La Fantaisie

Sortant d'une cruelle dépression, Mona tente de se reconstruire en s'installant à Rosny-sous-bois, dans un petit studio. Elle veut se remettre en marche et reprendre contact avec sa fille. Alors qu'elle aménage son nouveau lieu de vie, elle tombe sur un manuscrit, caché dans une lame d'escalier, qu'elle commence à lire. C'est la découverte. le roman lui donne l'impression de s'adresser à elle et l'histoire qui y est racontée la captive. Elle tente d'en retrouver l'auteur, un certain Philippe Sandre-Levy. le récit devient alors celui d'une rencontre, entre un auteur qui a oublié d'écrire et une femme qui tente de reprendre sa vie. En fin de roman, un troisième personnage apparait, Audrey, qui donne une tourne toute particulière à l'histoire. Ensemble, ils parcourent le manuscrit qui, sur un trait de fantaisie, propose une solution pour trouver le bonheur.
Un livre qui déroute. J'ai beaucoup aimé, bien que ce ne soit pas le style de fiction qui m'attire à priori. L'auteur arriver à magnifier une chose simple qu'est la rencontre, et montre qu'à partir de celle-ci, il est possible de se mettre en mouvement. La construction du livre est sous forme d'un « roman dans le roman » puisque en même temps que l'on suit le parcours de Mona, Philippe Sandré-Levy et Audrey, le lecteur prend connaissance de la fiction qui est racontée dans le manuscrit. Il y a donc deux récits enchâssés, ce qui peut dérouter. Pour ma part cela m'a plutôt déplacée et agréablement surprise. Je recommande également.

La fantaisie – Murielle MAGELLAN
Mona s'installe dans un minuscule appartement après une longue dépression. Elle y découvre un livre quelque peu énigmatique au titre : Jonas is born, alléluia – un roman de Philippe Sandre –Lévy où elle y découvre une coïncidence avec son physique. le livre semble s'adresser à elle avec un personnage d'un Jonas ubuesque.
Il va s'ensuivre le désir de rechercher de son auteur…
Bon, je dois avouer que l'idée de départ me plaisait avec la découverte d'un livre dans un livre.
Mais, il y a un mais, la recherche de l'auteur est vite trouvée ; l'enchaînement du dialogue entre Philippe et Mona n'est pas un dialogue énigmatique et plutôt de m'entraîner, m'a éloigné de mon engouement. le sujet s'il s'adresse à des adultes, est par sa portée plutôt à celles d'ados. Les chapitres du livre que l'on découvre ne sont pas du tout convaincants aussi bien du premier livre et que le second que l'on découvre dans l'oeuvre.
Il faut savoir que Mona est mariée avec un enfant et alors qu'elle est dépressive semble faire fi de sa maladie et de sa famille.
Les chapitres sont courts, les lignes épurées alors que cela demanderait plus d'information, plus de suspens sur l'idée de départ. Les dialogues sont décharnés et après la Montagne magique de Thomas Mann le contraste est saisissant.
Bref, je m'accroche donc…
Mais, dans le mais, à force d'espérer un sursaut, il y a en a effectivement un : les cent dernières pages sont plus intéressantes : « l'amour est-il un dieu fluorescent créé par l'homme pour attirer les mouches perdues dans la nuit ? », probablement que oui !
C'est le premier livre que je lis de l'auteure et vous laisse l'apprécier et connaître le dénouement…