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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour avoir lu quelques bouquins sur le sujet, je dois avouer que c'est celui que j'ai trouvé le plus intéressant. Il est constitué de deux parties: la première consiste à relater tous les meurtres de la fameuse bête. Même si le style de l'auteur est agréable, je dois avouer que j'ai quand même sauté quelques passages. Mais on ne pourra pas reprocher à Michel Louis un quelconque manque d'exhaustivité. La deuxième partie est analytique. C'est le spécialiste des loups qui parle alors. L'auteur nous guide dans une réflexion. La seule véritable chose qu'il me manque, c'est une absence de prise de position véritable. Non pas par rapport au fait que la bête aurait été aidée par un humain, j'avais déjà mon idée sur la question, que ne fera que confirmer M. Louis. Mais par rapport à la nature de la bête elle-même. Je suis un peu sceptique sur les hypothèses émises.

Ceci dit, je vous conseille vivement ce livre fort instructif et intéressant.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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N'ayez pas peur, braves villageois, venez que je vous parle de la bête du Gévaudan.
Elle connue comme le loup Blanc...

Le 30 juin 1764, la petite Jeanne Boulet est tuée par une bête... D'autres victimes vont suivre...
Des chasseurs la tirent et la blessent, mais les attaques continuent. On promet une récompense de 2000 livres...
Le 20 octobre 1765, le sous lieutenant François Antoine tue la Bête, mais... le monstre revient! Elle aura fait plus de 80 victimes !

L'auteur raconte toutes les attaques et les hypothèses ou les pistes pour découvrir qui elle était: un hybride, une hyène ou...un loup garou?

Venez découvrir la vérité!
Moi, je vais voir ce petit chaperon rouge, qui a envie de courir les bois, en me montrant les dents...
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Le livre de Michel Louis, que vous pourrez vous procurer à un prix très abordable dans n'importe quelle bonne librairie, en ligne ou pas, s'inscrit désormais comme un incontournable parmi le lot d'ouvrages, fantaisistes ou réalistes, de bonne ou de mauvaise foi, qui furent consacrés à la Bête du Gévaudan.
J'ajouterai que les amis des animaux ET les écologistes ne pourront que s'enchanter de cette lecture qui nous apprend, par la plume d'un zoologiste expérimenté, tout ce qu'il faut savoir sur cet animal abusivement vilipandé par l'opinion publique qu'est le loup
Quand on s'intéresse à la Bête du Gévaudan, on est très vite surpris par un fait primordial : l'animal n'hésitait pas à attaquer alors qu'elle se trouvait au beau milieu d'un village. En d'autres termes, la Bête n'avait nullement peur de l'homme. Et les loups, eux - qui les en blâmera ? - redoutent beaucoup les méchants tours de notre espèce et, un peu comme les chats d'ailleurs, nous considèrent avec un mépris dont notre supposée intelligence supérieure n'a pu venir à bout.
C'est que le loup sait, par exemple, ce que veut dire le mot "solidarité" et qu'il l'entend comme recouvrant autant de devoirs que de droits. Dans la meute, il y a souvent plusieurs mâles et femelles. Mais, pour avoir le droit de vivre en meute, tous s'effacent (et ne tombent d'ailleurs jamais en rut) devant le mâle dominant et sa femelle. (Rappelons au passage que le loup est partisan de la monogamie.)
Contrairement aux légendes engendrées par la Peste noire, qui faisait s'accumuler les cadavres aux quatre coins de l'Europe et notamment de la France, le loup ne s'attaque jamais à l'homme, même s'il est en meute. Il suivra l'homme affaibli dans l'espoir de le voir tomber et de se nourrir de son cadavre, mais il ne l'attaquera pas. Sauf s'il souffre de la rage. Mais un animal enragé n'a plus toute sa raison et meurt très vite.
La preuve de la pusillanimité des loups et paradoxe qui ne peut que frapper dans la terrible histoire de la Bête, les bergers et bergères de l'époque savaient qu'ils pouvaient faire fuir un loup en lui lançant des pierres ou en heurtant leurs sabots l'un contre l'autre.
De tels expédients n'ont pourtant pas fonctionné face à la voracité de la Bête du Gévaudan et cela tend bien à prouver qu'elle n'appartenait pas à l'espèce lupine.
Des faits de ce type, Michel Louis en aligne un grand nombre dans un récit divisé en deux parties :
a) l'histoire de la Bête qu'on lit ici sans se lasser un seul instant de cette accumulation de meurtres (ce qui n'est pas le cas, par exemple, dans l'ouvrage du curé Fabre) ;
b) et les mystères de la Bête où l'auteur pointe du doigt avec passion le refus politique de Versailles de voir les choses telles qu'elles étaient après l'abattage de la présumée Bête et la reprise des crimes, les incohérences des enquêtes (les cadavres n'ont jamais été retrouvés immédiatement. Louis estime que des nécrophages bien réels étaient passés par là, après la Bête.), le manque de méthode des enquêteurs (le XVIIIème siècle ne possédait certainement pas les méthodes adéquates pour recueillir les indices en l'état : après tout, la création de la police, au sens où nous l'entendon aujourd'hui, ne date-t-elle pas d'un siècle plus tôt, du règne de Louis XIV ?) et, bien sûr, la mauvaise foi patente de certains écrivains (dont Guy Crouzet) qui, par la suite, se penchèrent sur l'affaire.
Michel Louis m'a définitivement convaincue de la nature hybride de la Bête et de la relation qu'elle avait avec un ou plusieurs sadiques sexuels. Car, loup ou hybride, aucun animal de cette taille ne peut trancher une tête humaine. Pas plus qu'un animal, quel qu'il soit, ne déshabille ses victimes avant ou après les avoir tuées.
Et Michel Louis fait mieux encore : en authentique amoureux des animaux et du sort que nous leur imposons trop souvent, il nous rend la Bête sympathique. Après tout, si on ne l'avait pas dressée à tuer ...
Un livre passionnant, à lire ab-so-lu-ment ! ;o)
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J'avoue avoir dévoré cet ouvrage (pour ouvrir cet avis sur un très mauvais jeu de mots). Bien écrit, bien documenté, l'auteur revient sur cette affaire qui traumatisa toute une région avec un oeil « neuf », celui du zoologiste et de l'éthologue.
L'ouvrage se divise en deux parties : une sur les faits, l'autre sur l'interprétation et la recherche « du coupable ».
L'auteur n'est pas historien et ne se revendique pas comme tel. Cependant, il en a fait le travail.

