Il croyait qu'avec l'âge et l'expérience, ses idées sur le monde deviendraient de plus en plus affirmées ; en réalité, c'était le contraire qui s'était produit.
Plus il vivait, plus il endurait, plus il était convaincu qu'il ne savait rien du tout.
Et elle était tellement à bout !
Fatiguée de sentir qu'elle n'avait aucun contrôle sur sa vie, épuisée d'être manipulée par le diable, lasse de vivre dans la peur, lassée de cette peur aussi. La sombre vérité qu'elle n'admettait que rarement, même à elle-même, était que parfois, elle avait juste envie de s'effondrer, d'être faible, d'arracher son armure et de renoncer.
Les mots résonnèrent dans la tête de Kamran, encore et encore, chaque syllabe frappant son esprit comme une faux, faisant couler le sang. Par les anges, à combien de coups son corps devrait-il encore survivre ce soir ?
Elle avait connu des jours si sombres qu'elle en était venue à compter ses dents, ne serait-ce que pour se prouver qu'elle possédait encore quelque chose de valeur.
"Theres's blood on your coat," she breathed.
He (NB : Cyrus) said only, "I'm certain you boast intellect enough to imagine how difficult it is to kill a man without soiling one's clothes."
"I beg your pardon?" Alizeh looked up at him in horror. "My undergarments?"
"Surely you possess a pair of eyes," he said, staring intently at her face. "You are practically naked."
"I didn't know your name for so long, angel. I love the way it feels in my mouth."
"Oh, I don't know," he said, attempting a smile. "I watched you kill five mercenaries with an assortment of sewing supplies. I think I prefer your creativity."
"How did you know that?"
"I have eyes," he said flatly.
"You're lying to me."
"About my eyes? I assure you, they're quite firmly affixed to my skull."
"I truly hate you," she whispered, her voice thick with emotion. "With my whole heart,
I hate you."