Un jour, alors que je parlait littérature, un homme me disait qu'il n'aimait aucun des auteurs du XIXème siècle… sauf London. J'étais stupéfait. Que l'on puisse oublier
Balzac,
Zola,
Stendhal, Verne, Dumas, Dickens, Austen,
Conan Doyle,
Dostoïevski,
Tchekhov,
Maupassant ou encore Tolstoï, au profit de London me paraissait et me paraît toujours inconcevable. Que l'on puisse oublier la langue de
Zola, la profondeur de
Dostoïevski, ou encore les personnages
De Maupassant, pour un London, me semble incompréhensible.
Mais je en vais pas essayer de comprendre, car il faut parfois tenter de contenter, sans rassasier la soif infinie de compréhension qu'il y a en l'homme. Il y a de graves problèmes à ce récit :
Premièrement, l'histoire : c'est tout simple, il y en a pas vraiment.
Deuxièmement, les personnages : encore une fois, il n'y a pas de personnages en tant que tels ; il n'y a que des rôles, dépourvus de caractères.
Troisièmement, la langue : c'est un ton monotone et fatigant ( la faute à une mauvaise traduction ? ).
Autrement dit, pour moi, c'était des kilos d'ennui.