La première partie correspond donc aux récits des événements : les attaques et les différentes entreprises qui ont pour but de terrasser la Bête.
La narration des faits est parfois romancée, mais les principaux faits y sont clairement énoncés. Les principaux protagonistes y sont présentés avec, pour chacun, leurs buts, les problèmes… le tout appuyé de références et de témoignages issus d'archives.
Sur ce début, je ne peux pas dire grand-chose si ce n'est qu'il se lit tout seul et est très dynamique. Comme dit plus haut, on est proche du roman, si bien qu'avec une bonne musique d'ambiance, on peut frissonner face aux descriptions des atrocités.

C'est vraiment la seconde partie qui est intéressante, car il s'agit de l'analyse des faits. L'auteur, grand admirateur de la faune sauvage et principalement du loup, démontre ici que les loups n'ont pas pu être les auteurs de ces terribles attaques. D'avis personnel, j'avoue que la thèse des loups ne m'avait jamais emballé, même avant de lire cet ouvrage. Je trouvais la chose un « peu grosse », et surtout bien facile pour les historiens. de plus, les descriptions de la première partie laissent peu de doute quant à cette thèse, car le comportement de ou des Bêtes n'a rien de « naturel » si je peux m'exprimer ainsi.
Mais avant d'exposer ses idées, l'auteur présente ses principales sources ainsi que d'autres ouvrages sur le sujet (ce qui laisserait aux passionnés la possibilité de faire des lectures supplémentaires).
Grand connaisseur des loups et de leur comportement, l'auteur s'attaque à démontrer comment ces animaux n'ont pas pu être cette/ces fameuse(s) Bêtes. Car soyez-en sûr, vous avez plus à craindre d'un fauve que d'un loup, ou même d'un chien (d'ailleurs combien de personnes sont mordues, voire tuées, par des chiens chaque année ?). Donc si les loups ne sont pas responsables des attaques, qui alors ?
L'auteur pose la possibilité, bien documenté et bien renseigné, que cette Bête ait été un animal dressé par un ou des hommes qui permettaient à ses maitres d'assouvir quelques envies sadiques ou mégalomanes.
N'ayant lu aucun autre livre sur le sujet, je ne peux pas faire une analyse plus critique sur les suppositions de l'auteur. Ceci dit, ses thèses se tiennent et sont crédibles (bien plus que celles des loups à mon humble avis).

Évidemment, il est fort probable que l'on ne saura jamais qui ou ce qu'était cette Bête, tout comme Jack l'Éventreur.
À la fin de son livre, Michel Louis, outre le fait qu'il défend les loups dans l'ensemble de son ouvrage, livre un vrai plaidoyer pour la faune sauvage et principalement pour les prédateurs et autres « nuisibles ».

Un livre que j'ai vraiment apprécié, bien construit même si le récit des faits est un peu romancé, avec des thèses construites et une connaissance des loups qui permet un éclairage différent sur cette affaire.
Je recommande chaudement ce livre aux amateurs, si ce n'est pour les thèses de son auteur, au moins pour sa retranscription des faits, qui il me semble, sont très fournis.


Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
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c'est une très vieille histoire qui a vraiment exister il y a très longtemps en Lozère. C'est une histoire très passionnante.

Moi j'ai aimer cette histoire je connais cette histoire depuis que je suis toute petite alors je m'y suis habituer.
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J'étais curieuse de savoir qu'était vraiment l'histoire de la bête du Gévaudan. Grâce à ce roman documentaire, toutes mes questions ont trouvé leurs réponses. Ce livre est bien présenté, à ma portée car il y a des romans historiques que je ne comprend rien. Mais, celui - là est très accessible. Alors, n'hésitez pas à le lire. Il est simple, passionnant et instructif.
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De1764 à juin 1767, une centaine de victimes ont été attribuées à une créature monstrueuse dans le Gévaudan, avec des attaques qui eurent lieu dans un vaste territoire qui recouvre aujourd'hui les départements de la Lozère, du Cantal et de la Haute-Loire. Dès l'origine, ces évènements prirent une ampleur considérable du fait d'une médiatisation internationale sans équivalents ! Des gravures de la Bête furent partout, de Paris à San Francisco, laissant les gens dans une terreur sans nom, obligeant les autorités à réagir et envoyant sur place des hommes amenés à traquer l'animal. Ce livre revient sur une affaire qui défraya la chronique et laissa des stigmates dans l'imagination populaire.
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La bête du Gévaudan de Michel Louis : passionnant ! L'un des meilleurs livres sur la "bête". Un travail titanesque mêlant histoire et zoologie. Et surtout un livre qui réhabilite (très sérieusement) le loup et nous montre jusqu'à à quel point son imagerie diabolique ("Le grand méchant loup"), ancrée en France depuis la nuit des temps, a été (et l'est toujours) source de persécution.
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Je suis d'accord sur certains points mais pas totalement convaincu de toute l'affaire, pour les grands fans de l'histoire de la bete c'est un livre a lire
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