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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une histoire touchante, poignante, bouleversante et le monde ferme toujours les yeux, en espérant ne pas trop en voir et surtout ne pas s'en mêler. Nous sommes presque dans le même cas de figure aujourd'hui, et les Russes essaient de reproduire ce qu'il s'est passé dans les années trente avec des armes plus modernes.

En 1929, Katya, vit heureuse au sein de sa famille, dans leur petit village de Sonyashnyky, en Ukraine. Elle est amoureuse de Pavlo et doit l'épouser bientôt. La fête se prépare, malgré des bruits terrifiants qui se chuchotent.

Malheureusement, début 1930, les militants arrivent jusque chez eux, ils perdent toutes leurs illusions et leurs rêves.
Pour Staline, c'est un pays fertile, il veut en faire le grenier à blé de la Russie.

Dès la première nuit, les plus grandes et jolies maisons sont réquisitionnées par les hommes de Staline, les hommes déportés ou tués, femmes et enfants jetaient à la rue.
Une pression très forte est mise sur la population, pour qu'elle adhère au kolkhoze.
Tout est bon pour les faire signer, taxes énormes, fusillades, déportations.
L'ogre Staline, avale tout, le moindre aliment, les bêtes, les outils, même l'air qu'ils respirent lui appartient.
Ils n'ont plus rien, ceux qui arrivent encore à résister doivent quand même travailler pour la collectivité, pour un bout de pain noir.

Ce roman m'a choqué, comment peut-on vouloir supprimer autant d'Ukrainiens par la famine. Surtout que les récoltes étaient abondantes et qu'elles pourrissaient.
Si on les surprenait à manger la moindre parcelle de nourriture, même des épluchures de patate, on les éliminait.
Je ne connaissais pas l'Holodomor.

J'ai été bouleversée, par leurs souffrances, leur instinct de survie ainsi que l'amour profond qui unissait ses familles.

70 ans plus tard, en 2004, nous ferons la connaissance de Cassie, petite-fille de Bobby (Katya), elle a perdu son mari et revient s'installer auprès de sa grand-mère, pour l'aider suite à un accident.
Elle découvrira les agissements bizarres de bobby ainsi que son journal où elle a noté jour après jour, l'histoire de son peuple, mais elle ne veut jamais en parler.

Les chapitres alternent entre 2004 et 1930. Un écriture fluide, on ne se perd jamais, on a qu'une hâte c'est découvrir un peu d'humanité....

Ce livre montre, avec émotion, la résilience du peuple ukrainien. Lisez-le.
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En 2014, Cassie, une jeune veuve, s'installe chez sa grand-mère, avec sa fille, en Illinois. le comportement de son aïeule l'interpelle : elle cache de la nourriture, écrit des listes en ukrainien, etc. La jeune femme s'inquiète, mais sa Bobby ne répond pas à ses interrogations. La vieille dame n'a jamais parlé de sa jeunesse. Cependant, elle confie un carnet à Cassie dans lequel celle-ci découvre les souffrances du peuple ukrainien. le récit comporte une double temporalité. La première se déroule en 2014 et concerne les douleurs de Cassie, après la perte de son époux dans un accident ; la deuxième se passe soixante-dix ans plus tôt, en Ukraine. Les chapitres sont une alternance des deux époques.


Katya vit heureuse avec sa famille, dans un village d'Ukraine. Elle est amoureuse de Pavlo et ses sentiments sont partagés. En septembre 1929, le jour du mariage de sa cousine, elle surprend une conversation inquiétante : les militants envahissent les villages, déportent certains habitants, en Sibérie, et obligent les autres à adhérer au kolkhoze. « L'Ukraine est une région fertile, une terre d'abondance, et Staline estime que nous devons être la corbeille à pain de l'Union soviétique. » (p. 26)


En janvier 1930, les militants pénètrent dans Sonyashnyky. Dès la première nuit, des hommes sont déportés, leurs femmes et leurs enfants reçoivent l'ordre de quitter le village et leurs maisons sont investies par les hommes de Staline. Les premiers mois, l'adhésion au kolkhoze n'est pas obligatoire, mais la pression est forte pour convaincre les derniers récalcitrants : taxes plus élevées, fusillades, déportations, etc. Quand tous les villageois sont forcés de participer au kolkhoze, ils n'ont déjà plus rien. Pourtant, le système est déterminé à leur prendre encore plus. Plus rien ne leur appartient, tout est à l'Etat : le moindre grain de blé, la plus petite souris dans le jardin, les animaux de la forêt, les oiseaux dans le ciel, les poissons dans les rivières… le peuple n'a rien à manger et ceux qui ont encore la force de résister sont déportés ou tués.


