'utilisation abusif des pronoms personnels.
Du coup, pour s'y retrouver et suivre le fil, il faut parfois s'accrocher.
On est vite perdu et on décroche souvent.
Il faudra rester bien concentré, car la typographie veut suivre le style atypique et n'est pas habituelle.
Absence d'incises pour les dialogues par exemple.
Qui parle ?
Dans quel état j'erre ?
Tout cela rend le récit très confus et très chaotique.
Evidemment, ce n'est pas une erreur ou une maladresse de l'auteur, c'est fait exprès…
Enfin j'espère…
Sûrement veut-il rendre compte de l'état psychologique dans lequel sont ses personnages !
Les personnages sont très intéressants, leurs profils psychologiques rudement bien travaillés et leurs parcours remarquables.
L'auteur veut créer réellement ici « l'impact social » et pour moi, il y arrive. Certains passages sont bouleversants.
L'intrigue se base donc sur des parcours de vie. Il n'y a pas de gros méchants, ni d'anti-héros, ni de meurtre qui mènerait à une enquête.
Si le début est tonitruant et la fin épatante, l'entre-deux est… malheureusement plus ennuyant.
Le lecteur souffre des répétitions à outrances et des descriptions exagérées, parfois assommantes.
Parmi les loups et les bandits ne laisse cependant pas insensible et on ressort de cette lecture avec un drôle de sentiment.
Triste monde…

Un roman pour ceux qui aiment les livres qui relatent le cauchemar américain, la réalité des immigrés et surtout, surtout pour ceux qui aiment les styles inhabituels.
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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J'ai découvert ce texte car ce trimestre nous découvrons avec le Picabo river book, les textes traduits par Céline Leroy.
Un roman qui nous embarque à New Yprk, aprés 11 septembre, mais pas le NYC touristique, le NYC des bas fonds, des quartiers en marge et d'habitants border line.
Une sans papiers, Zou Lei, d'origine oughor, qui décide de se cacher à New York, dans le quartier chinois, pour s'y fondre, elle trouve un travail dans un restaurant où elle fait la plonge, le ménage et essaie désespéramment de trouver un meilleur poste. Elle est fille d'un pére militaire, qui s'était engagé dans l'armée chinoise, qui disparaît lors d'une mission et elle a gardé de ce pére son entraînement physique, elle aime courir, faire des exercices physiques et entretenir son corps.
Elle va faire une rencontre, qui va peut être devenir une romance, mais pas facile entre une sans papier asiatique et un ancien GI, de retour de la guerre d'Irak. Skinner est venu à NYC lui aussi pour tenter de se reconstruire. Il a beaucoup d'addictions à soigner : alcool, médicaments, produits énergisants... Cet homme seul,,brisé par la guerre et ce qu'il a vu et fait lors de ses séjours en Irak. Il tente lui aussi de cultiver son corps.
Il y a aussi Jimmy, qui sort de prison et vient de se réinstaller dans la maison de sa mère, mère qui loue le sous sol à Skinner.
Une lecture un peu difficile à suivre, avec de faux dialogues et des pensées des personnages.
Une description des rues de NYC, des bas fonds, des sans papiers, des "petits blancs", des latinos. Énormément de personnages se croisent.
Un peu laborieux comme lecture mais en s'accrochant nous finissons pas nous attacher à ces personnages border line et des pages se lisent à voix haute pour comprendre ce qui se passe. Pas facile de rendre compte de ce que pensent, ce qu'exprime ces personnages.

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Si vous aimez les romans fleuves qui dénoncent, avec une moralité modérée, les inégalités sociales, "Parmi les loups et les Bandits" est fait pour vous.
Mais attendez, avant tout acte de frénésie à ouvrir ce gros et long roman il faut que je vous révèle quelques indices pour vous rendre sûr de votre choix de lecture sans l'émousser.
Vous allez plongez dans une Amérique profonde et chaotique, aux détours des cloaques, des bouis bouis infâmes, de
marchands de sommeil peu scrupuleux. Vous allez côtoyer toutes les communautés immigrées, les vices des uns, la violence des autres, la bêtise cruelle et...et point de maison rutilantes, point de boulevard Beverly Hill, point de star, point de paillette. Ils sont tous laids, abominablement laids et ont décidé de s'en sortir à l'Eldorado : l'Amérique. Ils sont deux, Skinner, vétéran de la guerre, fracassé par la guerre et Zou Lei venue d'un autre pays, un pays très lointain accroché à son rêve de réussite. Deux écorchés. Deux épaves que tout séparent et qui vont vous servir de guide et vous faire descendre dans les profondeurs collantes et infâmes d'un pays en pleine désillusion.
Courage il va falloir en tourner des pages et des pages....et surtout ne pas vous perdre en cours de route...
Une lecture forte mais déroutante par son extrême longueur qui s'étire s'étire.....
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