Tout le bonheur du monde

Un gros roman, presque un pavé, sur l'histoire d'une famille dans le Middle-Ouest. Je dois dire que j'ai trouvé le livre globalement plaisant (même si je me suis trouvé à décrocher involontairement par moment) mais qu'au fil des pages une sensation s'est doucement insinuée : ce roman est un peu fabriqué, un peu trop "calibré". Ainsi la construction en deux périodes parallèles ( un chapitre sur deux en gros) entre maintenant et un passé plus ou moins lointain donne un caractère un peu artificiel à tout cela et ne se justifie finalement que par quelques révélations plus ou moins passionnantes.
C'est un peu dommage car le livre ne manque pas de finesse par moment, de talent pour dessiner des personnages et pour évoquer un thème plutôt original : des parents trop heureux, trop amoureux peuvent-ils constituer, malgré eux bien sûr, une sorte de handicap pour leurs enfants ?
En fin de livre 4 pages de remerciements, à la fois typiquement américaines et typiquement best-seller, témoignent in fine du caractère un peu artificiel de tout cela, et a un côté bisounours qui colle bien avec la fin, trop prévisible, du livre.

Marilyn et David se sont rencontrés dans les années 70. Très vite, ils ont fondé une famille, David est devenu médecin et Marilyn femme au foyer, s'occupant de leurs 4 filles, Wendy, Violet, Liza et Grace.
2016. Wendy retrouve la trace de Jonah, le fils de sa soeur Violet qu'elle a abandonné à sa naissance, pour le placer en famille d'accueil et son arrivée va semer le trouble.
Ce roman suit l'histoire de cette famille, les destins des 4 filles de la fratrie, leurs difficultés à trouver le bonheur alors qu'elles ont toujours vu leurs parents, amoureux fous, affichant tout le bonheur du monde.

J'ai beaucoup aimé le début de ce roman, construit un peu comme la série This is us, alternant le récit de l'époque contemporaine, avec des retours en arrière, retraçant petit à petit l'histoire de la famille. Néanmoins, je me suis lassée assez vite, le roman fait 710 pages et je trouve qu'il y a des longueurs, j'étais pressée d'avoir terminé. Un bilan mitigé.

J'ai un peu hésité à me lancer dans ce roman, au regard du nombre de pages. Je me méfie un peu en effet des roman de plus de 700 pages.
Et je confirme. Ce roman a des atouts, on se laisse embarquer dans cette famille Sorenson ; papa-maman- et 4 filles. Mais comme le dit la critique "il se suit comme une série"... et c'est bien là le problème, je trouve que les séries étirent le sujet à l'infini et radotent. C'est mon ressentit pour ce roman. Je ne peux pas nier le fait que j'ai prix plaisir à suivre les aventures de cette famille et que l'ensemble est bien mené. Mais je pense que quelques 200 pages de moins auraient sans aucun doute donné un peu de rythme à ce roman qui traine un peu en longueur. Alors je ne me ferais plus avoir et je vais revenir à mes principes : pas de roman de plus de 500 pages. Tout comme j'évite les films de plus de 2h ! Reste que ce roman est parfait pour partir en vacances si on a devant soi un temps de lecture important qui permet de ne pas faire de break trop important entre deux sessions lectures.

Un mini coup de coeur.
Pas de la grande littérature, un style plutôt simple, quelques phrases peu compréhensibles (la faute à la traduction ?), mais une lecture plaisante malgré tout.
Avec ce 1er roman de Claire LOMBARDO, le lecteur suit la vie de la famille SORENSON pendant une quarantaine d'années : depuis le coup de foudre amoureux des parents (pendant les 70's), jusqu'à la naissance de Kit, en 2016 (année durant laquelle s'interrompt le récit) le dernier petit-enfant du couple Marilyn-David.
Entre ces deux évènements : 4 décennies d'une vie maritale & familiale bien remplie, ponctuée de tous les tracas de l'existence, de grands peines (la maladie, le deuil..), de quelques mensonges, de tromperies supposées..ou avérées, de belles vacheries entre soeurs mais surtout d'amour.

Après la lecture des pages dédiées aux remerciements de l'auteure, je me demande s'il n'y a pas une grande part d'autobiographie dans "tout ce bonheur du monde" ?

