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Citations sur 404 (60)

Il ne faut pas être trop dur avec les morts. Il faut les aimer, penser à eux, souvent. Si on ne leur donne pas la place exorbitante qu’ils exigent, ils la prennent tout entière, et on finit par devenir un fantôme entouré de fantômes. ( p.154)
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Mehdi rappelle alors le concept de 404, il en parle comme d’un havre de paix et d’oubli. Internet n’oublie rien, sauf sur 404. Après une rapide démonstration ludique avec plusieurs téléphones incapables d’effectuer la moindre capture d’écran, les digues sautent et le frein se change en propulseur. Être filmé sans pouvoir être enregistré permet de ne pas se censurer tout en s’adressant à une audience plus large que l’enceinte du jardinet où grillent les merguez.
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404 est un simple mégaphone, un amplificateur, un porte-image, comme on parle d’un porte-voix, destiné à ceux qui ne peuvent pas se rendre sur place et que ces rencontres intéressent. (page 229)
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Ce que Mehdi a compris en débarquant dans l’Allier bien des années plus tôt, c’est que les petits patelins se perçoivent aussi comme des ghettos de la République. Les services publics disparaissent, les opportunités s’envolent, avec elles la jeunesse et les maternités. (page 225)
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A-t-elle prévu, au cas où l’application décolle, un 404 premium à côté d’un 404 basique infesté de pubs ? Aux journalistes qui lui posent la question, Allia répond toujours la même chose : le but de 404 n’est pas de devenir rentable mais de redonner goût au réel, à la vérité des faits, quitte à en passer par une certaine crudité. (page 190)
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Les éleveurs du bocage n’ont rien en commun avec les céréaliers de la plaine de la Limagne bourbonnaise, qui n’ont rien en commun avec les Moulinois à qui appartiennent les terres qu’ils exploitent, et qui ont eux-mêmes encore moins en commun avec les habitants des hameaux désœuvrés de la montagne bourbonnaise. Les trois villes de l’Allier, quoique de taille équivalente, représentent également trois mondes distincts : Moulins abrite la petite bourgeoisie et la notabilité administrative, Vichy les thermes et la vieillesse dorée, tandis que l’ouvrière Montluçon, tout à l’ouest, survit tant bien que mal au traumatisme de son déclin industriel et de sa dégringolade démographique, ayant perdu la moitié de ses soixante-mille habitants en quelques décennies. (pages 171-172)
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Allia le reprend : 404 n’est pas et ne sera jamais un « réseau social ». On ne peut pas communiquer sur 404. Autrement qu’en filmant quelque chose ou en le regardant. C’est basique et ça le restera. (page 140)
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- Oui, les financements sont souvent privés dans les universités américaines. Une dotation sur cinq ans, ça nous a permis de débaucher des chercheurs en intelligence artificielle, parmi les meilleurs, et surtout de les mettre dans la même pièce que les ingénieurs qui faisaient de la cryptographie quantique. 404, c’est la rencontre entre les deux domaines, ça aurait été possible sans Kader mais ça aurait pris plus de temps, surtout pour moi qui ne connaissait personne dans ce milieu. (page 84)
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Elle n’est pas belle pour susciter des jalousies mortelles, tout en n’étant pas assez ordinaire non plus pour laisser indifférents celles et ceux qui, bientôt, si vite, se mettent à graviter dans son orbite. Quelque chose en elle, pourtant, décourage l’intimité, elle a des manières trop franches, une sensualité virile, c’est difficile de l’imaginer en train de s’abandonner à l’étreinte, de céder aux avances. (page 46)
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Elle lui dicte son numéro en commençant par +33 et un accablement le saisit, il ne la reconnaît plus soudain, elle ressemble à une de ces bourgeoises internationales, fonctionnaires de la Banque mondiale ou start-uppeuses qui partagent leur temps entre deux ou trois continents et vantent l’énergie des mégalopoles qu’elles traversent à bord de berlines climatisées, convaincues d’avoir pris le pouls du pays parce que leur chauffeur Uber a bien voulu leur faire la conversation pendant le temps du trajet. (page 27)
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