Citations sur L'assassin qu'elle mérite, tome 3 : Les attractions cou.. (11)
- Nous sommes maudits.
- Je dirais plutôt pathétiques. C'est moins définitif et plus émouvant. Et ça n'empêche pas une certaine bonne humeur.
-Si votre vie ne vous plait pas, vous n'êtes pas obligée de vous supprimer. Vous pouvez la changer.
-Oh vraiment ? la changer ? Vous croyez que c'est si facile?
-Je ne sais pas si c'est facile. Je ne dis pas ça. Quelqu'un m'a dit un jour : ne te laisse jamais rudoyer par la vie.
- L'exposition universelle ! La perle des mensonges ! L'histoire de l'exploitation des colonies réécrite en un conte de fées pour la société bourgeoise occidentale ! Une machine à bonne conscience ! Tu sais ce qu'on fait des colonies, Victor ? Pillage ! Meurtre ! Esclavage ! Destruction ! Et surtout, fortune !
Et regarde ces gens, leurs costumes du dimanche, qui flânent dans le s pavillons et les palais, le sourire aux lèvres. Ils viennent découvrir l'espace d'un dimanche ce qu'ils s'emploient à détruire méthodiquement tout le reste de l'année, et qu'ils vont faire disparaître !
On vient célébrer l'exportation de l'exploitation de l'homme par l'homme. Désormais, les damnés de la terre seront ailleurs, ça fera plus propre.
Tu plaisantes. j'espère ? J'ai payé assez cher le droit d'avoir une loge pour l'acte final...
Tu lui en attribues la faute parce que ça t'arrange, mais tout au long de cette affaire, tu as fait des choix.
Des petits choix, des grands choix, des choix, des choix qui font qu'aujourd'hui...
... tu chois.
- Mais qu'y a-t-il ?
- Il y a que tu es en train de basculer dans la compassion ! C'est très mauvais pour ton projet de vengeance implacable.
Pour aller mieux, tu as besoin d'un méchant, n'est-ce pas ? Un ignoble cynique, froid et manipulateur ! Un loup solitaire que tu peux trucider et que la société ne regrettera pas. [...]
Alors moins tu en sais, mieux tu te portes. Du blanc, et du noir, rien d'autre ! Ne te lance pas dans les nuances de gris, tu n'es pas de taille.
C'est l'inconvénient de sauver les suicidaires, on les rend pathétiques
Des petits choix, des grands choix, des choix, des choix qui font qu'aujourd'hui... Tu chois.
- Où va-t-on ?
- D'abord sur la lune, ensuite au fond des abysses, et pour finir, l'enfer !
- La routine, quoi..
C'est sûrement passager.
- Oh non ! C'est profond ! Plus profond que ce lac ! Mon mari, mes enfants... ce n'est pas moi, vous comprenez ? Même mes enfants, oui. Vous comprenez ça, vous, une mère qui pense ça de ses enfants ? Il y a une barrière... comme une membrane invisible entre nous qui fait que... qu'ils sont... impossibles...
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