Autant vous le dire tout de suite, je ne sais pas trop quoi penser de ce roman. J'ai dévoré ses 640 pages (!) comme j'aurais binge-watché un drama familial à la télé, mais je n'ai pas aimé les personnages, et l'accumulation de tragédies, de névroses et/ou de comportements mesquins m'a franchement gonflée par moments.

Le sujet, pourtant, était intéressant ; j'ai toujours pensé qu'il est plus facile de se construire en opposition par rapport à ses parents (parce qu'on n'a pas les mêmes valeurs, par exemple) que de les mettre sur un piédestal. Ici, les quatre filles Sorenson peinent à s'épanouir dans leur maternité ou dans leur couple parce qu'elles croient qu'elles n'arriveront jamais à la cheville de leur mère, qui a abandonné ses études pour les élever, ou qu'elles ne pourront jamais connaître le même bonheur que leurs parents qui continuent de de se désirer au bout de 40 ans.

Ce pourrait être valide et, encore une fois, intéressant, sauf que les 4 soeurs réagissent de manière hyper puérile et égocentrique, ce qui m'a souvent empêché de ressentir de l'empathie ou de la compassion pour elles. le pire, c'est que nous, lecteur.ices, nous savons que le couple de David et Marylin est loin d'être parfait et a connu son lot de difficultés, car l'autrice nous emmène au coeur de leurs pensées et de leur intimité. Mais alors même qu'ils se prennent en pleine figure les reproches de leurs filles, ils ne protestent pas, ils encaissent en silence. J'ai trouvé ça frustrant. Tout comme j'ai trouvé frustrante la manière dont chacune des filles torpille sa propre vie.

Malgré tout, j'ai mis trois étoiles (sur cinq) à ce roman parce que l'histoire reste suffisamment prenante pour qu'on ait envie d'en connaître la fin. Je l'ai lu dans le cadre du book club de ma copine Armalite et, comme elle, j'ai davantage apprécié la fin. Je suis d'accord aussi avec les commentaires des autres lectrices. Comme Elmaya, j'ai beaucoup aimé la construction de ce récit à plusieurs voix qui se déroule sur plusieurs époques. Etant quasiment du même âge que Wendy et Violet, j'ai eu des flashbacks de mon enfance et de mon adolescence, et ça, c'était plutôt agréable. Et comme VéroZéroSept, j'ai apprécié que tous les personnages soient très attachés à leur famille et que cette profonde affection leur permette de surmonter les rancoeurs et les coups de gueule. C'est précisément ce qui manque à ma famille d'origine et ce que j'espère arriver à cultiver au sein de celle que j'ai construite. (Je ne voudrais pas trop m'avancer mais, au vu de notre complicité avec nos deux ados, j'ai l'impression que c'est bien parti.)

Pour conclure, on ne peut pas dire que Tout le bonheur du monde soit un mauvais livre, loin de là, mais ses qualités peinent à compenser ses défauts, et c'est bien dommage.
Lien : https://aujourdhui-je-maime...

La famille est se qu'il y a de plus précieux. Dans les bons comme dans les mauvais moments vous trouverez toujours une main tendue, un pardon qui vous sera accordé, vos vérités vous seront dites. Avoir été élevé de la même manière, avoir donner le même amour à vos enfants ne les empêcheront pas de commettre certaines erreurs, de les voir souffrir par les coups de la vie. Sous les sourires de façades, il y a toujours des signes de tristesse.

Un roman qui se déroule sur plusieurs décennies grâce au multiples flash back, qui vous éclaireront sur le caractère d'un des personnages.

Tous les clichés sociaux sont représentés

La vie peut être se qu'elle veut, tout ira bien tant que vous êtes entouré par votre famille.

Voilà la réflexion que je me fais à la fin de la lecture de ce roman. J'ai passé un bon moment, mais il ne fera pa parti de mes livres favoris.