Ce roman raconte l'Holodomor. « Entre 1932 et 1933, un Ukrainien sur huit est mort d'une famine provoquée par l'homme. Et uniquement par l'homme. » (p. 440) Staline a tenté d'exterminer le peuple ukrainien par la faim. La première fois que j'ai entendu parler de ce fait, c'était après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. J'avais été choquée et meurtrie. Cependant, même si les mots étaient brutaux, je n'avais pas pris conscience à quel point ils étaient justes. Ce roman m'a ouvert les yeux sur les véritables souffrances et sur la réalité des faits. J'ai ressenti la mort qui s'infiltrait dans les corps et les âmes, les forces qui s'éteignaient, j'ai vu les cadavres qui s'amoncelaient, révélant que certains avaient tenté de survivre, mais que leur organisme les avait abandonnés avant l'espoir. La population avait peu de chances de survie, car s'ils étaient surpris à manger des possessions de l'Etat, alors que même la nature appartenait au système, ils étaient abattus. La mort ou la mort : le choix était restreint. Alors que les récoltes étaient abondantes, Staline a instauré un génocide par la faim.


Ce livre montre, avec émotion, la résilience du peuple ukrainien. L'histoire de Katya et de ses proches, montre leur espoir de vie, leur instinct de survie et l'éternité des sentiments. J'ai aimé ces êtres, qui, plongés au coeur de la tyrannie et de la déshumanisation, n'ont, pourtant, pas perdu leur humanité et leurs espérances. J'ai été bouleversée par le récit de leurs souffrances et émue par l'amour qui n'a jamais quitté leur âme, qu'il soit fraternel, filial ou amoureux. Sous les soleils de Kyiv est un roman poignant sur une tragédie désirée et réalisée par un homme : Joseph Staline ; c'est un devoir de mémoire qui m'a ébranlée.


Erin Litteken indique que la parution de son roman a coïncidé avec l'agression de l'Ukraine par la Russie. Ces mots, prononcés par le père de Katya, avant l'arrivée des militants, dans son village, m'ont frappée en raison de sa résonance avec la guerre actuelle : « C'est la même histoire chaque fois. Depuis des siècles. Tout le monde veut la terre fertile d'Ukraine pour son propre compte et personne ne veut laisser les Ukrainiens libres de se gouverner. » (p. 43)


J'ai eu un coup de coeur pour Sous les soleils de Kyiv.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Aux États-Unis, en 2004, après avoir perdu son mari, Cassie décide de revenir vivre prêt de sa famille. Avec sa fille Birdie, elle s'installe chez sa grand-mère tout juste rétablie d'un infarctus. Elle y découvre le journal tenu en ukrainien par cette dernière...

En Ukraine, en 1929, Katya vit pleinement son amour avec Pavlo, entourée par l'amour de leurs deux familles. Leur quotidien est bouleversé par l'arrivée des militants de Staline dans leur village. Ils sont de plus en plus taxés sur leur production et incités à participer à l'agriculture collective.

Ce roman fait indubitablement écho à l'actualité, ce qui rend la lecture tristement contemporaine. Cela m'attriste de ne pas connaître l'Histoire de nos pays voisins. Ici, l'Holodomor, une extermination par la famine longtemps passée sous silence. Parfois, il est plus facile de ne pas regarder et de fermer les yeux sur ce qui se passe autour de nous. Nous découvrons l'horreur d'une guerre silencieuse où personne ne veut ni voir ni entendre. Au fil des pages, nous sommes confrontés au côté le plus sombre de l'être humain mais aussi à son côté le plus lumineux. Traîtrise et lâcheté côtoient amour et abnégation.

A travers l'histoire de Katya, l'autrice nous parle de deuil, de résilience et de pardon. Que dire de cette héroïne si inspirante? comment ne pas être en admiration devant autant de force et de courage? Des années plus tard, Cassie lève le voile sur ces secrets de famille qu'on a préféré lui taire et, découvre non seulement son histoire familiale mais également, l'histoire de tout un peuple. Les personnages sont terriblement attachants, l'alternance entre le passé et le présent est très bien menée, les chapitres sont courts et donnent beaucoup de rythme au récit. Je n'ai pas vu le temps passer et j'ai bien eu du mal à laisser les personnages derrière moi.

C'est un roman puissant et émouvant, parfois très dur, mais rempli d'espoir et d'humanité. Je le vous recommande chaudement.
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Un roman puissant sur la résilience. 

Il s'agit d'un énorme coup de coeur et d'un coup au coeur, sans aucun doute l'une de mes lectures les plus marquantes depuis ce début d'année.

J'ai découvert à travers ces lignes une partie de l'histoire de l'Ukraine, de la souffrance de ce peuple lorsque Staline était au pouvoir. Une situation qui résonne comme étant tristement d'actualité...

