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Citations sur L'amour de la vie (26)

Je ne suis pas un chanteur de grenier, ni un poète de salon. Pourquoi ? Parce que je suis pratique. Mon chant n’est pas si misérable qu’il ne se puisse changer, selon sa propre valeur, en un cottage couvert de fleurs, en un joli pré au pied de la montagne, en un bouquet de bois rouge, un verger de trante-sept arbres, une longue rangée de mûriers et deux petits rangs de fraises, sans compter un quart de mille d’un ruisseau chantant. Je suis un marchand de beauté, un vendeur de chansons, et je poursuis l’utile, ma chère Madge. Je chante une chanson, et grâce aux éditeurs des magazines, je transmute mon chant en un souffle de vent d’Ouest qui soupire parmi nos bois rouges ; en un murmure d’eaux sur les pierres moussues. tout cela me chante en retour une autre chanson qui est cependant la même, admirablement… Transmutée.
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Il se redressa de toute sa hauteur, ser-rant son couteau, les yeux braqués sur l’ours. L’animal fit gauchement deux pas en avant, se mit sur ses pattes de derrière et essaya un grognement. Si l’homme s’enfuyait, il le poursuivrait ; mais l’homme ne s’enfuit pas, animé soudain du courage de la frayeur. Lui aussi grognait, sauvagement, furieusement, donnant voix à la peur, cette sœur de la vie qui repose enroulée autour des racines les plus profondes de l’existence. 
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"Alors commença une tragédie, farouche comme jamais il n'y en eut: un homme malade qui rampait, un loup malade qui boitait. Deux créatures traînant leurs carcasses mourantes à travers la désolation, l'une à la poursuite de la vie de l'autre."
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Dernier récit lu par Lénine sur son lit de mort.
Ecrit par la femme de Lénine : «Il m’a demandé de lui lire du Jack London. L’Amour de la Vie. Ce récit plaisait énormément à Illitch. C’était une très belle histoire. Dans un désert de glace où aucun humain n’a mis le pied, un homme malade, mourant de faim, cherche à atteindre l’embouchure d’une rivière. Ses forces l’abandonnent, il ne peut pas marcher mais seulement ramper, et derrière lui se traîne un loup – mourant aussi de faim. Un combat se produit entre eux… C’était la dernière fois que je lui faisais la lecture »
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L'effet de la civilisation est d'imposer la loi humaine à tout ce qui environne l'homme jusqu'à ce que tout devienne d'une régularité de machine.

[in : "L'imprévu"]
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L'indien fait toujours la même chose de la même façon. Le moose descend toujours des hautes montagnes quand l'hiver est ici ; le saumon vient toujours au printemps lorsque la glace a disparu de la rivière. Chacun fait toute chose de la même façon, et l'Indien sait et comprend. Mais le Blanc ne fait pas de même et l'Indien ne sait ni ne comprend.

[in : "La manière des blancs"]
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Dans le silence des solitudes glacées, les personnages de Jack London répondent aux questions que couvre le bruit de la civilisation urbaine, affrontent les problèmes - les vrais problèmes - que masquent ses poisons et ses délices.
Le guide indien qui n'aime pas les images, le mari trompé mis en face de son rival, Negore que sa femme elle-même appelle lâche, le jeune esquimau coupable d'avoir pris la parole au conseil des anciens, la larve humaine qui se traîne jusqu'au rivage dans l'espoir d'y trouver un bateau. Et jusqu'à Loup brun, le chien qui ne cesse de fuir et chaque fois plus loin, pour retrouver son maître ; il donne l'exemple aux hommes.
Blancs ou indiens, sous prétexte de trouver un sens à la vie, tous cherchent le sens de leur vie, c'est à dire : leur vérité.
Ce qu'ils découvrent, le voici....
(extrait du texte d'introduction inséré en début du volume de l'édition parue chez "10/18" en 1977)
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Du travail sans fin, et la famine, et la gelée, et toutes les autres misères : c’est ce qu’il aura en venant avec moi. Mais il aime cela.

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Il se redressa de toute sa hauteur, serrant son couteau, les yeux cloués sur l'ours. Celui-ci, gauchement, fit deux pas en avant, se mit sur ses pattes de derrière et essaya un grognement. Si l'homme s'enfuyait, il le poursuivrait; mais l'homme ne s'enfuit pas, animé maintenant du courage de la frayeur. Lui aussi grognait, sauvagement, terriblement, donnant voix à la peur qui est sœur de la vie et qui repose enroulée autour des racines les plus profondes de l'existence.
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Ses genoux à vif, comme ses pieds qu'il avait enveloppés dans la chemise qu'il avait précédemment sur le dos, laissaient derrière lui une trace rouge sur la mousse et sur les pierres. Une fois, regardant en arrière, il vit le loup qui léchait avidement ses traces sanglantes et comprit clairement quelle serait sa fin, s'il ne parvenait à tuer le loup.
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