J'avais réservé ce roman pour mes vacances sur la plage !
Je l'ai devoré comme une série c'est vrai !!!! Quelle brique !
On fait connaissance avec cette famille... Et on va les suivre pendant 40 ans !!!!
On vit les hauts et les bas...
4 soeurs qui s'entraident...
là l'une pour l'autre...
mais aussi celles qui s'éloignent...
Il est parfois difficile de trouver sa place dans cette fratrie !
Les confidences, les secrets...
Les parents sont toujours très amoureux et démonstratifs...
Une famille si fusionelle mais aussi dysfonctionnelle...
Il a fallu que je dépasse la centaine de pages pour suivre plus facilement cette saga familiale !!!
Ce n'est pas un coup de coeur pour moi même si d'habitude j'adore ce genre de lecture !
Je suis contente de l'avoir lu...

📖Il était une fois en Amérique... la famille idéale. Dans leur belle maison de Chicago, David et Marylin s'aiment d'un amour ardent depuis 40 ans. Mais pour leurs quatre filles, Wendy, Violet, Liza et Grace, le modèle est écrasant : comment être à la hauteur quand on a grandi à l'ombre de parents toujours aussi épris l'un de l'autre à soixante ans qu'à vingt ? Chacune surfe sur ce traumatisme inversé à sa manière, entre complicité et vacheries, cachotteries et mensonges, échecs et aspirations. Jusqu'à ce que resurgisse Jonah, quinze ans, le douloureux secret de Violet, authentique avis de tempête sur la météo domestique. Des années 1970 à nos jours, des joies et blessures de l'enfance aux enjeux décisifs de l'âge adulte, Tout le bonheur du monde nous offre une place privilégiée dans ce grand-huit familial endiablé
Aussi drôle que touchante, Claire Lombardo a l'oreille absolue pour les nuances et les contra dictions qui font des relations humaines l'inépuisable source de tous les tourments. Et de tous les bonheurs.

La chronique de ce qui semble être la famille américaine parfaite.
Deux parents qui s'aiment d'un amour éternel et fusionnel et 4 filles élevées dans une bassine d'attention, d'amour et de bienveillance.
Mais il y a un mais, ce sont finalement des gens normaux qui se cachent des choses, s'en veulent pour des choses idiotes, sont présents les uns pour les autres et parfois non.
Un roman plaisant mais pas un coup de coeur peut-être dû aux 700 pages. C'était un peu trop long et parfois répétitif.

Roman américain qui nous interpelle avec l'histoire touchante d'une famille de quatre filles, avant de nous passionner par la justesse de son analyse psychologique des différents protagonistes et la réflexion poussée sur la parentalité que cela suscite. J'ai aimé cette histoire qui entrecroise trois générations montrant avec sincérité les défauts et qualités des parents se répercutant dans les choix des enfants, jusqu'aux petits enfants. J'ai apprécié le ton, la fluidité du récit, et finalement le voyage en Amérique en découvrant par cette famille une parcelle de cette culture dense, complexe, moderne et contradictoire.
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David et Marylin Sorenson s'aiment comme au premier jour ! Fous l'un de l'autre, ils vivent heureux avec leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grace dans leur belle maison de Chicago. Une vie heureuse et paisible, d'autant plus qu'ils ont le sentiment d'avoir pleinement accompli leur rôle de parents maintenant que leurs filles volent de leurs propres ailes. Ce qu'ils ignorent c'est que derrière ce sentiment de perfection se cache un profond mal-être pour leurs filles qui ont l'impression de ne jamais être à la hauteur du bonheur et de la réussite de leurs parents. Sans compter que Jonah, un adolescent de quinze ans, va ressurgir dans la vie de l'une d'entre elles et semer la zizanie dans le quotidien de cette famille américaine au final comme les autres !



J'ai trouvé la thématique de ce roman originale puisque pour une fois on a une famille dysfonctionnelle loin d'être parfaite, qui se cache derrière des mensonges et des sourires de façade, mais surtout des enfants devenus adultes qui souffrent du bonheur de leur parents, ne se sentant jamais à la hauteur. Une perfection parentale totalement toxique ! Je ne sais pas vous mais pour moi c'était une première de lire ça. J'adore les secrets de famille et là il y en avait pas mal que j'ai apprécié découvrir même s'ils n'étaient pas forcément très gais. J'ai aussi aimé la psychologie autour des différents personnages et la complexité des relations familiales que l'autrice décrit à merveille.



J'ai cependant ressenti beaucoup de longueurs durant les 700 et quelques pages, ce qui m'a beaucoup ralentie dans ma lecture ... Un retour mitigé donc 😕