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EAN : 9782260018568
252 pages
Julliard (10/03/2011)
3.84/5   37 notes
Résumé :

Austère, engoncée dans son morne quotidien de professeur de sciences physiques, Isabelle confie ses enfants à son ex-mari pour les grandes vacances. Seule, sans la moindre activité en vue, elle est terrorisée par la perspective de l'été. Jusqu'à ce que quelques notes flottant dans l'atmosphère retiennent son attention. C'est un musicien de rue au charme troublant qui l'aborde et lui propose un marché : r&#... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Roman choral : Isabelle en 1987. Sa fille Romane, trentenaire, en 2010.

C'est sur Isabelle qu'est centré le récit, le temps d'un mois d'août en solitaire. La voix de la fille adulte apparaît sporadiquement, toute en révolte, exprimant sa haine, son rejet envers l'existence figée, étriquée qui fut celle de sa mère. En effet, cette femme semble n'avoir pas vécu – au sens où l'entendent Romane et nos conventions sociales (sortir, avoir plein d'amis, voyager, acheter...). Elle s'est frileusement enfermée dans une routine, qui la rassurait et l'étouffait à la fois.

Vision intéressante des relations mère-fille, du hiatus entre leurs modes de vie, qui finissent parfois par se ressembler dans leurs différences, quelles que soient les aspirations à se démarquer l'une de l'autre.
Beaucoup de réflexions pertinentes, également, sur les craintifs, ceux qui traversent la vie de manière passive, en observateurs, discrètement, s'efforçant de passer inaperçus, soucieux de ne pas déranger, et qui n'osent pas prendre leur envol, pas même en rêver. Des individus qui se sentent différents, en décalage perpétuel avec « les autres ». Qui ne s'est jamais estimé "en-dehors" comme cela, ne s'est jamais demandé comment ils font, ceux qui semblent si confiants, si à l'aise en société et dans l'existence ?

Rapidement, on peut craindre qu'une inévitable histoire d'amour convenue et neuneu vienne tout gâcher. Cela ne sera pas si simple. Ouf.
Je reste donc sur une bonne impression : un roman agréable à lire, riche, dans lequel on peut rencontrer des échos.

--- avis : 4,5/5 - légère réserve sur quelques aspects un peu naïfs, gentillets
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Un livre voyageur à fait escale chez moi, j'adore les livres voyageurs qu'elle belle idée de partage dans la lecture !

Merci à Sandrine (son blog Les pages de Sandrine) d'avoir fait voyager son livre !


Question thème je restais dans le même que "Des vies d'oiseaux" de Véronique Ovaldé, puisque Murielle Magellan parle dans ce livre des relations entre mère et fille et aussi de la vie des femmes.

Le traitement est un peu différent puisque l'auteur s'intéresse à la vie de la mère Isabelle en tant que femme durant l'été 1987 et retrouve alors la fille Romane plus de 30 ans après essayant de comprendre la vie de sa mère qui est décédée par l'intermédiaire d'un graffiti découvert sous la tapisserie de sa chambre d'enfant.

J'ai eu de la compassion pour cette femme discrète et sans bruits, cette femme moyenne qui s'est laissé attraper par la routine de la vie. Isabelle m'a touchée dans sa stricte banalité.

"Isabelle soupira. Son oeil frémit. Elle s'en voulait d'être ainsi suspendue aux mots d'un homme, son cadet de surcroît, comme s'il était le principal, ou l'inspecteur d'académie. Pourtant c'était bel et bien ainsi qu'elle fonctionnait. Quand elle n'était pas immobile et qu'elle avançait un peu, chaque pas craignait l'explosion de la mine, attendait la note, espérait la moyenne, le regard de son père, ou de Pierre (son ex mari père de ses deux enfants Romane et Adrien), ou de Dieu. Elle s'en voulait et se dit qu'un jour, elle aimerait avancer sans l'appel d'un autre ou d'une autre. Seule."


J'ai eu plus de mal à entendre et comprendre cette Romane criante, accusatrice, mal dans sa peau, qui sera brûlée !!! J'ai eu du mal car j'ai pris cette rage en pleine face sans en comprendre vraiment l'origine ... Enfant de parents divorcés, elle n'a pas eu l'air d'avoir une enfance si malheureuse alors pourquoi cette blessure et cette rage gratuite...!!!?