Avez-vous déjà entendu parler de l'Holodomor ? de l'instauration de la collectivisation par Staline ? Pour ma part c'était une partie de l'histoire qui m'était complètement inconnue et que j'ai découvert à travers ce récit. Un uppercut en plein coeur, qui me fait réaliser la chance que j'ai de vivre ici et maintenant.

Dans ce roman à double temporalité nous allons découvrir Cassie en 2004 qui va devoir surmonter un deuil très douloureux avec sa fille Birdie. Elle va se retrouver à vivre sous le toit de sa grand-mère afin de pouvoir s'en occuper, suite à un accident dont celle-ci a été victime quelques jours plus tôt.

En parallèle nous suivons Katya (la grand-mère de Cassie) dans les années 30 en Ukraine, retraçant le fil de ses souvenirs au travers un vieux journal intime.

Une histoire très riche en émotions, parfois très dure car la réalité de cette époque est brutale et déchirante.

Un roman magnifiquement douloureux et lumineux.

L'autrice a écrit en hommage à son arrière-grand-mère ukrainienne, qui a survécu aux occupations polonaise, soviétique et allemande.

Si vous aimez comme moi les romans historiques, à double temporalité, foncez le découvrir !!
Je suis certaine qu'il vous touchera autant qu'il a su me toucher.

À découvrir sans plus tarder

"En dépit de tout, ses fleurs luttaient pour pousser, pour vivre, pour s'élever parmi les ruines de leur terre,et, inexplicablement, refleurissaient toujours ... "

Merci pour la découverte de ce magnifique roman Stéphanie.
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Sous les soleils de Kyiv Erin Litteken

- C'est un roman à double temporalité. Un chapitre, nous sommes avec Katya, dans les années 30, en Ukraine, le suivant, avec Cassie aux Etats-Unis en 2004 qui, grâce à sa famille et avec sa fille Birdie, essaie de surmonter la perte de son mari.

-L'alternance des chapitres donne du rythme au récit qui est très riche en émotions et très addictif. le livre se dévore. Les personnages sont bien travaillés et extrêmement attachants.

-L'histoire est passionnante , touchante mais aussi révoltante Elle est parfois très dure mais témoigne d'un pan de l'histoire de l'Ukraine peu connue, l' Holodomor, l'instauration de la collectivisation par Staline. C'est une histoire dramatique qui a volontairement tué des millions d'Ukrainiens en créant une famine dans le but de les exterminer.

-Un récit d'autant plus poignant qu'il fait écho à l'actualité et nous montre la force et la résilience du peuple ukrainien. Un énorme coup de coeur !❤️

-Je remercie Stéphanie et les éditions Hauteville et Bragelonne pour l'envoi de ce magnifique roman.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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❤️ Un enorme coup de coeur ❤️

Cette lecture remplie d espoir et d humanite a double temporalite, vous emportera en Ukraine en 1929 ou vous decouvrirez la vie de Katya, une jeune fille qui sourit a la vie et rêve d épouser son ami d enfance, mais l arrivee des militants de Staline va tout changer.

Chaque grain de ble, chaque vache, chaque veau, chaque chevre, chaque cochon, chaque outil de travail ainsi que chaque parcelle de terre devient du jour au lendemain, la propriete de l Union Sovietique, ils se retrouvent depossedes de tous leurs biens, et s'ils ont le malheur de résister, ils seront soit abbatus soit deportes dans des wagons a bestiaux en Siberie.
Ils doivent travailler toute la journée aux fermes collectives afin de pouvoir gagner un morceau de pain.

Chaque famille Ukrainienne va devoir apprendre a vivre avec le peu de vivre qu il lui reste.
Petit a petit, la famine va s installer et elle n epargnera personne.
Pres de 4 millions d Ukrainiens vont périr sous le régime Russe.
Un régime qui ira meme jusqu a laisser moisire le surplus de recolte au lieu de le donner a la population.

Une histoire bouleversante qui rend un magnifique hommage à tous ces Ukrainiens decedes lors de ce génocide appeler l holodomor.
Une histoire que peu de personnes connaissent et qui pourtant devrait etre connue et perpetuee de generation en generation, pour que jamais cela ne recommence...mais, le peuple Ukrainien n est il pas entrain de se battre a nouveau pour sa liberte?😪
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En 1929, Katya vit heureuse avec sa famille et se projette dans l'avenir. Quand les militants de Staline arrivent dans son village, les villageois sont vivement incités a participer a l'agriculture collective. Mais ceux qui osent se rebeller contre le système disparaissent en pleine nuit. La famine s'empare des campagnes, la survie semble plus un rêve qu'une possibilité.
En 2004, Cassie une jeune veuve, mère d'une petite fille emménage chez sa grand-mère. Elle va découvrir le journal de sa grand-mère entièrement rédigé en Ukrainien. Ce roman va révéler les secrets, longtemps enfouis, du passé tragique de sa famille.

