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Ce premier roman hollandais est aussi le premier opus d'une trilogie.

Farah , batave d'origine afghane et journaliste, pratique la boxe indonésienne et écrabouille sa rivale lors d'un tournoi, irritée par les coups bas de celle ci.
Prise de remords, elle décide de lui rendre visite à l'hosto quand elle tombe, aux urgences, sur un petit garçon travesti en fille qui , venant d'être renversé par une voiture, lui parle dans sa langue natale; intriguée, elle mène l'enquête et découvre assez vite que cet enfant était un esclave sexuel qui tentait de fuir ses geôliers.
Aidée par deux flics, une doctoresse et un amour de jeunesse, elle va vite se heurter à des lobbies politiques et mafieux et les meurtres s'accumulent.

Ce roman est lourd, laborieux, et parfois maladroit et chiant! pourtant il possède deux qualités essentielles à mes yeux : l'intelligence et la richesse des thèmes abordés:
- intelligent car ce thriller social n'est pas centré sur une super héroïne mais cinq protagonistes font évoluer la trame et montrent finement les atouts et les travers des Pays Bas actuels. L'auteur s'attarde longuement sur chaque personnage, ce qui a l'inconvénient de ralentir le rythme de l'histoire mais donne une densité féconde notamment celle du vieux flic d'origine marocaine.
-richesse car l'exploration de cette nation Multi culturelle ne tombe pas dans les clichés habituels, les intrigues annexes sont nombreuses et l'intensité monte crescendo

Ce roman est un livre de fondation et, malgré de nombreuses imperfections, il laisse inaugurer une suite prometteuse.

Mais ce n'est que mon humble avis

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Premier roman et premier tome d'une trilogie neerlandaise qui mele une jeune journaliste d'origine afghane qui croise la route d'un petit garcon déguisé en fille gravement blessé dans un accident de la circulation, ce le premier tome de ce qui est nommé par l'auteur la Trilogie Hartland)peut tout à fait se lire comme un « one shot » comme on dit souvent en BD.

Thriller politique au coeur des Pays Bas à travers l'enquete menée par une journaliste Farah, autour d'un accident dont est victime un jeune garcon, Un Papillon dans la tempête nous plonger dans une affaire de corruption politique, et de trafic humain à échelle internationale avec en toile de fond les conditions difficiles rencontrées par les immigrés des mauvais quartiers d'Amsterdam.

Se trouvant fortuitement présente lors de son arrivée aux urgences, notre journaliste comprend rapidement que le petit garçon est mêlé à un trafic humain et va tenter de résoudre ce mystère grâce à la complicité de deux policiers assez atypiques et complémentaires .

Walter Lucius maîtrise son sujet, sait rendre son intrigue à la fois linéaire mais avec quelques ramifications parfois complexe conférant une certaine épaisseur à une enquête a priori banale initiale.

Rien de révolutionnaire mais incontestablement du bel ouvrage pour un polar efficace qu'on ne lâche plus une fois l'avoir commencé.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Premièrement, merci aux éditions du Masque et à l'opération Masse Critique pour l'envoi de ce livre.

Deuxièmement, j'ai toujours un goût un peu amer dans la bouche quand je termine un roman qui appelle à une suite que je n'ai pas l'intention de lire. de nouvelles questions qui se posent, une fin en cliffhanger, suffisamment floue pour qu'on reste sur notre faim, incapable d'affirmer avec certitude que tel ou tel personnage va s'en tirer sans encombre... C'est dommage de ne pas permettre aux lecteurs d'apprécier pleinement un livre indépendamment de la trilogie pour laquelle il a été conçu.

Par ailleurs, la lecture de cet ouvrage ne m'a pas vraiment été désagréable, je l'ai même lu relativement vite pour un livre de plus de 500 pages (assez aérées, j'en conviens) que j'avais sélectionné un peu vite, sans conviction particulière. Les personnages sont tous assez intéressants, à défaut d'être véritablement attachants, l'intrigue est ponctuée de rebondissements, avec de rares temps morts, l'écriture est plutôt fluide, bien pensée sans être stellaire.

En conclusion, un livre correct, dont je ne saurai sans doute jamais comment l'histoire s'achève et qui ne me laissera pas un souvenir transcendant, mais loin d'être mauvais malgré tout.
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Acheté dans une librairie de seconde main lorsque j'habitais encore à Bruxelles. Un papillon dans la tempête est un achat compulsif et non réfléchi. En plus, celui-ci fait une partie d'une trilogie dont j'ignorais l'existence. Revenons à la critique proprement dite.
Ce roman n'est pas mauvais en soi mais je me suis attachée à aucun des personnages qui sont pour ma part sont 1 peu cliché : le rital mafieux, le marocain roublard, le néerlandais obéissant aux règles... Walter Lucius a reçu un prix pour sa saga même s'il n'est pas été visionnaire ou clairvoyant. En effet, ce roman a été publié en 2009 où les Afghans reprenaient espoir après la fuite des Talibans...Ceux-ci ont repris le pouvoir.
Par contre, je vous mets en garde que cette oeuvre parle de la traite d'enfants en Afghanistan mais l'importation d' une "pratique" dans un pays occidentalisé.
Il s'agit d'un roman choc , âme sensible s'abstenir !
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C'EST GRAVE DOCTEUR
L'art d'écrire un POLAR est réduit à présent à une recette à suivre à la lettre. Cela devient une épidémie. Elle a un nom.