" Romane : Oui je l'ai admiré ma mère. Petite et puis quelques années encore. Jusqu'à ce que ses quinze tonnes de banalités me sautent à la figure. Icône de l'incapacité à bousculer, à désobéir, à mordre. L'anonymat érigé en victoire." page 85


Enfin cette fille était comme à l'opposé de sa mère, elle a construit sa féminité à l'inverse. le Ying et le Yang. L'eau et le feu.

Et puis le feu va s'apaiser, par la flamme créatrice de Romane qui cherchera "So What" cet homme que sa mère a rencontré un été et qui l'a bousculé dans sa vie dans son ronron quotidien.

Cet homme par qui l'imaginaire et les possibles d'Isabelle se sont révélés.

"Sur le seuil de la chambre de ma fille, So What s'insurge. Certes, j'ai raison. Certes, il n'y a rien à dire à des balivernes pareilles, mais si on crée pas un peu d'inutile dans ce monde, de l'inutile gratuit bien sûr (car l'inutile lucratif ne manque pas "achetez du vide, braves gens !") on va l'encourager dans sa pente naturelle, l'efficacité, le profit, la performance. Selon lui (So What) il faut dresser des statues en l'honneur de l'inutile, du bavardage, des fadaises et du chahut : Il est de notre devoir de citoyen de continuer de parler pour ne rien dire, et à brasser de l'air ! Si !" page 77


"Les talons mi-hauts d'Isabelle, claquèrent sur le bitume. Ils quittaient parfois les trottoirs trop étroits pour s'enfoncer dans le goudron tiède de la rue. La nuit n'était pas encore dans la place, mais elle s'approchait, main douce et enveloppante qui prend son temps pour vous étreindre. La chaleur pesait et et le silence aussi. So What était beau. Sa longue silhouette flânait avec un déhanché un peu animal qu'Isabelle n'avait pas encore remarqué. Il flottait dans une chemise en lin bleu ciel et un jean élégant. Ses yeux ronds souriaient doucement." page 125



L'été d'Isabelle fût un bel été, un été différent et chavirant. Ouvert à l'imaginaire.

Et puis cette fin qui me laisse dans le doute, comme Romane qui se demande au fond qui était vraiment sa mère et si tout ça est bien vrai...

Même si j'ai bien envie d'y croire à cette belle histoire moi. Après tout il est bien nécessaire de s'arranger parfois avec la vérité et de s'imaginer de douces et folles choses pour faire comme des parenthèses véritables.

Respiration et refrain entrainants d'une vie ordinaire... So What !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Isabelle est une quadragénaire divorcée qui vit avec ses 2 enfants, Romane et Adrien. C'est une femme fermée, rigide qui n'arrive pas à s'ouvrir aux autres et à exprimer ses sentiments, même envers ses proches. Ce qui a certainement causé la séparation avec son mari. Aujourd'hui, Isabelle se contente de sa vie étriquée et bien réglée. C'est l'été et les enfants partent en vacances chez leur père. Isabelle doit aller passer les siennes en compagnie de sa mère. Elle prépare ses bagages quand un coup de fil vient tout bouleverser : sa mère a retrouvé un vieil ami (amant ?) et préfère partir en sa compagnie. Pour Isabelle, c'est le choc. La voilà, face à elle-même, bien obligée de s'occuper seule. Voilà bien une chose dont Isabelle n'a pas l'habitude et nous la votons errer dans la ville , s'occupant comme elle peut.
Sur sa route, elle croise à plusieurs reprises un jeune musicien qui essaie de gagner quelques sous sur le trottoir. le vagabond cherche un toit et lui propose d'effectuer quelques travaux en échange du logement. Isabelle finit par accepter, un peu malgré elle, un peu aussi parce que ce So what, comme il se surnomme, est un des rares à la regarder malgré ses efforts pour être invisible aux yeux de tous. le garçon s'installe chez Isabelle pour refaire la chambre de sa fille et va entraîner cette dernière dans son sillage de vie, apprivoisant à sa manière cette femme si coincée, si réfléchie. Il va lui apprendre le rêve et l'imaginaire et bouleverser sa vie à jamais.

