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EAN : 978B003MQQMJW
EDITIONS DE LA MASON FRANCAIS (30/11/-1)
3.25/5   2 notes
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L'auteur l'annonce dès la première page : il a voulu, de manière inévitablement subjective, étudier le caractère allemand et montrer le divorce historique entre l'admirable Esprit allemand représenté par des illustres scientifiques, philosophes, écrivains, musiciens et le consternant Etat allemand constitué de structures politiques figées et absurdes au premier rang desquelles figure l'état prussien. C'est avec un vif plaisir qu'on fréquente les premiers, qui sont évoqués dans des tableaux colorés, pleins de sentiments, où l'auteur nous fait comprendre les ressorts de la vie et de l'oeuvre de ces illustres bienfaiteurs, au premier rang desquels figurent Luther, Beethoven et Goethe. C'est avec consternation qu'on prend connaissance de l'histoire de la Prusse et de ses maîtres, et surtout, de l'immobilisme d'une société qui, au rebours de la France et de l'Angleterre, est restée jusqu'à la fin du 19 ème siècle constituée de principautés d'opérette et de minuscules monarchies.
Cette immobilité des structures politiques amène l'auteur à poser la question : pourquoi les Allemands n'ont pas fait de révolution semblable à celle 1789 ? Il y répond de la manière suivante : « C'était l'habitude de l'obéissance qui les arrêtait dans le combat pour la liberté. C'était l'adoration du supérieur, devenue une religion, qui les empêchait de tirer sur lui. Il leur manquait un ordre pour faire la révolution, et ils l'attendaient. Comme ils n'avaient pas de chefs pour les guider ou, quand ils en avaient, comme ceux-ci ne portaient pas d'uniforme, il n'y avait pas de masse qui osât combattre pour aller d l'avant. L'Allemand se bat par obéissance, il ne se bat pas par rébellion. Il combat, organisé, mais non en franc-tireur ou en révolutionnaire ; c'est la raison pour laquelle il ne s'est pas défendu contre Napoléon, comme les Espagnols ».
Cette passivité des Allemands ( dans le domaine politique) a été un des facteurs, parmi d'autres, qui ont permis Hitler : « Jamais un dictateur n'a vu multitude aussi consentante, jamais il n' a eu entre les mains matériel aussi admirablement docile et souple ».
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