Des diplômés quittent l’Afrique où ils sont indispensables, pour aller s’employer dans le monde développé industrialisé où ils sont en surnombre. Or cette « immigration choisie », nouvelle forme de la traite des Noirs, porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et elle se fait avec la complicité des gentils de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance.
À quoi bon suréduquer des générations entières selon le modèle et les normes européennes pour, au bout du compte, fabriquer des déclassés ?
Les économies africaines sont à 80% rurales et pourtant il n'y a pas un seul lycée agricole digne de ce nom en Afrique.
Quand le PIB fait prendre les vessies africaines pour des lanternes asiatiques.