Un refrain sur les murs est une perle de roman et j'ai eu un vrai coup de coeur pour cette histoire !
Le récit est construit sur 2 narrations : celle d'Isabelle qui nous raconte ce fameux été 1987 et celle de sa fille Romane qui, en 2010, revient sur les traces de sa mère.
Romane sort d'un terrible accident. Brûlée au visage et à moitié défigurée, elle revient dans l'appartement de sa mère décédée. Ses souvenirs sont amers : Isabelle représente tout ce qu'elle a détestée. Romane est une fille libre, oublieuse des conventions, qui vit de manière passionnée sa vie. La froideur, l'extrême réserve et les habitudes immuables de sa mère l'ont toujours profondément agacée et Romane s'est construit en totale opposition à elle. L'appartement cristallise sa colère et Romane se met à arracher le papier peint, posé autrefois pour mieux y découvrir une petite signature : "So What 87". Les questionnements viennent, son frère Adrien lui donne quelques explications et Romane découvre que sa mère avait peut-être une face cachée.

C'est une histoire bouleversante qui m'a terriblement émue. On y découvre 2 femmes qui n'ont jamais su communiquer entre elles, qui sont noyées dans leur solitude et peinent à en sortir. On y perçoit la relation inexistante d'une mère et de sa fille qui cherche désespérement à la comprendre par delà la mort. On y suit la résurrection à la vie d'une femme qui s'était oubliée et enfoncé dans le silence, sa relation si touchante et quelque peu sensuelle avec So What, la façon dont elle s'ouvre à lui petit à petit. Et surtout on finit par comprendre que l'imagination vaut toutes les vies que l'on aurait pu avoir.

C'est écrit avec subtilité, pudeur et pourtant ça contient une grande force. On ne peut rester indifféremment devant ces personnages poignants qui nous ressemblent tant. C'est un roman qui va bien au-delà de son sujet de départ et dépasse nos attentes. J'ai aimé la petite musique de l'écriture qui m'a emporté dans ses filets. La fin est sublime et éclaire le roman d'un signification autre tout en laissant son lecteur dans une certaine incertitude.
"Un refrain sur les murs" est une vrai réussite et Murielle Magellan, une plume à découvrir absolument !
Lisez-le et puis c'est tout !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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« Sous les dehors de conte de la vie ordinaire, l'étonnante renaissance à trente ans d'intervalle de deux femmes blessées". La mère la fille….
La mère : Isabelle, divorcée deux enfants, prof de physique, se retrouve seule un mois d'août, même sa propre mère n'a pas besoin d'elle. Un air de musique, un troubadour du nom plein de questionnement : So What, va changer sa vie. Attention … surprise.

La fille : trente années plus tard re-visite après un accident grave, ce passé qu'elle a laissé passer. Sous le papier peint jaunie de sa chambre d'enfant… des découvertes époustouflantes, un destin d'artiste, une femme mystérieuse qu'elle croyait banale, fade, stupide : sa mère.

Tour à tour l'auteur avec une simplicité étonnante, avec un style direct, nous dévoile le secret des interactions familiales, la confrontation des générations, des caractères, des personnalités de chacun. Vous ne regarderez plus les gens de la même façon, sont ils introvertis ? vous vous demanderez pourquoi ? quel est le feu qui brûle en eux ? Sont-ils gais, égocentriques, loufoques ? quelle souffrance peuvent-ils exprimer ? L'essentiel est de ne pas les laisser passer.

Voilà mon coup de coeur de l'année 2012, qui se termine (bien ma foi). Un coup de coeur, plein d'émotion bien sûr, mais aussi plein d'admiration devant un scénario bien monté, bien agencé. Plein de surprises et pas toujours celles qu'on imagine ou qu'on souhaite. Tantôt l'une tantôt l'autre, deux vies en parallèle, même si l'on regrette parfois qu'elles ne se « croisent » vraiment. Un conte ? non plutôt le récit d'une vie ordinaire, et pourtant, une étincelle, un air de musique, un graffitis et tout devient … autre.

Je verrais bien ce roman adapté au cinéma, mais saura-t-on traduire toutes les « entre les lignes » que le livre contient, ou du moins ce que j'y ai trouvé… A vous de juger….

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1987. Isabelle, la quarantaine un peu coincée, se retrouve désemparée le jour où sa mère lui demande de ne pas venir chez elle pour les vacances. Elle qui avait tout planifié, organisé, perd pied. C'est alors qu'elle fait la connaissance, par hasard, de So What, un jeune musicien de rue. Il va s'inviter chez elle en échange d'un service et bouleverser sa vie à jamais, avec son originalité, sa franchise et son côté fantasque.

