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Sentiment 26" est un roman dystopique qui n'a malheuresement pas été à la hauteur de mes espérances. C'est un peu, un gâteau sans cerise. C'est un bon roman, mais il n'a rien d'exceptionnel, il ne possède pas d'élément qui le distingue, qui le rende unique.
J'ai été d'autant plus déçue, puisque, à mon humble avis, ce roman n'arrive pas à la cheville du roman "La Déclaration" de la même auteure. Je n'ai pas retrouvée cette magie, cette puissance, que j'avais éprouvé en le lisant.
J'ai tout de même été heureuse de constater que l'univers était tout aussi intéressant et original.
De plus, je n'aurais pas pensé que le récit se déroulerait ainsi, certains éléments que je pensais ésentielles se sont avérés , être passés sous silence. Par exemple, "Les Sentiments" , cet ouvrage auquel les citoyens se réfèrent comme à une bible ou à un texte de loi, n'est que brièvement évoqué. Celà n'aurait pas été dérengeant si le titre du livre n'était pas "
Sentiment 26" , qui se trouve être un article de cet ouvrage. Ce "Sentiment" n'est d'ailleurs évoqué qu'une seule fois, et n'a pas d'intérêt spécifique.
Le point positif qu'a ce livre, c'est qu'il à une intrigue assez convaincante, même si les révélations sont un peu précipités et à la limite de l'improbable, elles restent plausibles. On ne peut pas réprimer l'envie de savoir.De savoir qui est de quel côté, qu'y a-t-il en dehors de la cité, sur quelle note se finira l'ouvrage...
Qui plus est, l'histoire nous offre une ouverture sur ce que pourrait devenir le Monde, sur les différences entre le monde d'aujourd'hui et celui de demain, les grandes évolutions, de même que les plus infimes détails.
Le concept des étiquettes est également très intéressant, puisque nous l'utilisons bien qu'inconciamment. Car nous, êtres humains, avons l'habitude, pour la pluspart, de juger les gens, de s'appuyer sur leurs actions, leur apparence, sans forcément, chercher plus loin.
J'ai cependant été dérangée par ce qui semble être un manque de vocabulaire évident. le fait que l'auteure utilise plus d'une vingtaine de fois les expressions "arquer les sourcils" ainsi que "se fendre d'un sourire" m'a perturbé, d'autant plus que ces expressions à caractère plutôt puissant, ne sont pas toujours adaptés à la situation.
Pour finir, je vous parlerais brièvemment d'Evie, le personnage principal de ce roman, qui n'est pas un personnage très attachant mais qui néanmoins, est un vrai personnage dystopique. Toute les carctéristiques qui le prouvent sont présentes et sont retranscrites à travers elle. On compte parmis elles, la peur constante, la souffrance, la culpabilité, et bien sur, le désir de révolte.
En conclusion, j'attends le tome 2 que je lirais certainement et qui me permettra de voir si mes critiques sont justifiées.
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