Ce roman m'a profondément touché.
Le personnage de Katya est attachante, touchante, solide, courageuse.
Les chapitres sont relativement court, on alterne entre le passé et le présent.
La plume de l'auteure est fluide, limpide.
Je ne connaissait pas la période de l'Holodomor.
Ce roman est le premier de l'auteure, il est puissant.
Un roman de résilience et d'amour. Et qui fait cruellement écho avec l'actualité en Ukraine.
Une grosse pensées pour les Ukrainiens.
Je le recommande.
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1929 : Katya, jeune fille pleine joyeuse, voit ses rêves être piétinés avec l'arrivée des communistes en Ukraine. Rapidement, les vols, les violences et les déportations s'enchaînent. Et alors que le communisme de Staline se répand comme une traînée de poudre, le grenier de l'Europe si fertile et verdoyant se flétrit et la faim s'installe dans toutes les chaumières.
2004 : Cassie et sa fille Birdy, toutes deux endeuillées, se réfugient chez Bobby, une grand mère vibrante mais pourtant alourdie par le poids du passé. Cette cohabitation sera l'occasion pour elles de resserrer leurs liens et de panser leurs blessures.

Je suis sans voix. Je ne sais pas vraiment comment retranscrire toutes mes pensées. Car je ne savais pas, et j'enrage de ne pas l'avoir su. Que cela n'ait pas été davantage transmis.

Avec ce premier roman, l'autrice déterre les atrocités commises par Staline au Grenier de l'Europe dans les années 1930, tout en réussissant à insuffler de l'espoir et de la persévérance dans chacune de ses phrases. Par le doux biais d'une histoire d'amour, ce livre retrace les horreurs de l'Holodomor. le quotidien de Katya, rythmé par la faim, la peur et le labeur m'a brisé le coeur et révolté contre ce génocide dont on ne parle pas assez.

Mais au-delà de ces tragiques événements, je retiens également la résilience et le courage dont ont fait preuve des millions de personnes dans les années 1930, et dont font encore preuve des millions de personnes à l'heure où j'écris ces lignes. Un grand bravo à l'autrice qui, avec ce premier roman, a su reconstituer une histoire qui raisonne terriblement en nous et rappelle tristement l'actualité. Un roman que j'ai adoré et qui me laisse un goût doux amer en le refermant…
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J'ai acheté ce livre suite à la chronique d'une amie . Rien qu'avec son avis, j'étais déjà conquise. Et la lecture m'a juste conforté dans cette impression. 🌻
.
J'ai été, et je suis encore, bouleversée par cette lecture. C'est une histoire poignante, touchante, bouleversante, incroyablement triste et en même temps une ode à la vie, un combat pour la survie. Cette femme a eu un courage monstre et se tient debout là où beaucoup auraient abandonné depuis longtemps. Elle est un exemple de force et de courage. ❤
.
J'y ai découvert une guerre et une partie si sombre de l'histoire pourtant méconnue. Je ne connaissais rien de l'Holodomor ou de la Dekoulakisation et c'est encore plus horrible de se dire que la Russie recommence, d'une certaine façon, moins de 100 ans après cette extermination, avec des armes plus modernes ...
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Les chapitres alternent des passages à notre époque et des passages plus anciens, où nous sommes plongés dans la tête de Katya, vivant les plus grandes horreurs que le monde puisse apporter.
.
C'est un roman puissant et émouvant, dur mais avec beaucoup d'espoir. Un roman sur la résilience d'une famille, d'un peuple. 🌻
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Je viens de terminer ce roman et les mots me manquent pour vous dire à quel point il m'a bouleversée. Il y aurait tant à dire mais les paroles semblent dérisoires face à l'horreur vécue par tout un peuple, abandonné de tous.

L'auteure nous livre une histoire qui nous transperce le coeur. Au fil des pages, on se révolte, on frissonne de froid et de peur et on n'a qu'une envie : prendre Katya dans nos bras et, comme son père, lui dire de "toujours regarder vers l'avenir".

Ce livre raconte l'histoire oubliée de la famine orchestrée par Staline en Ukraine et étouffée par le monde entier. Il raconte la souffrance, la douleur, la terreur.

Mais ce livre est aussi une promesse. La promesse faite par un père à ses filles que "demain ça ira mieux". Celle de Katya à sa famille d'écrire leur histoire pour que jamais elle ne se répète. Et surtout la promesse que malgré les moments les plus sombres de nos vies, il existe toujours une étincelle à laquelle s'accrocher pour survivre, étincelle qui jour après jour se renforce pour devenir la flamme brûlante de l'espoir.

Cette histoire se vit. Une fois lue, elle reste gravée en nous et on ne peut l'oublier.
Une de mes plus belles lectures de 2022.
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