Pognon-Pognon-Pognon.

Les malades atteints sont des lecteurs qui ne se rendent plus compte de ce qu'ils lisent. Et des critiques glycérinées par-ci. Et des quatre ou cinq étoiles par-là. La même fièvre que pour un Hotel Belle Facade d'un pays à cocotier avec jacuzzi et grande piscine et qui sera tout mité avant la fin de l'année.

Le mal me semble t'il est né dans les Pays Baltes et Scandinaves. Dans un élevage universitaire bien pourvu en applications de texte, et de littérature avec dictionnaire. Et alors le mystique s'est échappé.

Et puis les Pays-Bas sont touchés, on le voit très bien ici. Beurk Beurk ! Un éternuement. le symptome avant d'être infecté.

Mais rassurez vous, l'Hexagone n'est pas en reste. Chez nous le mal s'insinue. Je tairais les noms par prudence. La Rentrée fait rage.

Personne n'ose retirer son masque. Vous pouvez chuchoter des tîtres puisque tout "Le Monde" les connait. Ah les Medias ! Muchas Gracias.




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Avant de rédiger ma critique, j'ai parcouru celles des collègues, et regardé aussi les notes. Je trouve que c'est un peu sévère. C'est plutôt très bien, ma foi.

Un petit garçon, déguisé en fille, retrouvé grièvement blessé sur une route des Pays-Bas. Une journaliste d'origine afghane, boxeuse à ses heures. Des flics, avec leurs qualités et leurs défauts. La mafia russe, les médias, l'actualité mondiale.

C'est bien écrit, sans doute bien traduit, ça se lit bien. Certes, c'est une trilogie, mais bon, ceux qui ont lu le tome 2 écrivent qu'on peut se passer du 1. Donc il ne faut pas hésiter à inscrire ses pas dans ceux de Farah. Elle est charmante, mais sa vie n'est pas un long fleuve tranquille.

J'ai mis le tome 2 dans mes "pense-bêtes".
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"Un papillon dans la tempête" est le premier tome d'une trilogie (La Trilogie Hartland).

Il s'agit d'une belle oeuvre que ce roman, lequel a été plébiscité dans son pays d'origine. J'ai beaucoup aimé ce récit-enquête particulièrement poignant dans notre monde actuel où la vie d'un enfant ne compte pas ou très peu pour des adultes et des gens de pouvoir avides de passions sordides. L'héroïne de ce roman (Farah, journaliste) reste attachante et l'intrigue nous retient sans cesse. Il me tarde de découvrir la suite de cette enquête et de ses rebondissements.
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Lorsque j'ai reçu Un papillon dans la tempête dans le cadre de Masse critique babélio j'ai été impressionnée par l'épaisseur du livre et son écriture un peu resserrée. Plutôt lectrice de littérature ados, je reconnais ne pas être habituée aux pavés littéraires des adultes. Mais j'avais très envie de découvrir cette histoire car son résumé m'avait intrigué au moment de choisir les livres susceptibles de m'intéresser lors de cette Masse Critique.

Le roman est en réalité le premier tome d'une trilogie ( La Trilogie Hartland) mais il peut tout à fait se lire comme un « one shot » car l'énigme principale autour du « bacha bazi » organisé au coeur des Pays Bas et l'histoire vécue par le jeune garçon découvert aux urgences par Farah, est résolue à la fin d'Un Papillon dans la tempête.

Roman sombre, Un Papillon dans la tempête est autant un polar qu'un thriller politique. En effet, en enquêtant sur l'accident du garçon, Farah et les deux policiers qui l'accompagnent ( Joshua Calvino et Marouan Diba) vont plonger dans les affaires malhonnêtes de quelques hommes d'affaires ou politiques Russes. Walter Lucius plante ainsi une intrigue assez complexe et dense qui donne de l'ampleur et de l'épaisseur à l'enquête initiale.

Le développement de l'histoire est assez lent. Walter Lucius passe beaucoup de temps à planter ses différents personnages et à en dévoiler la complexité psychologiques. Chacun de ces personnages bénéficient d'un traitement particulier et d'une histoire personnelle riche que Walter Lucius s'attache à nous faire connaître, quand bien même le personnage n'est que secondaire. Découvrir l'intimité de ces différents héros est intéressant mais ralentit de facto l'action elle-même. Ce choix rappel beaucoup l'univers télévisuel et cinématographique dont Walter Lucius est issu car Un Papillon dans la tempête rappelle beaucoup l'esprit des séries TV du Nord comme The Killing, pour n'en citer qu'une.
Pour contre-balancer ce rythme assez modéré, le roman se divise en de multiples petits chapitres d'une à six pages maximum. Ces chapitres alternent les focalisations et permettent de voir ce que chacun des personnages fait au même moment. Un héritage du monde du cinéma et de la télévision, une fois encore.

