Les religions monothéistes dans leur ensemble sont bien plus des religions de la mort que de la vie
A l'école un petit garçon se voit demander d'écrire sur l'origine de sa famille. Pour cela il demande à sa grand-mère d'où elle vient. La grand-mère lui répond qu'elle a été trouvée dans un chou : " - et le papa et la maman ? - Eux aussi" Le garçon pose la question à ses parents et en reçoit exactement la même réponse : eux et à la suite leur fils, ont été trouvé dans un chou. Après avoir interrogé tous les membres de sa famille, le garçon écrit dans sa rédaction : "Je suis né dans une famille tout à fait exceptionnelle. Depuis trois génération, au mépris de tous les agréments évidents de la vie sexuelle, les membres de ma famille se reproduisent uniquement par voie végétale."
En créant les conditions à l'instauration d'un auto-contrôle total permettant de contraindre chaque homme et chaque femme à se comporter selon les normes socialement acceptables, la foi monothéiste a pu devenir l'instrument à moindre coût d'autorités coercitives
Si les hommes ne sont pas capables de comprendre les motivations de Dieu, il n'est pas exclu qu'en croyant vénérer Dieu, ils vénèrent en réalité le Diable.
"Mon idéal de la sainteté est bien plus humain et bien plus serein. Nous reconnaissons toujours la sainteté de la vie humaine, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas considérer que tout homme est saint sans exception et sans condition préalable ? Il n'y aura plus aucune obligation de nous comparer nos qualités et défauts respectifs : pour voir un véritable saint, il suffira de se regarder simplement dans le miroir. N'est-ce pas une belle perspective ?"
Les diverses chimères, qu'il s'agisse de croyances religieuses ou d'utopies sociales, se ressemblent, d'où qu'elles viennent. Elles pénètrent facilement toutes les structures sociales et remplacent une saine diversité par une masse homogène de foi et de buts uniques.
(p. 51)
Le christianisme est une religion de la mort, c'est un véritable manuel de mortification entièrement fondé sur le mépris de la vie, sur la vénération de des morts et l'idée de la récompense post-mortem
Le marquis de Sade avait raison : "On évalue à plus de cinquante millions d'individus les pertes occasionnées par les guerres ou massacres de religion. En est-il une seule d'entre elles qui vaille seulement le sang d'un oiseau ?" (Notes pour La Vérité, vers 1787).
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Epicure affirme également que tous les malheurs et les ennuis humains proviennent de l'ignorance de ce que sont les véritables plaisirs. Visant des plaisirs toujours plus grands, les hommes se retrouvent incapables de les atteindre et souffrent de leur incapacité à se contenter de ce qu'ils ont.
Ch.4 - L'insoutenable joie de la souffrance
Le christianisme est fondé sur le péché et la souffrance et, même s'il prétend l'inverse, pas sur l'amour.