2010. Romane, la fille d'Isabelle a miraculeusement échappé à la mort après avoir pris feu dans sa cuisine, à Madrid. Longuement hospitalisée, elle rentre à Paris dans l'appartement de son enfance. Sa mère vient de mourir d'un cancer et elle n'a pas pu lui dire au-revoir. En opposition avec sa mère depuis son enfance, haïssant sa vie étriquée et insipide, ses principes, elle a très tôt quitté le nid pour voler de ses propres ailes. A vingt-trois ans d'intervalle, elle va découvrir une mère inconnue qui la révèle à elle-même à son tour. Et s'il y avait finalement plus de similitudes qu'il n'y parait entre ces deux femmes ?

Ce roman chorale tendre et fort est une belle réflexion sur les relations mère-fille, si complexes, si rudes parfois et si importantes dans la construction de la personnalité. Tant la relation d'Isabelle avec sa mère que celle d'Isabelle avec sa fille auront laissé des traces, des marques indélébiles en chacune.
Un roman sur la difficulté de communiquer, sur la pudeur, l'influence de l'éducation… Sur la rage de vivre aussi, la force et la résurrection. Une histoire tendre, écrite avec pudeur et subtilité qui nous renvoie à notre propre histoire, notre famille. Un récit touchant sur une rencontre posthume.

Lien : http://argali.eklablog.fr/un..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Tant de recommandations impératives lues dans des magazines, entendues dans des émissions de télévision, ou chez des voisines, régurgitées par le gosier de ma mère et qui tombent dans mes oreilles complices, pas dupes, mais quoi ? Elle et moi nous confirmons ainsi que nous avons compris comment marche le monde, les vrais gens, tout en sachant que nous passerons notre vie dans la marge si moelleuse des spectateurs.
(p. 47)
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Comment pouvait-elle feindre une joute sur le bouddhisme alors qu’elle connaissait à peine cette philoophie ? Si, peut-être, ici ou là, à la télévision, un débat, une émission du dimanche, mais de là à entretenir une conversation. Etait-ce cela, pérorer, vivre en société ? Ne pas craindre la médiocrité et le ridicule ? S’autoriser l’approximation pour obtenir le plaisir, tout simpe, tout ludique, de l’échange ?
Etait-elle folle ?
Ou bien, simplement, était-elle en vie ?
(p. 112)
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Isabelle
Vacances ? Le gouffre, oui. Le tourbillon. Peut-on parler de vacances quand on a écrit sur sa liste de choses à faire, en soignant les pleins et les déliés pour que les secondes s’écoulent un peu plus : « prendre RDV chez le Dr Normand pour prescription d’antidépresseurs … » ?

Romane
Envie de hurler ! Putain ! Cette chambre, ça suffit. Mon enfance en mausolée. La peinture écaillée, les petits anges ! Ils ont vu ma gueule, les petits anges ? (…)Je vais leur faire la peau. L’heure est venue. Plus personne pour m’en empêcher. Plus de maman maniaque dans le secteur qui retiendrait ma main d’agressive, d’enfant à problème, de gueule qui l’ouvre, de ventre qui vrombit (…)
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(...) je n'ai aucun don pour la conversation. Les mots me hantent à longueur de journée, en valse incessante. Mais lorsqu'il s'agit de les amener dehors, ils me paraissent vains, de fumeuses musiques de restaurants, qui inondent et embrouillent.
(p. 73)
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Isabelle transpirait presque. Elle savait, elle devinait, que si on lui adressait la parole, à elle, l’invisible, c’était à cause de cette nudité d’août. Sans ses enfants, sans son travail, sans sa mère à porter, elle ne pouvait que regarder nulle part et l’homme avait su saisir les secondes offertes par cet espace ouvert. (page 40)

IL n’y aura jamais de cohue pour voir ce que nous valons Isabelle. Ni nos proches, ni la société, si même les artistes (les artistes attendront qu’il y ait quelques lignes dans la rubrique Faits divers du journal local, le jour de notre suicide ou de notre dérapage, pour commencer à s’intéresser à nous…). Alors pour ceux qui nous aiment il faudra donner un petit coup de pouce. Sinon nous ne pourrons pas leur en vouloir de ne pas avoir deviné ce que nous nous évertuions à cacher. Un jour il faudra les aider un peu. p 174

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"La page blanche", un film de Murielle Magellan avec Sara Giraudeau, Pierre Deladonchamps et Grégoire Ludig. D'après la BD de Pénélope Bagieu et Boulet, publiée aux éditions Delcourt.
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