Ainsi, même si Un Papillon dans la tempête progressait lentement je ne me suis pas ennuyée au cours de ma lecture. J'avais envie de suivre l'enquête de Farah, Joshua et Marouan tout en découvrant les aspects intimes de leur personnalité. J'ai pris plaisir à suivre les méandres de cette enquête de plus en plus complexe. La lecture fut prenante et l'épaisseur du roman m'a au fur et à mesure moins impressionnée. Cependant sans parvenir à l'identifier clairement ( peut-être du dynamisme justement, ) il m'a manqué un petit quelque chose, pour savourer pleinement Un Papillon dans la tempête. Une découverte intéressante qui me conduira peut-être à me laisser tenter par la suite car la fin m'a laissée songeuse...
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Suite à un appel anonyme un jeune garçon habillé en fille est est retrouvé grièvement blessé dans un bois d'Amsterdam. A première vue il semble qu'il s'agisse d'un banal accident avec délit de fuite. Alors qu'il arrive aux urgences il croise la route de Farah Hafez, qui prise de remords vient prendre des nouvelles de son adversaire qu'elle a blessée lors d'un combat. de suite. de suite la journaliste reconnaît une tradition pluriséculaire qui consiste, dans son Afghanistan natal, à se servir de garçonnets comme jouets sexuels...

Elle va avec l'accord de son rédacteur en chef se lancer dans une enquête qui va la projeter dans un monde de violence à outrance, de corruption économique et politique et lui permettre de découvrir ; en parallèle des deux inspecteurs chargés de l'enquête, les salauds qui abusent des gamins sans défense.

Les policiers qui se rendent sur le lieu de l'accident vont découvrir non loin du lieu du drame les corps carbonisés de deux hommes dans un break incendie.

Avant de commencer à développer son intrigue, l'auteur passe beaucoup de temps à planter ses différents personnages et à développer leurs psychologies. L'auteur amoureux du détail met également du temps à dépeindre une société néerlandaise dans laquelle la corruption économique mais aussi politique est omniprésente. Plus qu'une simple enquête menée par une journaliste le lecteur est plongé dans la vie du pays et plus particulièrement dans celle des immigrés d'Amsterdam.

Les thématiques développées sont intéressantes mais l'auteur va plus loin, il nous brosse également des tableaux sur le monde journalistique, politique, sur celui du monde du commerce international mais aussi sur celui du grand banditisme.

L'intrigue est très complexe, mais elle se retrouve quelque peu dilué dans toutes ces thématiques. Elle se trouve presque relégué au second plan.

Malgré un début d'histoire un peu lent, le livre se lit très bien : les chapitres sont cours et s'enchaînent de manière naturelle.

Un roman intéressant mais beaucoup trop de sujets traités qui perdent le lecteur, une enquête qui n'occupe pas le devant de la scène malgré de nombreux rebondissements, des personnages très profonds mais à certains moments un peu caricaturaux mais un suspense maintenu d'un bout à l'autre du récit.

Lien : http://imaginaire-chronique...
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Merci aux éditions J.C Lattés et le Masque pour leur confiance et ce partenariat.

Je n'avais aucune attente particulière lorsque j'ai tourné les premières pages de ce roman. C'est un premier tome dont auteur néerlandais novice dont le résumé m'avait tapé dans l'oeil. L'histoire commence en fanfare, par la découverte d'un petit garçon déguisé en fille . Présente sur les lieux du drame , la journaliste Farah Hafez prend les choses en main. Aidée d'un policier Joshua Calvino, et d'une médecin au passé torturé, elle va essayer de faire la lumière sur ce drame.

Plus qu'une simple enquête menée par une journaliste, Un papillon dans la tempête, projette le lecteur au coeur de la société néerlandaise et de la vie des immigrés d'Amsterdam. Peu à peu les fils se délient et un réseau international apparaît en toile de de fond.

Le roman se lit très bien , les chapitres sont très aérés et s'enchaînent bien. J'ai trouvé le début de l'histoire un peu lent, mais cette lenteur est nécessaire à la mise en place des personnages.

Aucun des personnages principaux ne s'est détaché pour moi, mais chacun d'entre eux apporte à l'histoire .

Et autant vous le dire tout de suite, ne vous attendez pas à une fin d'histoire bien tranchée . En effet s'agissant du premier volet d'une trilogie, vous aurez droit à un cliffhanger digne de série télé.

Bonne découverte !
Lien : http://livresforfun.overblog..
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