L'Os de Lebowski

C'est drôle, on rit, on s'inquiète et on réfléchit aussi dans cette enquête qui a du chien !
Le jardinier Jim Carlos survivra-t'il à l'os déniché par son débonnaire quadrupède ? La belle propriété semble cacher des secrets profondément enfouis par ses occupants bien sous tous rapports...

Entre chronique sociale et diatribe sur les faux-semblants, les réseaux sociaux et la bourgeoisie, un roman intrigant et amusant.

Il ne fait pas bon travailler au Pré Poleux, surtout si vous êtes jardinier. Alors avant de postuler pour cet emploi, ne manquez pas de lire l'os de Lebowski. Un roman facile à lire, divertissant, une énigme policière sans hémoglobine ni sueurs froides, seulement un squelette . le style est enlevé et plein d'humour. le jardinier-écrivain sympathique, la famille proprio caricaturale, la piscine rafraîchissante et l'air de la mer bienfaisant. Et surtout Lebowski, paix à son âme, est un golden-retriever d'une sym-apathie attendrissante. Cependant sans lui il n'y aurait pas eu d'histoire. Comme quoi il faut toujours se méfier de ”l'os” qui dort !

J'ai passé un bon moment de lecture avec l'os de Lebowski. Si l'intrigue policière n'est pas la plus originale, l'auteur compense avec des punchlines qui m'ont fait sourire.

Assez mitigé par rapport aux avis qui le classent dans « roman noir subtil et hilarant, à l'écriture ciselée ». Après un très bonne première partie je me suis embourbé dans la deuxième, pour m'effondrer dans la dernière que je qualifierais de « bâclée » et pas du tout probante. J'explique : En première partie, nommée par l'auteur le cahier bleu, nous faisons connaissance de Jim Carlos jardinier paysagiste spécialisé dans les aménagements éco-bio-permaculture. Jim possède une golden retriever de 7 ans, Lebowski (comme le célèbre Jeff Lebowski, du film des frères Cohen, paresseux qui passe son temps à dormir). Il est embauché par une famille de bourgeois qui, comme bon nombre se sentent une âme d'écolo mais roule en SUV. Sans être hilarante cette partie est plaisante, bien écrite, divisée en jour de semaine, et je me dis que je vais me régaler. Et vlan ! Premier dérapage avec l'arrivée de Madame la juge d'instruction, Carole Tomasi, on apprend la disparition de Jim et de Lebowski, comme ça, en plein milieu sans signe avant coureur, fugue ? Accident ? Enlèvement ? Et là je comprends que je ne lis pas un récit mais un carnet de bord avec ce livre bleu. Puis il y aura le livre orange et on finira avec un jaune. Il y aura une enquête, un procès mais y'a longtemps que je suis largué. Comme le dit si bien la juge Tomasi « tout se résume au degré de crédibilité du texte, par ses envolées pseudo-littéraires, ses comparaisons tirées par les cheveux et (surtout pour moi) ses formules au comique douteux » ! Quand au bandeau « prix littéraire 30 millions d'amis » j'ai lu des livres où les animaux avaient vraiment une place d'acteur actif dans le récit. Lebowski, à part avoir trouvé un os, n'est pas vraiment présent, dommage j'espérais tellement plus au vue de la superbe couverture et du bandeau ! C'est mon avis et je vous souhaite une bonne lecture.
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Le Prix Littéraire 30 millions d'amis ??? Bof, tout ça pour un chien apathique qui dort 90 % de son temps, même pas un bon toutou sympa, juste une peluche qui n'aime pas qu'on perturbe sa sieste. En fait Lebowski est plus un accessoire qu'un personnage dans ce roman. Ceci mis à part, ce livre est agréable pour son humour, pour la critique acide de la famille de bobos où travaille Juan Carlos, mais il faut reconnaître que l'intrigue n'est pas très crédible. Les remarques du jardinier (autoproclamé "Le plouc") sur les bourges qui essaient de sympathiser avec le bas peuple tout en gardant les distances dues à leur rang, sont amusantes. Bien sûr il est tombé dans une famille de parvenus et ces gens sont des caricatures, donc c'est un peu facile de se moquer d'eux, mais c'est drôle quand même. La mère aristo, le père qui a réussi à la télé, et la fille aînée disparue car elle ne supportait plus l'ambiance, et la cadette qui se complait dans ce monde qui lui permet de développer sa méchanceté naturelle. Elle est tellement méchante qu'elle n'aime pas les chiens, c'est vous dire !
Il manque quand même une intrigue crédible pour faire un bon roman.

Récit d'une enquête très originale, menée par une juge d'instruction à la demande de l'ex -femme d'un jardinier, Jim Carlos. Celui-ci a brusquement disparu alors que son chien « Lebowski » fidèle mais apathique a été retrouvé en état de putréfaction avancée à son domicile.
Trois cahiers d'écolier scrupuleusement rédigés par le jardinier racontent au jour le jour sa vie, son travail, ses interrogations et ses analyses depuis qu'il a été embauché par une famille bourgeoise pour transformer leur jardin, créer un potager…
Une narration truculente, un jardinier analyste des iniquités sociales, une riche famille de BOBOS antipathiques à souhait !
Certes nous sommes dans la caricature mais la lecture du roman est cependant agréable. L'auteur est dialoguiste de cinéma et l'on se dit que cela ferait une bonne trame pour un scénario.

Jim Carlos est jardinier, il travaille dans une belle propriété à la création d'un jardin potager et ne se déplace jamais sans son chien Lebowski. Ses clients, un couple assez bourgeois, l'invitent parfois à partager un repas ou un café. Jim Carlos est rapidement intrigué par ce couple qui paraît trop parfait et surtout par l'absence de photo de leur fille aînée . Jim se sent parfois mal à l'aise face à cette famille qui le fait se sentir inférieur, il partage ses réflexions dans des carnets avant de se volatiliser.

Ce roman a un ton grinçant, un humour assez particulier et une intrigue qui ne m'a pas convaincu. Est-ce parce qu'elle semble évidente dès les premières pages même s'il ne faut pas se fier aux apparences ?